tag:blogger.com,1999:blog-21280130459336537372024-03-20T08:31:35.850-07:00«Parlons des chemins de Compostelle», d’Aimé LEBONAprès la présentation des différentes étapes de « La voie de Vézelay », place aux divers événements concernant toujours les chemins de Compostelle (pèlerins, associations de Compostelle, etc.). Ce chemin mérite aussi un éclairage sur le positionnement du pèlerin dans ses relations avec les autres. Il y a toujours à apprendre et à inventer, sur bien des plans.
Aimé LEBONhttp://www.blogger.com/profile/00878038497989136917noreply@blogger.comBlogger94125tag:blogger.com,1999:blog-2128013045933653737.post-18437757072126140552023-03-08T20:55:00.000-08:002023-03-08T20:55:42.955-08:00<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 16.0pt;">Étape
26 : Samedi 2 juin 18 : Santiago<o:p></o:p></span></b></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Photo1: à la cathédrale de Santiago, à
l’arrivée de cette Compostelle.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg977qC_If6Iz6jlVu0mHhwO4y9L3BAdkMhIxiAr4cZePDH8Y3VlhdXLWsoQSyEMSS36xYpNcdt_UC1rs04XBMc9G0pvl_WInqLT0VdE2sSbL_VX4onkZdPMqB-v5FpJyWEHTVpLj3KM03nJGWGFdyxoVWInkoggh-_j0XhMGputaAOAo3YRk1sJ2wB/s400/Santiag11a.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="300" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg977qC_If6Iz6jlVu0mHhwO4y9L3BAdkMhIxiAr4cZePDH8Y3VlhdXLWsoQSyEMSS36xYpNcdt_UC1rs04XBMc9G0pvl_WInqLT0VdE2sSbL_VX4onkZdPMqB-v5FpJyWEHTVpLj3KM03nJGWGFdyxoVWInkoggh-_j0XhMGputaAOAo3YRk1sJ2wB/s320/Santiag11a.jpg" width="240" /></a></span></div><span style="font-size: medium;"><br /> </span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Il n’y a pas de petite étape, dans le sens
de plus facile que d’autres ; sur le Camino Francés il y a toujours des
pitons à franchir, et à l’approche de Santiago, le terrain est plus que
vallonné – il y a même une bonne petite montée dans les bois. La température
aujourd’hui est bien meilleure, et la pluie a fait un petit essai mais elle n’a
pas eu la force d’aller plus loin. L’affluence sur le chemin est multipliée par
2. Au fur et à mesure que je me rapprochais de l’arrivée les pèlerins sortaient
de partout – il est vrai que pour beaucoup, à l’avant-dernière étape les
pèlerins se rapprochent le plus près possible de Santiago afin d’arriver le
plus frais possible du but final, et de pouvoir ainsi disposer de beaucoup plus
de temps à la cathédrale.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Photo2: à l’intérieur de la cathédrale, le
sacré…<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;"> </span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXfp-jSua-RLm19y3f2d_mvIA7aqMmnaLFpVXtbCELFvsfwz0krp40V5_nbhlgbdngkmoDOkx0l2y62O8c5VPsOIWYT2aYsMMpJU2zGpeJVTZQOJv8v2zaP-5NHXyQkiRefp5X-URYSSSoHr2iq4yP4TT1LrEtCsXBzK7yWrK34c0sIYxX5MVuIUpR/s400/Santiago3a.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="368" data-original-width="400" height="294" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXfp-jSua-RLm19y3f2d_mvIA7aqMmnaLFpVXtbCELFvsfwz0krp40V5_nbhlgbdngkmoDOkx0l2y62O8c5VPsOIWYT2aYsMMpJU2zGpeJVTZQOJv8v2zaP-5NHXyQkiRefp5X-URYSSSoHr2iq4yP4TT1LrEtCsXBzK7yWrK34c0sIYxX5MVuIUpR/s320/Santiago3a.jpg" width="320" /></a></span></div><span style="font-size: medium;"><br /></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Après un certain bon temps dans ce haut
lieu religieux, je suis remonté vers mon habitation (réservation sur mon
portable), des pèlerins qui finissaient leurs épreuves et que je croisais me
disaient bonjour avec un grand sourire. Il m’arrivait aussi de reconnaitre
certains visages que j’avais entraperçus auparavant.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">En ce samedi 2 juin 18, je me suis aussi
préoccupé de mon logement et du billet de train pour sortir d’Espagne lundi,
par le train des pèlerins – le dimanche étant réservé à une visite plus
approfondie de la cathédrale.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal"><span style="font-size: medium;">Photo3: dans le train des
pèlerins pour sortir d’Espagne.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;"> </span></span></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjf30ebmPPuYiww_8ryp_xUquPs5DzxHXf9Nh8_kiW4lKBmVO7EzDdOZEzr4KLEgTkanDejRtxTw2CzI9RXD2rxclwHXD1YjkqM5dlOWlft8_jCgosYwntXnrOhNMb3xwTrXYCrIN78fhHpL1J48Tg--gyrZJm-FV7VIIf7d7oSqx9VfEkzII1KtBmN/s400/Santiago4a.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="368" data-original-width="400" height="294" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjf30ebmPPuYiww_8ryp_xUquPs5DzxHXf9Nh8_kiW4lKBmVO7EzDdOZEzr4KLEgTkanDejRtxTw2CzI9RXD2rxclwHXD1YjkqM5dlOWlft8_jCgosYwntXnrOhNMb3xwTrXYCrIN78fhHpL1J48Tg--gyrZJm-FV7VIIf7d7oSqx9VfEkzII1KtBmN/s320/Santiago4a.jpg" width="320" /></a></span></b></div><b><span style="font-size: medium;"><br /></span></b><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b><span style="font-family: "Times New Roman", serif;">Notes
générales espace-temps</span></b><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"> :<o:p></o:p></span></span></p>
<p><span style="font-size: medium;"><span style="text-align: justify;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">C’est extraordinaire comment le courant
passe aussi entre pèlerins en dehors du chemin proprement dit : Michel et
Mamet dans le train des pèlerins ; le jeune gars avec qui j’ai discuté en
à peine 2 minutes sous une pluie battante en sortant de la gare de Hendaye sac
au dos, et qui me disait qu’il allait à Irún à pied – c’est lui qui m’a interpellé
comme si nous nous connaissions depuis de longues dates. Il a pris le trottoir
de droite et moi celui de gauche – j’allais à un petit hôtel situé à peine à
100 m ; lui, il devait marcher pendant 10 bonnes minutes pour repasser la
frontière et trouver un hôtel à Irún. J’ai lui ai dit que j’avais déjà fait
cette expérience en 2 014, et qu’il avait toutes les chances de trouver
là-bas un bon lit pour la nuit. Nous nous sommes dit bonne continuation, à
distance. Et cela me rappelle ce qui s’est passé en ce même lieu, et
pratiquement dans les mêmes conditions en 2 014 avant de prendre le train
pour Paris, j’avais passé la nuit à Irún après avoir fait le trajet aller-retour à Hendaye, et je fus interpellé par un pèlerin qui avait connu aussi des
difficultés pour se loger dans le coin après la sortie d’Espagne après son
pèlerinage.</span></span> </span></p>Aimé LEBONhttp://www.blogger.com/profile/00878038497989136917noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2128013045933653737.post-62389390043400966172023-02-15T04:51:00.000-08:002023-02-15T04:51:56.222-08:00<p> <br /></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;">Étape
25 : Vendredi 1<sup>e</sup> juin 18 :
O Pedrouzo, 19 km</span></b><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Il y avait une belle ambiance sur le
chemin, disons une excitation bien perceptible chez les pèlerins, quelles que
soient les variations dans les formes de ce pèlerinage : les petites
bandes de jeunes Espagnol(e)s et aussi de bien d’autres nationalités qui
dévalent les pentes gaiement ; les pèlerins d’un certain âge et
certainement d’un bon niveau social, bien propres sur leurs personnes comme si
c’était le premier jour de leur marche qui affichent leur bonheur de terminer
cet engagement ; les vieux briscards qui se mettent aussi dans l’ambiance
pour être dans les premiers aux gîtes basiques de façon à choisir un un bon lit
dans les dortoirs. Et participent aussi à cette ambiance celles et ceux qui ont
fait des réservations, qui se font transporter leurs sacs et qui n’emportent en
chemin qu’un minimum. Toutes les formes de pèlerinage sont respectables. Et
ceux que l’on rencontre sont tous des pèlerins ! Il est vrai aussi que le
final tant attendu est pour le lendemain, sur la place de la cathédrale, à
Santiago de Compostelle.<o:p></o:p></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVl6TmnRPEoivpVhLP_Rx8LV3bJlZXyT0em8qsL03bAan1-vIsL3vqrrM9Q6lejBZYTSrLhMaraI0sZ3GCe3HKNfOBIcL40JUdD_NJJgVXy5ZlvnW9DMQkcXxPcLRcJf6qfsh2eyBg_qep0UvLgkyYDr8h2E2g-zdmOKT7jgNI-iyMwZkPmq91znTu/s400/Pedrouzo22.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="322" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVl6TmnRPEoivpVhLP_Rx8LV3bJlZXyT0em8qsL03bAan1-vIsL3vqrrM9Q6lejBZYTSrLhMaraI0sZ3GCe3HKNfOBIcL40JUdD_NJJgVXy5ZlvnW9DMQkcXxPcLRcJf6qfsh2eyBg_qep0UvLgkyYDr8h2E2g-zdmOKT7jgNI-iyMwZkPmq91znTu/s320/Pedrouzo22.jpg" width="258" /></a></span></div><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Le gîte municipal : Je suis sans le
dortoir A, au rez-de-chaussée où il y a des groupes de lits (6) autour de
petits couloirs. Il faut donc préparer et étaler ses affaires, les ranger pour
être pratique, et bien organiser l’espace lit pour la nuit : la serviette
de toilette et un minimum pour un passage rapide aux lavabos au bout du
lit ; un petit paletot pour se couvrir si un déplacement dans la nuit est
inévitable. Le sac-à-viande est toujours apprécié. Pour moi, mes papiers et
divers outils sont dans mon chapeau placé près de ma tête (lampe, GSM,
lunettes, etc.) pour le cas où j’aurais à partir subitement et à emporter
l’essentiel. Et le plus important, pour tous les occupants : un bon
sommeil ! Et c’est ce que l’on remarque en se déplaçant la nuit pour un
petit besoin naturel.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZ6XgWHPT6i-0stiHkkOdv83Aq8R0wgfZfx98PoNf0WUyigAP2BX9vBitVkav1mQzhtfc3D0rQl7o_B1mCNxsmrjdI7YIDQIULSzOlWQncLbOOOTNvTW6xaaYlev-G6ndKj522wAuvbOKFuc3Sv_S3treCtLUDCRQxVIi5s4vYzkeD9sufhRJWiWEA/s500/Pedrouzo44.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="375" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZ6XgWHPT6i-0stiHkkOdv83Aq8R0wgfZfx98PoNf0WUyigAP2BX9vBitVkav1mQzhtfc3D0rQl7o_B1mCNxsmrjdI7YIDQIULSzOlWQncLbOOOTNvTW6xaaYlev-G6ndKj522wAuvbOKFuc3Sv_S3treCtLUDCRQxVIi5s4vYzkeD9sufhRJWiWEA/s320/Pedrouzo44.jpg" width="240" /></a></span></div><span style="font-size: medium;"><br />J’ai eu à gérer un ronfleur d’à-côté qui
finalement l’a fait lui-même en se retournant naturellement. Et se réveiller
parmi les premiers pour entre autres ne pas avoir à faire la queue aux
toilettes. Partir au petit matin après avoir mangé un bout de pain sec et bu de
grandes gorgées d’eau. Et continuer à entretenir « le regard de
l’Indien » pour vérifier que l’on n’a rien oublié sur place.<o:p></o:p></span><p></p>
<p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><o:p><span style="font-size: medium;"> </span></o:p></span></p>Aimé LEBONhttp://www.blogger.com/profile/00878038497989136917noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2128013045933653737.post-84292223643935480012023-02-04T21:55:00.001-08:002023-02-04T21:59:17.463-08:00<p> </p><p class="MsoNormal" style="mso-hyphenate: auto; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto; text-align: justify; text-autospace: ideograph-numeric ideograph-other;"><span style="font-size: medium;"><b><span style="font-family: "Times New Roman", serif;">Étape 24 : jeudi 31 mai
18 : Arzua ~ 30 km</span></b><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="mso-hyphenate: auto; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto; text-align: justify; text-autospace: ideograph-numeric ideograph-other;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">J’ai particulièrement souffert dans
cette longue étape : des petits ennuis intestinaux au cours de la nuit,
mais qui ne m’ont pas empêché de bien dormir, et musculaires au niveau du bas
du dos pendant la marche ensuite. Et d’une petite pluie qui ne savait pas
elle-même si elle devait bien tomber ou s’arrêter. Sans compter des nouveautés
de terrain dans une nouvelle arrivée d’étape par rapport à ce que j’ai retenu
de 2 014 et de 2 018.<o:p></o:p></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEja5Waycg2iDcbNaDpG5DFYLWaH_7fxXApuflNxHdWvVOB0EkVy3nEQ1CqRp0sdgxfzykTuSWhrOae1ZDJz7aYc8nb_izbv3OwXizHlo5jUekb8ck0JuN7SQ2Jo6dA2JDiZZN5EYEIbja2GuCJKlOewsAZ85LM8x20nTOTrDDSwq5fvzc3tEL2ARHjQ/s400/Arzoua722.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="368" data-original-width="400" height="294" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEja5Waycg2iDcbNaDpG5DFYLWaH_7fxXApuflNxHdWvVOB0EkVy3nEQ1CqRp0sdgxfzykTuSWhrOae1ZDJz7aYc8nb_izbv3OwXizHlo5jUekb8ck0JuN7SQ2Jo6dA2JDiZZN5EYEIbja2GuCJKlOewsAZ85LM8x20nTOTrDDSwq5fvzc3tEL2ARHjQ/s320/Arzoua722.jpg" width="320" /></a></span></div><p></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-left: 35.4pt; mso-hyphenate: auto; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto; text-align: justify; text-autospace: ideograph-numeric ideograph-other; text-indent: -35.4pt;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"> De bon matin, après avoir passé une assez bonne nuit
quand même – j’ai pris dans un bar proche de l’albergue un bon petit déjeuner.
Dès la sortie de cette ville, j’ai commencé à ressentir une gêne au bas du dos,
et à droite – sur le chemin de Compostelle, des petites douleurs ou simplement
des gênes musculaires apparaissent ici ou là et disparaissent quand le corps
est bien échauffé. Mais, cette fois-ci, bien plus loin, à l’approche de Melide,
cette douleur est devenue bien présente et bouleversante, si bien que je me
suis posé la question si je ne devais pas m’arrêter pour cette journée. Cela me
torturait même : ah ! si je pouvais tomber tout de suite sur une
albergue ! – cette réflexion me tenait dans la petite route qui va jusqu’à
l’église, et le balisage indique bien que je devais tourner à gauche un peu
avant cette place pour continuer normalement l’étape. Et je savais que très
bientôt je devais plonger dans une vaste et belle vallée où vraisemblablement
il n’y a pas de logement pour se reposer sérieusement en cas d’aggravation de
cette douleur qui était de plus en plus présente. Mais je me suis dit : un
pèlerin ne renonce pas comme ça !<br /></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifUS2WvFiAWifsGpysCy_Mtw7uHpzyOD28DB7r0dFOWukD1AAlcY7ZjmP-GV7_maeppNz5dIgSt-Dn2IY3AMmvAb-RMyNz9wb_FGvnbZoYDidllru0afw7-n3RxVBTuPAWsORKZrjB-Qr_ld_XA5_sxMPnvHIgyZtj0md9C1s9cFBYejWGRgIaXKw5/s500/Arzoua71.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="461" data-original-width="500" height="274" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEifUS2WvFiAWifsGpysCy_Mtw7uHpzyOD28DB7r0dFOWukD1AAlcY7ZjmP-GV7_maeppNz5dIgSt-Dn2IY3AMmvAb-RMyNz9wb_FGvnbZoYDidllru0afw7-n3RxVBTuPAWsORKZrjB-Qr_ld_XA5_sxMPnvHIgyZtj0md9C1s9cFBYejWGRgIaXKw5/w295-h274/Arzoua71.jpg" width="295" /></a></span></span></div><span style="font-size: medium;"><br /><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><o:p></o:p></span></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-left: 35.4pt; mso-hyphenate: auto; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto; text-align: justify; text-autospace: ideograph-numeric ideograph-other; text-indent: -35.4pt;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;"> Et dans cette belle vallée, sous un beau soleil, j’ai
souffert, mais pour moi, il importait d’en sortir et de retrouver la route à
grande circulation après une belle pente dans le terminus, un véritable test de
forme. L’objectif était donc de quitter ce paysage, encore fallait-il pouvoir
monter cette terrible côte qui permet de retrouver le petit village en haut, et
ainsi de pouvoir contacter un médecin – il y a un petit bar juste en haut où il
y a la possibilité de prendre quelque chose et d’essayer de se reconstituer,
douleurs pas ! J’ai commandé un grand thé et une grosse part de gâteau.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-left: 35.4pt; mso-hyphenate: auto; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto; text-align: justify; text-autospace: ideograph-numeric ideograph-other; text-indent: -35.4pt;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Le pèlerin ne se résigne pas, j’ai remis mon sac mais
avec quelques difficultés tout en me disant qu’un peu plus bas il y a des
maisons où s’il le faut je pourrai demander de l’aide… et appeler peut-être une
ambulance selon l’évolution de cette douleur.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="margin-left: 35.4pt; mso-hyphenate: auto; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto; text-align: justify; text-autospace: ideograph-numeric ideograph-other; text-indent: -35.4pt;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Et difficile à le faire croire : en à peine 100 m
sur un trottoir bien fait, tout d’un coup je me suis dit : mais tu ne
souffres plus ! Il ne fallait surtout pas déposer le sac mais continuer
très lentement, et rester encore plus à l’écoute de mon corps. Un nouveau
constat s’imposait après une bonne centaine de mètres : je n’avais plus
aucune douleur. Je n’ai jamais autant écouté mon corps, attendant à chaque
seconde une réapparition de cette douleur. J’ai réussi à atteindre Arzoua… et
je suis entré dans la première albergue que j’ai trouvée. En restant concentré,
à l’écoute de mon physique, et ce jusque pendant le temps de la douche. Quel
bonheur ! je ne ressentais plus rien… Si bien que je me suis dit : tu
continues à faire comme d’habitude… et je suis passé au premier bar rencontré
pour prendre une grande bière et un bon sandwich.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="mso-hyphenate: auto; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto; text-align: justify; text-autospace: ideograph-numeric ideograph-other;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidyLU6p7zav_Hh6CZjdqxJ0J6fKpS3M9Wn6sg_5VBTvVtJ0y2nDrrs0bOO50Rp5mBWyk17YKrZXrLV6fWhnpaLwvjDSvZQFX7SRR6B7vG-B2mfHGWBVTmSv87iSdupMsyHejvEaJ8f6vJ9ZzTEG2pegJ8kkTILfuMn7v_rzp6HN0m_otNAGCA-F6Y4/s500/Arzoua7.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="461" data-original-width="500" height="295" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEidyLU6p7zav_Hh6CZjdqxJ0J6fKpS3M9Wn6sg_5VBTvVtJ0y2nDrrs0bOO50Rp5mBWyk17YKrZXrLV6fWhnpaLwvjDSvZQFX7SRR6B7vG-B2mfHGWBVTmSv87iSdupMsyHejvEaJ8f6vJ9ZzTEG2pegJ8kkTILfuMn7v_rzp6HN0m_otNAGCA-F6Y4/s320/Arzoua7.jpg" width="320" /></a></div><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;"> <o:p></o:p></span></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="mso-hyphenate: auto; mso-margin-bottom-alt: auto; mso-margin-top-alt: auto; text-align: justify; text-autospace: ideograph-numeric ideograph-other;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Arzua, qui me semblait être une
petite bourgade il y a quelques années est aujourd’hui une assez grande ville
avec des constructions nouvelles et une belle route pour y entrer – ce n’est
plus l’arrivée de 2 014 et 2 018. Et un peu plus tard, je n’ai fait
que regretter le grand restaurant où j’ai mangé en 2 014 et en 2 018.
Il pleuvait légèrement sous un petit vent constant et froid ; je suis
entré dans la première albergue sur le côté de la route où je marchais, juste à
côté du bar-restaurant – au moins je n’aurai pas à me déplacer pour me
ravitailler, étant donné le temps. Il me restait plus que deux étapes pour
finir mon 3e Camino Francés. Mais, pendant la nuit, je m’appliquais à bien
écouter mon corps, pour détecter la moindre douleur. La suite a été d’un bon
naturel…, à deux jours de Santiago !</span><span style="font-size: 16pt;"><o:p></o:p></span></span></p>Aimé LEBONhttp://www.blogger.com/profile/00878038497989136917noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2128013045933653737.post-58622451193279163532023-01-29T19:48:00.000-08:002023-01-29T19:48:31.055-08:00<p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Étape
23 : mercredi 30 mai 18 : Palas de Rei : 25 km<o:p></o:p></span></span></b></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQY4eaJBoWqUjZHXaY0IonSPGaS1M-uw2UXUkxmzm9CHnzp_1PWiHpDH87fljNz7SXgCf51aZWcToyZfCuBDeA0YaX5BE_iNLwQeWkenmkOaqmUK-pYQPSs2mpmCnmRPBnzeW_dpmBBNoaZBIW15W9dIXwVx0yXippSELU3oly0zgMsSz82BM7rfT0/s400/Palas%20de%20rei0333.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="300" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgQY4eaJBoWqUjZHXaY0IonSPGaS1M-uw2UXUkxmzm9CHnzp_1PWiHpDH87fljNz7SXgCf51aZWcToyZfCuBDeA0YaX5BE_iNLwQeWkenmkOaqmUK-pYQPSs2mpmCnmRPBnzeW_dpmBBNoaZBIW15W9dIXwVx0yXippSELU3oly0zgMsSz82BM7rfT0/s320/Palas%20de%20rei0333.jpg" width="240" /></a></span></div><span style="font-size: medium;"><br />Difficile quand même, plus par le passage
sur pas mal de pitons de la région dans la première moitié du parcours, et dans
la deuxième par une approche ressentie comme interminable, surtout dans le
final par une longue en descente. <o:p></o:p></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Après un bon petit-déjeuner dans le
premier bar ouvert de Portomarin, presque en face du gîte où j’ai passé une
bonne nuit, il n’y avait pas à se tromper dans l’approche de la rivière et son
franchissement sur une longue passerelle – question de ne pas perdre du temps
au départ de cette étape – pour attaquer ensuite une longue montée à travers
des paysages variés (des petits bois, des zones cultivées, de la forêt
entretenue, et le plus souvent sur des petites routes asphaltées passant par de
petites zones habitées). Dans cette première partie j’ai été doublé par
plusieurs groupes, marchant à la belle allure de sportifs accomplis, mais sans
qu’il s’en ait suivi d’une quelconque modification de mon propre rythme. <o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxwE2lXkR6xrIp2cjbEuycf15TqgDx7IDLyIMdalfw2pAj3Ckym8rW7l12jqaXuFs6PmAjsdDghwjAPeNcNB3nt6JXrFEWO_jn_kwJcNVyEKm5qfBv_d4HfSw3aSkn68aKt4Ovyvd5A0hAx2EljLKBUMpcMJhSFZg44m2O7cUio4EaWdu8yTT5pd2-/s500/Palas%20de%20rei02.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="415" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhxwE2lXkR6xrIp2cjbEuycf15TqgDx7IDLyIMdalfw2pAj3Ckym8rW7l12jqaXuFs6PmAjsdDghwjAPeNcNB3nt6JXrFEWO_jn_kwJcNVyEKm5qfBv_d4HfSw3aSkn68aKt4Ovyvd5A0hAx2EljLKBUMpcMJhSFZg44m2O7cUio4EaWdu8yTT5pd2-/s320/Palas%20de%20rei02.jpg" width="266" /></a></span></div><span style="font-size: medium;"><br />Au fil du temps, j’étais toujours dans la
recherche au loin des premiers toits de Palas de Rei, mais il m’arrivait aussi
de me demander un court moment si ce final ne s’éloignait pas au fur et à
mesure que j’avançais. Descendre, ça fatigue aussi ! Toutes les régions du
monde se développent aussi, d’une façon ou d’une autre, aux alentours des
agglomérations dont la fréquentation augmente de plus en plus : dès que
j’ai vu les premiers toits de Palas de Rei, je me suis dit : ça y est,
c’est fini !<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Et je ne vais pas
tarder à me retrouver au près de l’albergue municipale. Et bien non ! Il y
a eu un développement de constructions aux alentours de cette ville que j’ai
connue en 2 011 et en 2 018, dans des zones périphériques qu’il a fallu
traverser avant de s’approcher sérieusement de l’arrivée.<o:p></o:p></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Deux autres pèlerins étaient déjà sur
place et attendaient l’ouverture de ce gîte que j’ai apprécié en 2 018 – et il
a fallu gérer encore pas mal de temps avant que les enregistrements des
pèlerins arrivés sur place ne se fassent.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Et dans cette ville, j’ai été surpris par
un temps froid et venté qui casse un peu l’ambiance … et ce d’autant qu’il a
fallu attendre l’arrivée de la responsable pour s’y installer avant d’envisager
un classique petit tour dans certains commerces… et particulièrement de repérer
des coins pour bien manger.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><o:p><span style="font-size: medium;"> </span></o:p></span></p>Aimé LEBONhttp://www.blogger.com/profile/00878038497989136917noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2128013045933653737.post-14459066599244048322023-01-20T20:19:00.001-08:002023-01-22T20:06:48.891-08:00<p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">L'étape de Portomarin</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Gérer l’approche de la pluie, manger avant
de partir, et rester les bras ouverts pour tout prendre en considération.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgByKy9hkB5ZqFJXkDIbu9lmpqFRu2DKFoMG6PFdj9S-BXg3-95Nli6nEnvVv-_3IrycAp9yrXxXdUqQTYpfmghOkK8jZofyv_YpgQ_srwFT6I75qZ06Ui_JN9dDpNBnsXHRm_VxQ2DHZ6gtoKk9-IceU77JeGndEaS4vKeRC0DQC91VDW6jNjEBSMw/s2304/Portomarin55.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1728" data-original-width="2304" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgByKy9hkB5ZqFJXkDIbu9lmpqFRu2DKFoMG6PFdj9S-BXg3-95Nli6nEnvVv-_3IrycAp9yrXxXdUqQTYpfmghOkK8jZofyv_YpgQ_srwFT6I75qZ06Ui_JN9dDpNBnsXHRm_VxQ2DHZ6gtoKk9-IceU77JeGndEaS4vKeRC0DQC91VDW6jNjEBSMw/s320/Portomarin55.jpg" width="320" /></a></span></div><span style="font-size: medium;"><br />21,5 km. <o:p></o:p></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Je suis parti de Sarria sous une petite
pluie, et avec sur l’estomac la poignée de pistaches grillées que j’avais
encore dans mon sac, et quelques bonnes gorgées d’eau – dans mes souvenirs, je
ne devais pas tarder à trouver un bar ouvert sur le chemin. <o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Ce fut loin d’être le cas : j’ai dû
marcher plus de 2 heures avant de trouver un tel bar. Et il y avait déjà une
petite foule sur place, 7 pèlerins devant moi dans l’attente d’être servis,
dans la salle toutes les places assises étaient occupées, et dehors sur la
terrasse pas mal de consommateurs alors qu’il y faisait froid et que j’arrivais
tout chaud de la marche. Tout le monde mangeait gros et bien – pour mon
compte : un grand thé vert, une part de gâteau et un bon verre d’oranges
pressées. En partant, j’ai bien remarqué que les sacs posés à l’extérieur et le
long du mur (à l’abri de la petite pluie qui insistait toujours) faisaient une
longueur et une largeur du bâtiment). <o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">La pluie qui avait compris qu’elle n’était
pas la bienvenue s’est arrêtée peu après la reprise de la marche. L’estomac
bien calé, je suis donc reparti d’un bon pied d’autant que le paysage traversé
était d’une belle nature.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">J’avais bien en tête une idée du terrain
quelque peu avant l’arrivée ; mais sur le concret, dans un long plateau, je
trouvais que la fameuse rivière à traverser sur un beau pont avant de monter
dans la ville d’arrivée tardait à se présenter. Petite modification par rapport
aux deux précédents passages : la jonction avec la grande route se fait
un peu plus bas que lors de mes deux derniers passages. <o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPr50kb-X433Hpk9Rr64t4ctazgp0KHJ8EADPEj3eTwEwd3LkDDRRXI3BdTY1fKOXOHNQj3L-XG6NU4_GYbCExzkiQCSRs9sftaSCQ0lG7QFUOYG6kjUFNrNUv_c6XjXV4aWBHrTBEhp3FEkJdmtHnn8h_C6AFGjAeGlF--PuQ_EWYyL7v4MEa6L3f/s400/Portomarin321.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="373" data-original-width="400" height="298" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPr50kb-X433Hpk9Rr64t4ctazgp0KHJ8EADPEj3eTwEwd3LkDDRRXI3BdTY1fKOXOHNQj3L-XG6NU4_GYbCExzkiQCSRs9sftaSCQ0lG7QFUOYG6kjUFNrNUv_c6XjXV4aWBHrTBEhp3FEkJdmtHnn8h_C6AFGjAeGlF--PuQ_EWYyL7v4MEa6L3f/s320/Portomarin321.jpg" width="320" /></a></span></div><span style="font-size: medium;"><br />Le fameux escalier qui mène presque à
cette arrivée était bien là et m’invitait toujours à compter ses marches avant
de faire la dernière petite côte qui mène vraiment à cette petite ville. Et je
l’ai refait sérieusement mais je ne retrouve aucune trace sur mon carnet de
marche – j’ai beau chercher dans tous mes carnets, je ne retrouve pas ce nombre
– y compris sur Internet, sans doute un des petits côtés mystérieux de
Compostelle ? Une invite à y revenir ?<o:p></o:p></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">L’objectif principal était comme
d’habitude de filer au plus vite pour retrouver le gîte municipal qui se trouve
presque au bout du village – et, sur place, il a fallu attendre encore pas mal
de temps avant son ouverture.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Cette fois-ci j’ai dû aller presque au
fond du dortoir pour choisir mon lit – près de l’entrée, les lits sont vraiment
les uns sur les autres.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">La priorité en ce début d’arrivée était de
faire une petite lessive pour profiter du soleil qui resplendissait encore. Et
avant d’aller manger quelque chose dans un bar tout près du refuge ! Je
devais aussi, parmi les priorités, acheter une petite couverture pour compléter
quelque peu ce qui est généralement mis à la disposition des arrivants dans les
albergues.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIh1hA2wRBSortpI6zsHzZazzhiXiL9Vz_7H0UVBihKExfmyiavnR9CLTqF4Q9jNhC4ZnBkk6wkqqxEqnHCVt-VTAfkVqgnAO9IBAdkQNJYJ8hgU0O_jTR0QtHDbLyQcJTLulXI6Fjzyt_F7RVIUuS3vU1Jv-qAFAm2SI3xS4Cr3feAbbyuZ1ejZMv/s500/Porto%20marin1.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="367" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiIh1hA2wRBSortpI6zsHzZazzhiXiL9Vz_7H0UVBihKExfmyiavnR9CLTqF4Q9jNhC4ZnBkk6wkqqxEqnHCVt-VTAfkVqgnAO9IBAdkQNJYJ8hgU0O_jTR0QtHDbLyQcJTLulXI6Fjzyt_F7RVIUuS3vU1Jv-qAFAm2SI3xS4Cr3feAbbyuZ1ejZMv/s320/Porto%20marin1.jpg" width="235" /></a></span></div><span style="font-size: medium;"><br />Portomarin est une belle petite ville, et
pendant toute l’après-midi les pèlerins ont continué à arriver. Beaucoup de
jeunes et aussi de très âgés (hommes et femmes) ; qu’est-ce que cela doit
être au summum de la saison ?<o:p></o:p></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIoI6b2VUXTvgjuhDs7Q7NNmNX3Oatx1rMuLzy_aaRBNcyINzru2kvBS22VjVFqI_jYq-kuhOZK9nvGraO9vaJ_V9vd9NmBnaMHxgnUEGG92FhbAPkKwohTgAHMfzA6CXtx_ojzyVkGUrS1OXFHbV0ysivCStpIcYjRHWVXDSydaRAvcxInLjVF1Z2/s401/Porto%20marin31221.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="401" data-original-width="379" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIoI6b2VUXTvgjuhDs7Q7NNmNX3Oatx1rMuLzy_aaRBNcyINzru2kvBS22VjVFqI_jYq-kuhOZK9nvGraO9vaJ_V9vd9NmBnaMHxgnUEGG92FhbAPkKwohTgAHMfzA6CXtx_ojzyVkGUrS1OXFHbV0ysivCStpIcYjRHWVXDSydaRAvcxInLjVF1Z2/s320/Porto%20marin31221.jpg" width="302" /></a></span></div><span style="font-size: medium;"><br />Le gîte municipal était plein à
craquer ; et pendant la nuit j’ai eu droit à un petit concert de ronfleurs
– mais j’ai noté quand même que ces ronfleurs-là savaient aussi se mettre sur
le côté pour arrêter de jouer trop longtemps de leur instrument favori et
naturel pendant la nuit. <o:p></o:p></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Très bons souvenirs de cette étape.</span><span style="font-size: 16pt;"><o:p></o:p></span></span></p>Aimé LEBONhttp://www.blogger.com/profile/00878038497989136917noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2128013045933653737.post-3223796345903377382023-01-11T20:06:00.000-08:002023-01-11T20:06:53.863-08:00<p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b><span style="font-family: "Times New Roman", serif;">Étape
21 : Lundi 28 mai 18</span></b><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"> <b style="mso-bidi-font-weight: normal;">: Sarria,
21,5 km</b><o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Une étape marquée pour bien plus de la
moitié du parcours par le froid, un brouillard intense voire une petite pluie
qui a nécessité en plusieurs fois la sortie du poncho. Le soleil a quand même
fait une timide apparition en fin d’après-midi, ce qui m’a permis de faire
sécher à peu près des chaussettes au gite. <o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtsnGRONfRVphPw3tXYSqUHPeL6nR7sy6LnspPCCco_F0IJb7w8XF8tBOXKV01NFYJIWkyITkzldn0YYipiUNRMBXLjVUlq0feI1_EIkvoMP6DOQjCjU-OIZtFO-qk8adqoxjP7YCEa01TDzM-FrBMiooDFcb0VvkkSQMFHyJTVxhE62zxTHnl5bkl/s500/Sarria66.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="461" data-original-width="500" height="295" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgtsnGRONfRVphPw3tXYSqUHPeL6nR7sy6LnspPCCco_F0IJb7w8XF8tBOXKV01NFYJIWkyITkzldn0YYipiUNRMBXLjVUlq0feI1_EIkvoMP6DOQjCjU-OIZtFO-qk8adqoxjP7YCEa01TDzM-FrBMiooDFcb0VvkkSQMFHyJTVxhE62zxTHnl5bkl/s320/Sarria66.jpg" width="320" /></a></div><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Et puis, cette longue traversée de la
ville de Sarria, en fin d’étape, pour retrouver cette partie où se concentrent
en quelque sorte pas mal de pèlerins en raison du nombre de bars et de
restaurants, et d’albergues – voir photos.<br /><br /><o:p></o:p></span></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Donc le gîte habituel où, comme dans les
passages précédents, en 2 011 et 2 015, presque à la fin de la
traversée de cette ville, j’ai été le premier à m’inscrire, au pied des
escaliers de la dernière montée pour quitter cet endroit tant prisé par les
pèlerins, en raison des possibilités offertes pour se restaurer et bien se
reposer. Voir photo.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Comme lors de mes précédents passages je
suis allé à une banque toute proche de mon arrivée pour avoir un peu de liquide
à un distributeur. Avoir des liquidités sur soi est important, pour faire face
à toutes sortes de petits achats, indispensables au cours de l’étape, y compris
pour se faire plaisir, et après l’arrivée d’étape.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_jEZzMuac-Eapvl_rKU-bq5tSfV6YoxKXhP76HKU99yj84phlSe1dy5_zMbCZphGfPpJKEyrZDfDfd4724QKOt7x9JyAmKuKWrX4zzhP7qljNO7qfzNIWZSZn0eqiRA5-R8KMNTPCAjfAN7N6hrG-yMIusJGNeKX2ycivzFUF6oF7XtWPoRHi4CA_/s400/Sarria880.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="361" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi_jEZzMuac-Eapvl_rKU-bq5tSfV6YoxKXhP76HKU99yj84phlSe1dy5_zMbCZphGfPpJKEyrZDfDfd4724QKOt7x9JyAmKuKWrX4zzhP7qljNO7qfzNIWZSZn0eqiRA5-R8KMNTPCAjfAN7N6hrG-yMIusJGNeKX2ycivzFUF6oF7XtWPoRHi4CA_/s320/Sarria880.jpg" width="289" /></a></span></div><span style="font-size: medium;">Au retour de la traditionnelle visite de
la sortie du lieu d’arrivée, question aussi de voir s’il n’y a pas eu de
modifications par rapport au dernier passage, j’ai rencontré la jeune Emma qui
allait encore plus loin que Sarria alors que moi je venais de me payer un gros
sandwich au jambon et à la tomate et une grande bière. Elle allait poursuivre
son chemin, sans doute avait-elle réservé un gîte pas trop loin – ce qui ne l’a
pas empêchée d’échanger avec moi un bon bout de temps alors que nous étions
proches de la fin de journée – Voir photo.<o:p></o:p><br /></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">J’ai fait comme d’habitude une petite
reconnaissance pour sortir de la ville, pour le cas où il y aurait eu des
changements, question de ne pas perdre de temps en quittant la ville le
lendemain. <o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Pour une fois, dans ce gîte de Sarria, où
j’étais à un 3<sup>e</sup> passage et généralement plus que calme, ma nuit a
été troublée par des ronfleurs qui se sont mis en concert pendant un moment, et
même en relais, pour nous faire écouter leurs « musiques nocturnes ».
Une nuit quand même globalement reposante !<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal"><o:p><span style="font-size: medium;"> </span></o:p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjB7m26oJyAbPXA-yItGvcpJYAz5a7Qw0ZwRdftkbyRlztTYSKPpTG8n25TCp81oIXtRftWJJL5eAes6DA8uQcIyrQY_7VjpwyXxbByXdvFqN7SYYhZfJgmm3482T6IP0OBUQ5PwXPAgZaBn7leMM2Ms_hoziQ9cG3MDO9easRZBGZCcjioUyLE0xdv/s532/Sarria884.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="532" data-original-width="400" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjB7m26oJyAbPXA-yItGvcpJYAz5a7Qw0ZwRdftkbyRlztTYSKPpTG8n25TCp81oIXtRftWJJL5eAes6DA8uQcIyrQY_7VjpwyXxbByXdvFqN7SYYhZfJgmm3482T6IP0OBUQ5PwXPAgZaBn7leMM2Ms_hoziQ9cG3MDO9easRZBGZCcjioUyLE0xdv/s320/Sarria884.jpg" width="241" /></a></div><p></p>Aimé LEBONhttp://www.blogger.com/profile/00878038497989136917noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2128013045933653737.post-69189455198907760352023-01-04T03:59:00.000-08:002023-01-04T03:59:06.522-08:00<p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><a name="_Hlk123737331"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Étape 20 : Dimanche 27 mai 18 : Triacastela<o:p></o:p></span></span></b></a></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="mso-bookmark: _Hlk123737331;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Je devais couper
un peu cette étape, mais les hébergements à mi-parcours ne me plaisaient pas
dans les petites villes, je me suis donc « taper » les 31 km prévus.
Plus un ratage de borne au prix de 2,5km de descente, et autant pour remonter
au point de décrochage du balisage, ce qui fait que j’ai eu à gérer une étape
de 36 km. <o:p></o:p></span></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="mso-bookmark: _Hlk123737331;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Rien à regretter,
c’est aussi ça le chemin ; et j’ai eu à l’arrivée une albergue
« toute fraîche » à côté du restaurant connu depuis les deux derniers
passages, en 2 011 et 2 015. Et j’ai fait la connaissance d’un pèlerin
réunionnais au restaurant, le soir – nous avons diner ensemble, en nous
racontant nos expériences sur le chemin.<o:p></o:p></span></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="mso-bookmark: _Hlk123737331;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Cette étape, au
départ de Ruitelan (un petit village au pied de la montée d’O Cebreiro), je la
connais, elle restera bien calée dans ma mémoire ; elle est longue, mais
je ne me voyais pas gîter à O Cebreiro, où il fait très froid la nuit, et où il
y a un trop petit espace à visiter, à découvrir, si ce n’est un très bon et
large coup d’œil sur les environs.<o:p></o:p></span></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="mso-bookmark: _Hlk123737331;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;"></span></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjOuhPBwStQh4068RAowPThN7bTtVik03gj8Y9YzaUJnqwfdZL6uDXRgK6hRSdYSopgObHxWi9Ci_s-Y77EY7Ssodz8vu7g_jX7dD_fDxIuXaVZZCsbQqYbvp-v5LYH-roC0e0dekS9uGgbAa13Q9ZCnXkXak172EMTOUeIseWbYAb0lPhfwSO3gjLQ" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="400" data-original-width="355" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjOuhPBwStQh4068RAowPThN7bTtVik03gj8Y9YzaUJnqwfdZL6uDXRgK6hRSdYSopgObHxWi9Ci_s-Y77EY7Ssodz8vu7g_jX7dD_fDxIuXaVZZCsbQqYbvp-v5LYH-roC0e0dekS9uGgbAa13Q9ZCnXkXak172EMTOUeIseWbYAb0lPhfwSO3gjLQ" width="213" /></a></span></div><span style="font-size: medium;"><br />C’était donc
Triacastela, au bas de cette descente d’ensemble, avec quelques petits pitons à
gravir, bien que je sache que l’arrivée se fait attendre sur un tel terrain.<o:p></o:p></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="mso-bookmark: _Hlk123737331;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Bien entendu, la
montée vers O Cebreiro m’est apparue plus longue que d’habitude ; il m’arrivait
de deviner le petit village derrière une rangée d’arbres, mais en me
rapprochant, je découvrais qu’il y a toujours une autre belle montée derrière
ces arbres.<o:p></o:p></span></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="mso-bookmark: _Hlk123737331;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Il n’y a pas de
passage à ce sommet sans un bon tour au bar, qui est toujours bien fréquenté ;
et c’est là qu’il faut se sustenter avant de poursuivre son chemin sur les deux
autres tiers du parcours.<o:p></o:p></span></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="mso-bookmark: _Hlk123737331;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;"></span></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRA9XwDiVSQzQQzJ6DuZRKzn6P2CXY5aLID_A-_zLe9PZLnO1UpmHA3gLP1zv1pTJLLvq-I3JsydXf2zQzECs0DPvvx8hUrjZWqyt6pjEB8Q4qaOPvtLlJDzJZeOdAWc81AeRdgVGPpJzXvgMLz3cNv4fGPq5sOQyUZhU8rN-qmPAM7QzZinT7YcMb/s400/Triacastela222.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="302" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRA9XwDiVSQzQQzJ6DuZRKzn6P2CXY5aLID_A-_zLe9PZLnO1UpmHA3gLP1zv1pTJLLvq-I3JsydXf2zQzECs0DPvvx8hUrjZWqyt6pjEB8Q4qaOPvtLlJDzJZeOdAWc81AeRdgVGPpJzXvgMLz3cNv4fGPq5sOQyUZhU8rN-qmPAM7QzZinT7YcMb/s320/Triacastela222.jpg" width="242" /></a></span></div><span style="font-size: medium;"><br />Dans le 2<sup>e</sup>
tiers, après un passage à l’Alto de San Roque, où une grande statue de pèlerin
continue de résister au vent en tenant son chapeau, j’arrive donc devant le
vrai mur à gravir à l’Alto do Poio, un test véritable test de forme à la
condition de ne pas s’arrêter – pour se motiver il suffit de penser qu’au
sommet il y a un bon bar où les pèlerins se restaurent avant d’entamer la
dernière partie où la tendance générale est à la descente mais avec une bonne
partie sur des transversales qui permettent de passer d’un petit relief à un
autre en suivant la LU 651 avant de de plonger vraiment sur Triacastela.<o:p></o:p></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="mso-bookmark: _Hlk123737331;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Mais bien avant,
c’est dans une partie où le chemin emprunte carrément une grande route que
j’arrive à une belle plaque qui indique clairement que le camino passe sur la
droite par une petite route qui descend… à côté, un couple d’éleveurs s’occupe
de leurs vaches dans un pré. J’ai vu tout de suite dans ma mémoire la petite
route qui ramène vraiment les marcheurs à l’arrivée. Je demande aux
éleveurs : c’est bien le camino ! ils acquissent. Et me voilà
descendant en marchant au milieu de cette petite route, pré et vaches à droite
et petits bois à gauche, en chantant à pleine voix… mais au bout d’une assez
longue descente, j’entends un gros bruit de moteur derrière moi. Je me range
sur la gauche de la route pour laisser passer le véhicule. Mais je remarque que
si le bruit d’un moteur est toujours là, je ne vois toujours pas passer le
véhicule n’arrive à ma hauteur. Je me retourne et je vois qu’un gros tracteur
qui alors s’avance très lentement vers moi ; et une fois vraiment à ma
hauteur, le chauffeur se penche et me fait signe en bougeant l’index de gauche
à droite… et qui finit par me dire, et en le répétant : pas camino
ici ! Il me désigne ensuite la région sur ma gauche, mais tout à fait en
haut. A force de geste, je lui demande si je ne peux pas le rattraper plus bas
mais en continuant dans cette voie. C’est alors un non catégorique.<o:p></o:p></span></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="mso-bookmark: _Hlk123737331;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Je me suis trompé.
Il ne me restait plus alors qu’à remonter… j’ai dû descendre un bon 2,5 km, il
me fallait donc remonter autant. La première tendance était de le faire
rapidement, mais j’ai réussi à me convaincre qu’il n’était pas question de
rattraper quoique ce soit en vitesse, mais de faire cette remontée en soufflant
bien. Et je ne cessais de me répéter : j’ai bien vu la plaque ; j’ai
bien entendu les éleveurs me dire que c’était bien le chemin. Presque au bout
de cette remontée, il ne me restait plus qu’un petit virage à passer avant de
faire les 100 m pour arriver à la plaque, tout en me répétant que mes yeux et
mes oreilles ne pouvaient pas m’avoir trompé à ce point, et qu’il y avait
quelque chose à éclaircir. Tout d’un coup, je vois un sac à dos qui à distance
coupe cette petite route pour s’engager dans les herbes au bord de cette petite
route. J’accélère le pas… et je fini par voir dans ces grandes herbes une borne
de 50 cm de hauteur presque complètement cachée par la nature. Je ne l’avais
pas vue en descendant ? Et, cette fois encore, qui sait si je l’aurais vue
si un pèlerin n’avait pas emprunté ce petit sentier devant mes yeux. C’est le
bon Dieu qui me l’a envoyée pour me remettre sur le Camino. <o:p></o:p></span></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="mso-bookmark: _Hlk123737331;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">J’ai donc repris
le sentier indiqué qui longe la grande route à mi-hauteur pour la rattraper un
peu plus loin. Et j’ai continué encore pendant une bonne demi-heure avant de
retrouver la petite route qui descend vraiment à Triacastella. <o:p></o:p></span></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="mso-bookmark: _Hlk123737331;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Ma mémoire m’avait
joué un tour, et cette erreur a eu un prix : au lieu de 31 km prévus dans
cette longue étape, j’ai dû me taper un 35 – 36 km. Une autre déception
m’attendait à l’arrivée. J’avais décidé d’aller dans la même albergue que lors
de mes deux précédents passages, mais sur place l’hospitalière à mon arrivée
m’a déclaré : c’est complet ! Mais elle m’a indiqué un autre gîte à
50 m à peine, juste à côté d’un restaurant. De nos jours, les gîtes ne se
remplissent pas au gré des arrivées de pèlerins, même pour des basiques à 10-12
euros, mais par des réservations. Ce qui fait aussi que le gros des marcheurs
arrive aussi alors que la nuit est presque rentrée… et que moi je suis déjà au
restaurant avec un lit garanti pour la nuit. Les temps changent, il faut s’y
adapter.<o:p></o:p></span></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="mso-bookmark: _Hlk123737331;"><span style="font-size: medium;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; font-family: "Times New Roman", serif; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCiGSR_YVHsn9_EdwW9uG8kStgl15KypQdU4KXjbqAU3ABsfVlx0wZAN0w_o2eVseiKCUvAFhO9p7mmk1zXiOMolJFrCwiqyO3DlnEk42eJzIhgqfHxXWZJuEXsspdbOj4fqKWSEJQle4SaqGoE3WYynP6J4kKB9WK4qt3a9SPVQ1a4k3nhQV5fgbx/s400/Triacastela442.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="368" data-original-width="400" height="294" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCiGSR_YVHsn9_EdwW9uG8kStgl15KypQdU4KXjbqAU3ABsfVlx0wZAN0w_o2eVseiKCUvAFhO9p7mmk1zXiOMolJFrCwiqyO3DlnEk42eJzIhgqfHxXWZJuEXsspdbOj4fqKWSEJQle4SaqGoE3WYynP6J4kKB9WK4qt3a9SPVQ1a4k3nhQV5fgbx/s320/Triacastela442.jpg" width="320" /></a></span></div><span style="font-size: medium;"><br /><span style="font-family: Times New Roman, serif;">On n’a jamais fini
d’apprendre… j’ai l’habitude de partir très tôt le matin. Mon sac presque fait,
j’ai décidé de faire un tour à l’extérieur pour essayer d’évaluer le temps qui se
fera dans la journée en jetant un œil sur tout le ciel. Et lorsque j’ai voulu
rentrer, j’ai vite compris que la porte d’accès du gîte ne peut pas s’ouvrir de
l’extérieur sans une clé. Heureusement qu’il y avait un autre pèlerin qui se
chaussait non loin de cette porte d’entrée, mais à l’intérieur du bâtiment – il
avait saisi la situation dans laquelle je me trouvais, et m’a ouvert cette
porte d’entrée toute en rigolant. Rien n’est figé dans la vie, c’est aussi un réapprentissage sur les Chemins de Compostelle.<o:p></o:p></span></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="mso-bookmark: _Hlk123737331;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><o:p><span style="font-size: medium;"> </span></o:p></span></span></p>Aimé LEBONhttp://www.blogger.com/profile/00878038497989136917noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2128013045933653737.post-48096300849695924532022-12-28T21:21:00.000-08:002022-12-28T21:21:15.752-08:00<p><b style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: large;">Étape
19 : Samedi 26 mai 18 : Ruitelan</span></span></b></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Le gîte: </span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgn24pgZdowQvDS9cpZTLY7xL-0GRaJ8DL29LI67RUnAfi7eEiYrDnP8PE2UeGW6ZT1vx1hc-_5H9K23ni5d7iFMNy7nl2zY7kd6LsNglL4coqfZoQ0g8-awNJZcAi4omTgXRgeaforlk6MibHJRtQbWws9tGobFtkF0XZ8UxRIu_oH0zgROBOfZ68D/s400/Ruitelan211.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="300" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgn24pgZdowQvDS9cpZTLY7xL-0GRaJ8DL29LI67RUnAfi7eEiYrDnP8PE2UeGW6ZT1vx1hc-_5H9K23ni5d7iFMNy7nl2zY7kd6LsNglL4coqfZoQ0g8-awNJZcAi4omTgXRgeaforlk6MibHJRtQbWws9tGobFtkF0XZ8UxRIu_oH0zgROBOfZ68D/s320/Ruitelan211.jpg" width="240" /></a></span></span></div><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;"><br /></span></span><p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: Times New Roman, serif;">Un bon 27 km. Je ne voulais pas comme en
2 014 après Cacabelos refaire la route des Vignes que j’ai jugée peu
intéressante, mais après une belle départementale – le chemin a changé aussi –,
j’ai suivi un semblant de balisage qui m’a fait quitter la route, pour une bonne
balade dans des champs, qui ressemble bien à une partie de la route des vignes,
qui est bien longue aussi, alors que j’étais avec deux autres pèlerins qui eux
ont continué sur la départementale, qui m’a mené Villafranca del Bierzo,
pratiquement sans avoir vu une balise. En tout cas, dans ce coin, les
responsables de balisage ne savent peut-être pas l’importance des balises de
confirmation. D’ailleurs dans cette ville, au creux d’une vallée, où j’ai pris
un bon petit déjeuner, j’ai rencontré un groupe de personnes qui semblait
s’occuper du balisage dans la ville elle-même, je me suis arrêté pour leur dire
les manquements y compris dans cet espace, mais comme je ne parle pas
l’espagnol, je ne suis pas sûr que mon message ait eu toute sa portée. Mais je
crois qu’ils ont à peu près saisi ce que je voulais leur dire.<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Le reste du chemin est sans problème. Mais
c’est dans l’approche de Vega de Valcarce que tout a changé ; et ce qui
m’a surpris aussi c’est le nombre d’albergues dans ces nouvelles parties. <o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;">
</p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0TTpqmiDe3eS51d90U8oaC0R9fIzHRgDHqjDDHdkrgOi4q2d_nWqb9Q1002FRY8a1We9XHF3oXro1cfpOGDPz0bgod7uYhQsPJCsAVBSoee12xcQq8HyT5ki7FNM8kjPp-5893XHGSCf-kZZXTxrNv_-bSvAnFj-wiO4xMleWAysbHlZId9Owl-r5/s400/Ruitelan4441.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="300" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj0TTpqmiDe3eS51d90U8oaC0R9fIzHRgDHqjDDHdkrgOi4q2d_nWqb9Q1002FRY8a1We9XHF3oXro1cfpOGDPz0bgod7uYhQsPJCsAVBSoee12xcQq8HyT5ki7FNM8kjPp-5893XHGSCf-kZZXTxrNv_-bSvAnFj-wiO4xMleWAysbHlZId9Owl-r5/s320/Ruitelan4441.jpg" width="240" /></a></span></div><span style="font-size: medium;"><br />Finalement, j’ai continué jusqu’à Ruitelan
comme lors des deux chemins précédents, et là encore l’approche du final a
aussi changé un peu. Je suis encore arrivé parmi les premiers à l’albergue de
ce jour où j’ai encore apprécié l’accueil et les services (diner et petit
déjeuner, entre autres) de l’hospitalier. Sans compter le bar d’en face qui ne
cesse de vous tendre les bras pendant le séjour. Voir photo.</span><span style="font-size: 16pt;"><o:p></o:p></span><p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br /></p>Aimé LEBONhttp://www.blogger.com/profile/00878038497989136917noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2128013045933653737.post-88077667092585113462022-12-19T20:01:00.000-08:002022-12-19T20:01:18.382-08:00<p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Étape
18 : Vendredi 25 mai 18 : Cacabelos<o:p></o:p></span></span></b></p>
<blockquote style="border: none; margin: 0 0 0 40px; padding: 0px;"><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEi9ap5zLO70c6XYzO_M_3IZVYzjRTjpo7XY_u_0SV1ONVY-DX-wPO1_VBTNwRe1YOu3hos5QRNErAr65wnm3Q2VA4FvN4mz7KzN3Ky_kAGiDUFpl5EnqmtJ-F4ILnexqxt_eohDviaw4tiHjamBeSDhjf-sEK0IsxhwrgJnvsuB-YTaEMyylTaV2oS0" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="368" data-original-width="400" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEi9ap5zLO70c6XYzO_M_3IZVYzjRTjpo7XY_u_0SV1ONVY-DX-wPO1_VBTNwRe1YOu3hos5QRNErAr65wnm3Q2VA4FvN4mz7KzN3Ky_kAGiDUFpl5EnqmtJ-F4ILnexqxt_eohDviaw4tiHjamBeSDhjf-sEK0IsxhwrgJnvsuB-YTaEMyylTaV2oS0" width="261" /></a></span></div><p></p></blockquote><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"></span><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;"><br />Dans cette étape, il y a eu la suite de la
descente quelque peu désertique jusqu’à Molinaseca, mais le paysage ne tarde
pas à devenir plus boisé et plus riche, un peu comme si la nature s’est mieux reconstituée
dans cette partie. Le marcheur passe d’un fond de ravine à un autre ; la
nature boisée présente différentes faces au fur et à mesure de cette descente.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Ce paysage n’était pas une découverte pour
moi, il n’y a pas eu de surprise, mais il faut dire que j’en étais aussi à
décortiquer ce que je voyais au fur et à mesure bien qu’en avançant dans cette
descente, j’avais un peu l’impression que la première partie habitée qui ne
devait pas tarder à apparaître se faisait quelque peu attendre. <o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Si la dernière fois j’avais trouvé cette
petite ville de Molinaseca en pleine campagne bien attirante – j’avais pris un
thé et un croissant dans un petit bar pratiquement à l’entrée de cette partie
habitée, bien éclairée et bien fréquentée à une heure matinale, mais cette
fois-ci j’avais l’impression que cette ville était quelque peu en
perdition : pratiquement pas de lumière dans l’espace public, bar fermé… Une
impression de sècheresse et d’abandon. La dernière fois, cette albergue
toujours en vue de la grande route à la sortie de la ville était bien plus
qu’animée. <o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Puis ce fut la longue approche de
Ponferrada où à l’entrée de cette grande ville il y a encore des imprécisions
dans le balisage ; et enfin dans le dernier tiers de parcours de cette
étape une petite pluie s’est mise dans la partie, et ce jusqu’à l’arrivée. Les
prévisions étaient surtout très pessimistes pour le lendemain. J’avais vraiment
tous les sens en éveil, ce qui fait que cette fois-ci, je décortiquais un peu
plus les kilomètres du chemin.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgXnPuIku02ixsyVard3c0odlogOpvvefe3PB_0fusBjXkDGCLNld6Fi0SpWwnY-_u_pT4MtdIQ068157YrmWJWPKvAdoPFdONCpGAfq9fy_hmV7aCwochelz2MaQucdmRFqLSnI-KT9OQmpFuGtkb6iHmghectF2dgrFMambz2ZleSmGez5cRFg8GV" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="316" data-original-width="500" height="202" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgXnPuIku02ixsyVard3c0odlogOpvvefe3PB_0fusBjXkDGCLNld6Fi0SpWwnY-_u_pT4MtdIQ068157YrmWJWPKvAdoPFdONCpGAfq9fy_hmV7aCwochelz2MaQucdmRFqLSnI-KT9OQmpFuGtkb6iHmghectF2dgrFMambz2ZleSmGez5cRFg8GV" width="320" /></a></span></div><span style="font-size: medium;"><br /><b>Photo: l'approche de Cacabelos, en 2 011</b>. J’ai bien apprécié la suite du parcours
après Ponferrada. Une belle nature, un beau temps. J’étais constamment dans
l’attente de l’entrée dans cette ville d’étape, et je commençais par caler dans
ma mémoire la traversée assez longue de cette ville d’arrivée et retrouver
pratiquement à la sortie l’albergue que j’avais appréciée lors de mes passages
en 2 011 et en 2 014.<o:p></o:p></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Et, bien avant, il y a eu un moment de
grandes émotions quand je suis arrivé sur la petite place où se trouve un hôtel
dans lequel un pèlerin réunionnais a fini ses jours sur cette terre. Bien
entendu, dans ces conditions, le pèlerin ne peut que se mobiliser sur le moment
pour essayer de deviner, de mieux saisir, les derniers instants de ce pèlerin.
Ce dernier a dû recevoir un bel accueil de la part du Seigneur après avoir
quitté notre Terre.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjkABnzEinlqr0Ca2HUgGAL2_wSlJ3MfuT_uKKuXNqPWLdLQi3l4lRIqnt3-L1HMeVY_wXx9u3Q_5J-O1VWBYvR0G5eTYqBmZq92wtHduOKW5yFDjs_c75mhv3auipbUwLy7jueagMWBh3o40Nluv0jvJG6g9ZgJU86Glp4c1x-ipYqfgImfrOUhu3K" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="500" data-original-width="425" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjkABnzEinlqr0Ca2HUgGAL2_wSlJ3MfuT_uKKuXNqPWLdLQi3l4lRIqnt3-L1HMeVY_wXx9u3Q_5J-O1VWBYvR0G5eTYqBmZq92wtHduOKW5yFDjs_c75mhv3auipbUwLy7jueagMWBh3o40Nluv0jvJG6g9ZgJU86Glp4c1x-ipYqfgImfrOUhu3K" width="204" /></a></span></div><span style="font-size: medium;"><br />Cette fois-ci, je n’ai pas bien apprécié
ce grand refuge fait de petits boxes à deux lits même si les douches
et les sanitaires en général sont toujours au top. Même si le toujours bon
sommeil du pèlerin balaye vite une impression de pas terrible. Et surtout après
un bon repas ! C’est l’attente de l’étape du lendemain qui prend le
dessus, et qui en quelque sorte remobilise, réconforte.</span><span style="font-size: 16pt;"><o:p></o:p></span><p></p>Aimé LEBONhttp://www.blogger.com/profile/00878038497989136917noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2128013045933653737.post-9149890893157247822022-12-13T19:59:00.000-08:002022-12-13T19:59:39.543-08:00<p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: "Liberation Serif", serif;">Étape
24 : mercredi 24 mai 18 : Riego de Ambros<o:p></o:p></span></b></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Liberation Serif", serif;">Je suis parti très tôt du gîte de
Rabanal, avec deux petits biscuits sur l’estomac pour attaquer les différentes
côtes à travers de petites forêts – et il n’y a pas de vraies variations de la
pente pour espérer une bonne récupération dans le mouvement. Et arrivé presque
au sommet je tombe sur un petit commerce offrant entr’autres des petits
déjeuner. Je me suis alors vraiment fait plaisir.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Liberation Serif", serif;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDMM7gD-kN7k3yKwntW1HnrJSe72LAanxW5WDorJN97fratA6KjkZjTHWwZ6sMKbiDJQEudZrnr47_sRnc0J_4gfjE2rxlN-GTewTgIs0bl1yJNg8wXLloKEe4A9SPX_e7WFXmqPnxxx-xjXdawSlrhYAbTpDdnIHEv8Fpnif8fwtahLVQ5qIK6x62/s400/Riego%20de%20ambros4444.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="368" data-original-width="400" height="294" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgDMM7gD-kN7k3yKwntW1HnrJSe72LAanxW5WDorJN97fratA6KjkZjTHWwZ6sMKbiDJQEudZrnr47_sRnc0J_4gfjE2rxlN-GTewTgIs0bl1yJNg8wXLloKEe4A9SPX_e7WFXmqPnxxx-xjXdawSlrhYAbTpDdnIHEv8Fpnif8fwtahLVQ5qIK6x62/s320/Riego%20de%20ambros4444.jpg" width="320" /></a></div><br />La pente s’assouplit vite pour arriver à
Cruz de Ferro – pour me rendre compte comme lors de mes deux précédents
passages que les pèlerins sont nombreux à s’arrêter dans une atmosphère bien
particulière : prières, et surtout prises de moultes photos pour fixer
l’événement. Il y a bien une pénétration de cette atmosphère particulière et ce
quel que soit le niveau de pratique religieuses de ces marcheurs pèlerins.<o:p></o:p><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Liberation Serif", serif;">Pour moi, le plus important était fait,
il ne me restait plus qu’à descendre vers l’arrivée de cette étape – j’ai un
peu trop tendance à penser qu’une descente n’est pas fatigante, le Chemin ne
rate pas l’occasion de me rappeler le contraire, surtout dans les parties
pierreuses. Et à mi-pente, je n’ai pas oublié de manger mon sandwich.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Liberation Serif", serif;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiw7qsvzhPHcetYh5V6WT9qg9Djo5cRWKngXmSAxyNjhHXRuSnoZ2S-t19_lmP9vOHg98SloKs4Hve2gjrQCTiZts0PHJbUIHq12Dwzw6Sxbk88dNZn2bdBM0PF6m9VWxVyCMRWLGWceSd8i1nk6nQ-M3CTlqPpFEN7MzqUS5bi4tk7QDa2yOOsjDXR/s400/Riego%20de%20ambros3333.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="389" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiw7qsvzhPHcetYh5V6WT9qg9Djo5cRWKngXmSAxyNjhHXRuSnoZ2S-t19_lmP9vOHg98SloKs4Hve2gjrQCTiZts0PHJbUIHq12Dwzw6Sxbk88dNZn2bdBM0PF6m9VWxVyCMRWLGWceSd8i1nk6nQ-M3CTlqPpFEN7MzqUS5bi4tk7QDa2yOOsjDXR/s320/Riego%20de%20ambros3333.jpg" width="311" /></a></div><br />C’est dans la première partie de cette
longue descente que j’ai retrouvé le couple de Vietnamiens rencontré dans
l’étape d’Astorga. Et j’ai fait un arrêt pour manger mon sandwich, et gérer mon
avance, car à continuer dans le même rythme j’aurai à laisser pas mal de temps
s’écouler à l’arrivée avant l’ouverture du refuge à Riego de Ambros.<o:p></o:p><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Liberation Serif", serif;">J’ai dû gérer pas mal de temps avant
l’arrivée du gérant du gîte retenu. Le soleil tapait dur, il faisait chaud, et
il a fallu chercher un peu d’ombre, et ce d’autant qu’il n’y a pas grand’chose
à visiter dans cette petite localité. J’ai été le premier à m’installer dans le
dortoir, et comme lors des précédents passages, j’ai pris une couchette au ras
du plancher du dortoir qui est à l’étage, et relativement proche des
sanitaires.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Liberation Serif", serif;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrS1CNrM4M_wRTVsMAqzV6XwzhbQnFwdTSltuuV7TW2lrirc4r_NxUuzvD66iQ-O2pBLzpNj3dh-xeNxYF7UCqSFJTgwsSlvKXYqQ4_lckGF5vehDZdBslTY3d5qMs24DOvOcMnyjc4k4l8qETI8E4GmNPQNTMfPvb9By826ynM92M3HZo12_9kSul/s500/Riego%20de%20ambros22.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="447" data-original-width="500" height="286" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgrS1CNrM4M_wRTVsMAqzV6XwzhbQnFwdTSltuuV7TW2lrirc4r_NxUuzvD66iQ-O2pBLzpNj3dh-xeNxYF7UCqSFJTgwsSlvKXYqQ4_lckGF5vehDZdBslTY3d5qMs24DOvOcMnyjc4k4l8qETI8E4GmNPQNTMfPvb9By826ynM92M3HZo12_9kSul/s320/Riego%20de%20ambros22.jpg" width="320" /></a></div><br />Le repas préparé par le responsable était
de qualité, il y avait de quoi caler de bons appétits. Et à mon retour, j’ai eu
une certaine surprise de voir que des voisins s’étaient installés en face de ma
couchette. Et bien installés : un couple de jeunes, vraisemblablement des
Japonais, et qui avaient pris des dispositions particulières : à deux, et
sur la même couchette ; des vêtements ont été tendus de façon à décourager
des regards indiscrets, sans compter un système d’éclairage particulier du nid
d’amour. Pendant tout mon séjour, je n’ai pas vu les visages de ces deux-là, ni
entendu leurs voix. Une très grande discrétion. Que demande le peuple ! Et
pendant le temps de préparation pour mon départ, c’était toujours le grand
silence. Le bel amour sur un chemin de Compostelle !<span style="font-size: 16pt;"><o:p></o:p></span><p></p>Aimé LEBONhttp://www.blogger.com/profile/00878038497989136917noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2128013045933653737.post-40047114689603247422022-12-08T21:01:00.000-08:002022-12-08T21:01:22.434-08:00<p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: "Liberation Serif", serif;">Étape
22 : Mardi 23 mai 18 : Rabanel del Camino</span></b><span style="font-family: "Liberation Serif", serif;"> : </span><o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Liberation Serif", serif;"><span style="font-size: medium;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiryXSn-T6kcm-xIop6xI9rc50yylFETJK8AUyaSU7Qv0tQbM0QyoNaFQ6GURpmuPomypdA09vXEjAlxSLAmCix7jxcvCj8UW-7U70LmNqCgXqM3mjq9-tBILit8YdQvLF2uZ02Zib2LEpId7dqwYFeIhkpOElPbtD5osp7lhhHrp58-0RRQgZzIjTZ/s400/Rabanel%20del%20Camino1234.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="360" data-original-width="400" height="288" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiryXSn-T6kcm-xIop6xI9rc50yylFETJK8AUyaSU7Qv0tQbM0QyoNaFQ6GURpmuPomypdA09vXEjAlxSLAmCix7jxcvCj8UW-7U70LmNqCgXqM3mjq9-tBILit8YdQvLF2uZ02Zib2LEpId7dqwYFeIhkpOElPbtD5osp7lhhHrp58-0RRQgZzIjTZ/s320/Rabanel%20del%20Camino1234.jpg" width="320" /></a></span></div><span style="font-size: medium;"><b>Photo: l'approche de Rabanal, en 2 011</b><br />Je n’ai jamais vu une telle affluence sur
le Camino, à 17 heures les pèlerins arrivaient et remplissaient les dernières
places dans dans l’albergue que je n’avais pas prévue au départ de cette étape.
En principe, ce devait être une longue marche en ce jour, avec toute
l’ascension qui mène à la Cruz de Ferro. Et qu’ensuite j’aurais fait la
descente qui suit jusqu’à Riego de Ambros.<o:p></o:p></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Liberation Serif", serif;"><span style="font-size: medium;">Il faisait encore sombre lorsque j’ai
quitté Astorga ; pas grand monde dans les rues. à la fin de cette
agglomération, un grand bonheur alors que le jour se levait à peine, et que
j’allais prendre la montée qui mène au sommet de cette montagne, plus
exactement à la Cruz de Fero, un lieu plus que symbolique, je suis tombé sur
une boulangerie qui donne la possibilité de se faire servir un petit déj. Je me
suis bien calé l’estomac avant d’attaquer cette belle montée.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Liberation Serif", serif;"><span style="font-size: medium;">La pente est moyenne, avec des petits
raidillons qui sont de véritables tests pour la forme physique. Le premier
point attendu, compte tenu du souvenir de mon passages en 2 011 et
2 014 est bien sûr El Ganso – un peu désolé de voir que de l’extérieur ce
sont toujours de vieux entourages en bois qui vraiment ne laissent pas deviner
que les équipements de cette albergue sont plus que corrects. Et à ce point de
passage, en levant la tête on voit bien que tout le reste n’est que montées à
travers des petites forêts avant d’arriver à la Cruz de Fero, et de basculer
ensuite dans la descente qui même à Riego de Ambros (le but de cette étape au
départ.<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Liberation Serif", serif;"><span style="font-size: medium;">Photo: </span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdZG5LHdxPoxBcazOmft0FUZ6gJIpuVj0Jj8frRXGRXAIQDMdNHQEkE7-mReSglfAxz39cpYjjERiGeZp8nfJfUwAFl8dhnqgz_YTg-ud_o5GO0MsZdDjZ4DbnTDKRsf9kPIXz0WU8E8K0k1w63NX24FAc33EsE9wu-xZQUGX1reK3S9gNC_maOunx/s500/Rabanel%2022.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="457" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdZG5LHdxPoxBcazOmft0FUZ6gJIpuVj0Jj8frRXGRXAIQDMdNHQEkE7-mReSglfAxz39cpYjjERiGeZp8nfJfUwAFl8dhnqgz_YTg-ud_o5GO0MsZdDjZ4DbnTDKRsf9kPIXz0WU8E8K0k1w63NX24FAc33EsE9wu-xZQUGX1reK3S9gNC_maOunx/s320/Rabanel%2022.jpg" width="292" /></a></span></div><span style="font-size: medium;"><b>Photo: devant l'albergue</b></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Liberation Serif", serif;"><span style="font-size: medium;">Et je me suis retrouvé devant une
intersection qui m’invitait à Rabanel del Camino dans le sens de la route
jusqu’ici empruntée – Je n’étais pas encore au sommet de ce village où se
trouve toute une structure d’accueil dans laquelle je me suis arrêté en
2 014 pour prendre un remontant. Et à droite dans l’intersection un
regroupement de maisons avec un bar restaurant et un petit hôtel – et c’est
alors qu’une dame assise devant un petit bâtiment m’a invité dans son albergue.
Elle insista pour que je visite ses installations, dont un espace à l’extérieur
pour faire sécher des vêtements lavés. Ce qui me décida d’arrêter ma marche du
jour à ce point et de m’installer chez elle. Je n’avais pas à bousculer le
temps : au lieu de faire 39 km pour aller jusqu’à Riego de Ambros, je ne
faisais que 20 km, coupant en deux parties l’étape prévue. Me laissant ainsi du
temps pour explorer ce petit coin de montagne et de forêts où jusqu’ici je ne
faisais que passer.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Liberation Serif", serif;"><span style="font-size: medium;">Il était 14 h, lorsque je me suis
installé dans ce coin où il y avait tout ce qui faut pour accueillir le
marcheur : un bon petit dortoir, un bar restaurant tout près du gîte, et à
une cinquante de mètres une zone avec des fils tendus pour faire sécher les
vêtements lavés. <o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Liberation Serif", serif;"><span style="font-size: medium;">Sur un chemin de Compostelle, tout
s’improvise et s’enchaine autour des découvertes au fur et à mesure que l’on
avance, et particulièrement si l’on est à une 2éme passage sur tel ou tel
chemin, et quelles que soient les étapes. Tout est possible sur le Chemin.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Liberation Serif", serif;"><span style="font-size: medium;"><b>Photo: mon lit dans l'albergue</b>. </span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Liberation Serif", serif;"><span style="font-size: medium;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiX_-tVB4hpbGoBP8n6ZlZyCL1w63YZ92NKPxcxH6Rz1f81w0gxz73Tw7PNXhPRObDbMA5r8oEI29c41rP0Y1tXb_ZPpOo7ZqeUf_s13k6tY3J0ZpRg4DG_mpvNfymu8Enzr0p-aMiUpoAE7miVZF_S7I4xxlavc4zyGXneA4HfLp8iR7yTEUQzT4cC/s400/Rabanel334.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="353" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiX_-tVB4hpbGoBP8n6ZlZyCL1w63YZ92NKPxcxH6Rz1f81w0gxz73Tw7PNXhPRObDbMA5r8oEI29c41rP0Y1tXb_ZPpOo7ZqeUf_s13k6tY3J0ZpRg4DG_mpvNfymu8Enzr0p-aMiUpoAE7miVZF_S7I4xxlavc4zyGXneA4HfLp8iR7yTEUQzT4cC/s320/Rabanel334.jpg" width="282" /></a></span></div><span style="font-size: medium;"><br />Je me suis donc m’installé dans le
dortoir, selon une règle qui m’est propre : un lit en bas, le plus près
possible de la porte d’accès (et de sortie), pour pouvoir m’éjecter au plus
vite en cas de problème. Et pour la suite, comme d’habitude, le programme passe
inévitablement par une bonne bière au bar du coin, avant le lavage et
l’exposition des pièces lavées pour le séchage au soleil, et j’ai lancé ensuite
une visite élargie du coin. Sans oublier la prise de photos pour des
communications diverses. <o:p></o:p></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Liberation Serif", serif;"><span style="font-size: medium;">Et en fin de cette journée du 23 mai
2 018, il y eut un bon repas au restaurant juste à côté ; et à mon
retour au gîte, j’ai pu constater que le dortoir était complètement occupé.
Mais une constante, une assurance :<span style="mso-spacerun: yes;">
</span>sur les grands chemins historiques, dans un dortoir il n’y a pas de
bruit la nuit – c’est que le corps privilégie une bonne récupération pour
l’étape du lendemain. Tout prévoir, une leçon de vie sur les chemins de
Compostelle.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Liberation Serif", serif;"><span style="font-size: medium;">Pourquoi ils arrivent si tard ? Et
ce sont des marcheurs avec de gros sacs remplis de vêtements et autres. Pas
seulement des Espagnols qui ont besoin des dernières étapes du Camino pour leur
CV ! mais aussi des Français bien habillés, d’un certain âge, et même bien
pomponnées pour les femmes – qui ne marchent pas sur tout le parcours, et qui
utilisent forcément des taxis et autres transports de bagages – d’ailleurs,
quand je me suis fait inscrire à mon arrivée, il y avait déjà pas mal de sacs
dans les escaliers, leurs propriétaires arrivent ensuite avec du léger. Le
couple de Normands que j’ai rencontré la veille – qui sont dans
l’agroalimentaire – portaient leurs gros sacs.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Liberation Serif", serif;"><span style="font-size: medium;">La Française qui est dans mon dortoir est
depuis des jours et des jours sur la voie du Puy + le Camino. Au cours de la
discussion, cela se voit qu’elle est d’un certain niveau, même si elle est sur
son premier chemin, elle sait déjà ce que c’est que faire un Compostelle.<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Liberation Serif", serif;"><span style="font-size: medium;"><b>Photo: au sommet du petit village.</b></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Liberation Serif", serif;"><span style="font-size: medium;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3SPjLFiP4wd8YzKJt4xdjEFTdqVYtpU1qrvHGuGkz9Q5jLVFlL32lrmBQ4XH4Zl6hesZ7NYYgXFq95vvrwkgnmgTIQxFpEkM4YKnfPY5N9J3zOlAIbR6XUPS_EEDJohyDfle2eohziSGc9iP-9Q8zHOdmE87VfHKb8DDbud62NHU_71aASTH6AIcu/s400/Rabanel1112.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="337" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3SPjLFiP4wd8YzKJt4xdjEFTdqVYtpU1qrvHGuGkz9Q5jLVFlL32lrmBQ4XH4Zl6hesZ7NYYgXFq95vvrwkgnmgTIQxFpEkM4YKnfPY5N9J3zOlAIbR6XUPS_EEDJohyDfle2eohziSGc9iP-9Q8zHOdmE87VfHKb8DDbud62NHU_71aASTH6AIcu/s320/Rabanel1112.jpg" width="270" /></a></span></div><span style="font-size: medium;"><br />J’ai cru percevoir la prétention de
certains Nordiques – il est vrai que ce sont d’excellents marcheurs – qui
affichent parfois un air supérieur, pour ne pas dire des positions de classe –
il est vrai qu’ils viennent aussi avec « leurs vieilles poules ». Je
n’écarte pas l’idée que cette appréciation est superficielle, mais rien qu’à
voir leurs apparences et certaines attitudes dans le bar-restaurant, je peux
aller jusqu’à dire que c’est une « clientèle » différente. Il n’est
pas impossible que mon appréciation soit tout simplement fausse, et que ce ne
sont in fine que des pèlerins à leurs manières.</span><span style="font-size: 16pt;"><o:p></o:p></span><p></p>Aimé LEBONhttp://www.blogger.com/profile/00878038497989136917noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2128013045933653737.post-63328984446614176832022-11-29T19:45:00.003-08:002022-11-29T19:45:54.341-08:00<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: "Liberation Serif", serif;">Étape
21 : mardi 22 mai 18 : Astorga</span></b><span style="font-family: "Liberation Serif", serif;"> :</span><o:p></o:p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Liberation Serif", serif;">Petite étape de 14 km, en passant cette
fois par la variante basse (et non pas la haute, celle de Santibáňez de
Valdeiglesias) - <b>voir photo passage en 2 015</b>. </span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; font-family: "Liberation Serif", serif; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzMBv59Gx9YoYe0Lzsg9-fFPK8QvzA1qMsPW1eiSemiqxkXj7XXfzXi5ajyfN0HkTQt9MnBEVYDFT2c2HcUMeNLn2TFW1pgCZnJWjwba3QHybN6jfGjMZRGgdgqgzupdvGA9zLeiGzaXqfvztV2Z44loLnPSHuEivQ65ozz1AuUnVV--Vudrsr3w2H/s400/Astorga555.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="300" data-original-width="400" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzMBv59Gx9YoYe0Lzsg9-fFPK8QvzA1qMsPW1eiSemiqxkXj7XXfzXi5ajyfN0HkTQt9MnBEVYDFT2c2HcUMeNLn2TFW1pgCZnJWjwba3QHybN6jfGjMZRGgdgqgzupdvGA9zLeiGzaXqfvztV2Z44loLnPSHuEivQ65ozz1AuUnVV--Vudrsr3w2H/s320/Astorga555.jpg" width="320" /></a></div><br /><span style="font-family: Liberation Serif, serif;">Et j’ai eu la bonne surprise de voir que ces deux variantes se
rejoignent à La Croix qui domine San Justo de la Vega petit village au pied
d’Astorga. Et la rencontre avec un chanteur guitariste qui s’est posté à La
Croix et à qui j’ai donné 2 € en esquissant des pas de danse à la créole bien
que ce fût sur une musique espagnole – le rythme se rapprochait de notre Sega à
la Réunion. <o:p></o:p></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Liberation Serif", serif;"> </span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIisJDihZuI8-hJpEj8tfd00daD1gl10M0-es25o1gSFSJg0CiFaFujf4AB-J243ECf2IGrdHtdI0wIcT6b_UjI8V-SOIZcNPLVpYdp1YwWeEnYnLIt3Fx2DP3zd1aDiQUPDbPFPnZjhtgKQ3A5ivbTEII6nTYE4DjgbkirRrA5gJtO6N4nhEdN0sa/s400/Astorga111.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="300" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIisJDihZuI8-hJpEj8tfd00daD1gl10M0-es25o1gSFSJg0CiFaFujf4AB-J243ECf2IGrdHtdI0wIcT6b_UjI8V-SOIZcNPLVpYdp1YwWeEnYnLIt3Fx2DP3zd1aDiQUPDbPFPnZjhtgKQ3A5ivbTEII6nTYE4DjgbkirRrA5gJtO6N4nhEdN0sa/s320/Astorga111.jpg" width="240" /></a></div><br /><span style="font-family: "Liberation Serif", serif;"><b>Voir photo de cette croix</b>.</span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Liberation Serif", serif;"> </span><span style="font-family: "Liberation Serif", serif;">Une journée de belles rencontres :
d’abord, pratiquement dès le départ, un couple de Normands avec qui j’ai fait avec
plaisir un tour des questions qui touchent à nos régions d’origine, ensuite
avec un couple de Vietnamiens (la femme parle bien le Français) que d’ailleurs je
voyais régulièrement sur le chemin – eux, c’est sûr, ne se sont pas faits
transportés, et qui étaient à peu près dans le même tempo que moi depuis
plusieurs jours, et enfin un hospitalier de l’albergue de peregrinos San Javier
près de la cathédrale d’Astorga. Un homme quelque peu ronchon - plus peut-être
même lors de la réception des arrivants ; il est vrai que nous étions
plusieurs à être entrés dans cet établissement avant l’heure d’ouverture de ce
gîte, mais la porte était ouverte, et donne accès à une petite salle d’attente.
Avons-nous quelque peu dérangé cet homme ?</span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Liberation Serif, serif;">C’est un grand gîte, d’un certain âge (ce bâtiment, ou du moins une partie, devait loger des religieux à une époque), et
surtout mieux équipé que d’autres bien plus récents en sanitaires, douches et
lavabos, en nombre mais aussi en qualité, est situé au centre-ville, et donc à
portée de tout ce dont les pèlerins ont besoin. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Liberation Serif, serif;">Dans la ville d'Astorga: </span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: Liberation Serif, serif;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1ctPa-rD_xRxmqVv-07qIDHoASlfkUMWdwHybCr0yyBYqJLlk46p-3006HNFsEyyaPF8FvEyk_H6sfV3YFUJs_KKnFGF0eY6swbBQMcQo3HzJS-PoaY2B2JCfmvoOyj8gwFFMi6ZkgpY1_jdBj1aPKyaAGx682GGOg9JpRFepLaIN6b3xUyrsUMVL/s400/Astorga444.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="384" data-original-width="400" height="307" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1ctPa-rD_xRxmqVv-07qIDHoASlfkUMWdwHybCr0yyBYqJLlk46p-3006HNFsEyyaPF8FvEyk_H6sfV3YFUJs_KKnFGF0eY6swbBQMcQo3HzJS-PoaY2B2JCfmvoOyj8gwFFMi6ZkgpY1_jdBj1aPKyaAGx682GGOg9JpRFepLaIN6b3xUyrsUMVL/s320/Astorga444.jpg" width="320" /></a></span></div><span style="font-family: Liberation Serif, serif;"><br /></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Liberation Serif", serif;">Nous avons fini par sympathiser en
quelque sorte après quelques échanges et surtout avoir présenté nos parcours
respectifs sur le chemin de Compostelle. Et c’est tout gentiment qu’il m’a
dit : Aimé, prends ton temps. Il ne faut pas être pressé ; soit
patient, compréhensif ! Mais en moi-même, je veux bien être patient, et
compréhensif, mais à la condition d’être respecté ; et l’hospitalier
grognon ne nous a pas respectés au départ (moi, le couple de vietnamiens et 2
autres).<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: Liberation Serif, serif;">Astorga est un bon point d’étape, un
excellent centre-ville avec tout ce qui
faut pour se ravitailler, s’occuper et se préparer pour l’étape du lendemain.</span></p><div class="separator" style="clear: both; font-family: "Liberation Serif", serif; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCVbXp4DRnYQNZ__jU4QV_SVNwPNRRMv_fYqQpdLHmALd8OeZp1EEAmjWC-PsIrlnqhjR4wt795X1NBbHeemVCoJDgV6xTGw1z-rIRTwZFdKmj_SfVVAY_c-qy5a74cGqp97oxWDevf-5Z6q59JnVe0u9DbNL27CHFSuq4a23POQvuESzPawELh6SF/s400/Astorga333.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="300" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjCVbXp4DRnYQNZ__jU4QV_SVNwPNRRMv_fYqQpdLHmALd8OeZp1EEAmjWC-PsIrlnqhjR4wt795X1NBbHeemVCoJDgV6xTGw1z-rIRTwZFdKmj_SfVVAY_c-qy5a74cGqp97oxWDevf-5Z6q59JnVe0u9DbNL27CHFSuq4a23POQvuESzPawELh6SF/s320/Astorga333.jpg" width="240" /></a></div><br /><span style="font-family: Liberation Serif, serif;"><o:p></o:p></span><p></p>
<p> </p>Aimé LEBONhttp://www.blogger.com/profile/00878038497989136917noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2128013045933653737.post-67489619364598674492022-11-22T22:12:00.001-08:002022-11-22T22:17:27.326-08:00<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7WkghxVd-kQAoqs0J91zRwP3wBeRsxLdQrc6WbYgdGxe24oZpZ5uXNGzUNAI_2JcGliye99hnKjjdF8uW5hH9QVC7kTG9EbDOyMYcwawHMPUB9zgINwwfGe7GSInGZJvMYQNw0SjkCZ-HF7nNEH4st_YVk_XA_C1ms02f9hzNVWBRCt1SGaUxFzup/s400/Hospotal3333.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="368" data-original-width="400" height="294" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh7WkghxVd-kQAoqs0J91zRwP3wBeRsxLdQrc6WbYgdGxe24oZpZ5uXNGzUNAI_2JcGliye99hnKjjdF8uW5hH9QVC7kTG9EbDOyMYcwawHMPUB9zgINwwfGe7GSInGZJvMYQNw0SjkCZ-HF7nNEH4st_YVk_XA_C1ms02f9hzNVWBRCt1SGaUxFzup/s320/Hospotal3333.jpg" width="320" /></a></div><br /> <p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 107%;"><span style="font-size: medium;">Hospital de Orbigo<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 107%;"><span style="font-size: medium;">Au sortir de l’albergue
de La Virgen, je n’avais pas vraiment arrêté le but de l’étape du jour. Ce qui était
sûr, c’est que cette fois-ci je ne passerai pas par Santibanez de
Valdéiglesias, question de varier un peu, quand c’est possible, l’itinéraire de
2 011 et de 2 014. Je me disais alors que tout dépendra de
l’enchainement de plusieurs étapes qui suivent habituellement.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 107%;"><span><span style="font-size: medium;">Dès le départ, au sortir
de cette ville, comme je m’y attendais d’ailleurs, j’ai eu quelques doutes
quant au balisage – le positif, c’était la rencontre avec un couple de
Vietnamiens peu après le départ, et se trouvaient devant les mêmes
interrogations. Finalement, tout s’est bien passé ; ensemble nous avons fini
par retrouver un balisage correct et stable, mais je ne suis pas resté dans le
rythme de ces deux-là. Et c’est tout seul que je me suis retrouvé plus tard à
l’approche d’Hospital de Orbigo après une belle ligne droite en légère descente.
<o:p></o:p></span></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 107%;"><span style="font-size: medium;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 107%;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdGavMTO2y_ScMQoxr-dUMFr2Jl0eqBY3TCQGcvU_cknsSqqXtYXcVaOtr9AF7D72swGsxzQhViQkVzpQRXixoPDi05sO9h4ZiogspGbPZNkUBnH5gbICTi-pGYgbwziYDupiog9plppYHAvySKUc90O-HSu7WYupkQPM0W3ILZhpZ2Va6UHnGzTN8/s400/Hospital%2011.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="333" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjdGavMTO2y_ScMQoxr-dUMFr2Jl0eqBY3TCQGcvU_cknsSqqXtYXcVaOtr9AF7D72swGsxzQhViQkVzpQRXixoPDi05sO9h4ZiogspGbPZNkUBnH5gbICTi-pGYgbwziYDupiog9plppYHAvySKUc90O-HSu7WYupkQPM0W3ILZhpZ2Va6UHnGzTN8/s320/Hospital%2011.jpg" width="266" /></a></span></span></div><span style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 107%;"><span style="font-size: medium;">Photo: toute la nature salue les pèlerins sur le chemin.<br /><br />Un beau spectacle que
cette zone qui semble être en construction permanente, question d’utiliser au
mieux le paysage avec l’impression que toutes les eaux de la région finissent
par là. Et j’ai eu raison, parce que j’avais de quoi m’occuper pendant la journée
en attendant le dîner : prendre des photos du coin, aller à la poste pour
expédier des courriers, renouveler des petits médicaments pour les pieds… et
principalement aussi coller au mieux à un cadre plus qu’agréable.<o:p></o:p></span></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 107%;"><span style="font-size: medium;">J’ai choisi l’albergue
qui est sur la gauche de la rue principale, presque au bout du village. Et un
lit pratiquement à l’entrée du dortoir qui se trouve à l’étage du bâtiment,
parce qu’il y a pas mal d’espace libre aux alentours de ce lit, qu’il serait
plus facile de gérer un éventuel ronfleur, et plus simple d’aller aux toilettes
qui se trouvent aussi à ce niveau mais complètement à l’extérieur du dortoir.</span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="text-align: center;"><span style="font-family: Times New Roman, serif; font-size: medium;"><b>Photo: le coup d'œil à l'approche du village.</b></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 107%;"><span style="font-size: medium;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 107%;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></span></div><span style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 107%;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjH_FDteZfE3J7P8fO3Dy2JI2_-VJTnJQoMho8YXSnXDehpZ0DN1bwJvDo27FeY-YK6oGSJobZ6kXrIHdiskaHlmL8iD7N4Z39ZVL6aOzy0Q26ofB2uAfYFTr-XT94MOTw5y1V5oejNY0OpKPUn7g1QJudC6623ZrqCOYL0TFdA1tQ9IIiuVxCjBagg/s400/Hospital55.jpg" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="299" data-original-width="400" height="239" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjH_FDteZfE3J7P8fO3Dy2JI2_-VJTnJQoMho8YXSnXDehpZ0DN1bwJvDo27FeY-YK6oGSJobZ6kXrIHdiskaHlmL8iD7N4Z39ZVL6aOzy0Q26ofB2uAfYFTr-XT94MOTw5y1V5oejNY0OpKPUn7g1QJudC6623ZrqCOYL0TFdA1tQ9IIiuVxCjBagg/s320/Hospital55.jpg" width="320" /></a>J’y ai passé une belle
nuit, après un excellent repas pris dans un restaurant où les pèlerins étaient
plus que nombreux – j’ai dû réserver dans l’après-midi. J’y ai pris un
excellent repas, à une table avec d’autres pèlerins bien enclins à faire
partager leurs impressions d’étape, ce qui est toujours une bonne chose pour
passer ensuite une bonne nuit.<o:p></o:p></span></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 107%;"><span style="font-size: medium;">Mais il y a eu un petit
incident au moment où je suis arrivé pratiquement à l’entrée de mon albergue,
pressé que je suis à me mettre rapidement au lit. Et il y a quelque fois un
petit événement qui vient rabaisser quelque peu des bons moments… Mais je sais
aussi que le pèlerin sait y faire face puisqu’il est toujours porté par la
réussite de son entreprise, quelles que soient les circonstances.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 107%;"><span style="font-size: medium;">En arrivant presque à
l’entrée de mon albergue, alors qu’il faisait plus ou moins noir malgré un
certain éclairage de cette rue principale, je passe non loin d’une femme qui
balayait le trottoir devant chez elle, du même côté de mon albergue, en
voisinage immédiat et qui laissait éclater une certaine colère. J’entendais
alors derrière moi des éclats d’une voix forte et courroucée comme si elle
engueulait de toutes ses forces une autre personne, alors que nous étions que
deux seuls dans cette rue – et elle désignait un mouchoir en papier au sol
qu’elle s’apprêtait à ramasser. Je me suis presque arrêté pour essayer de
comprendre la situation. Et elle continuait à désigner de son balai ce papier
sur le sol mais sans vraiment m’impliquer directement – et j’ai fini par
comprendre que j’étais concerné par cette affaire : pour elle, j’avais
jeté ce papier alors qu’elle venait de balayer cet espace. Je ne savais pas
quoi faire, et ce d’autant qu’en arrivant sur ce lieu je n’avais pas fouillé
dans mes poches et ainsi laissé tomber par mégarde le papier en question. Et j’ai
entendu ensuite un homme, que je n’avais pas alors repéré sur le trottoir d’en
face et qui semblait répliquer à cette dame – pour lui, elle dépassait les
bornes. Je traduisais en me basant uniquement sur le ton, puisque je n’ai
aucune pratique de l’espagnol. C’est que je ne parle pas du tout cette
langue ! Mais à aucun moment la dame en question n’est venue un peu plus
vers moi pour signifier clairement que je devais ramasser ce papier. J’étais
dans l’indécision la plus totale. Et elle continuait son discours ; et
l’autre personne, en opposition, maintenait aussi ses répliques. Le mieux était
de ne pas entrer dans cette affaire… tout en reconnaissant en moi-même qu’il
est fort possible qu’une certaine circulation à l’entrée de cette albergue
pouvait « produire » quelques déchets près de la maison de cette
dame… Il n’y avait aucun administratif à la réception de l’albergue, je suis
rentré « chez moi », tout en pensant que vraisemblablement cette dame
n’avait peut-être pas totalement tort : la circulation des pèlerins qui
arrivent et qui partent de cette albergue peut entrainer occasionnellement une
petite pollution. J’ai pensé un moment discuter avec un responsable du gîte…
mais il n’y avait personne dans l’espace d’accueil à cette heure - idem le
lendemain de bon matin à mon départ. Comme d’autres l’ont peut-être fait avant
moi ! Il y a des petits problèmes courants qui ne se règlent pas
facilement… et qui pourtant pèsent sur le bon déroulement de la vie de tous les
jours.</span><span style="font-size: 18pt;"><o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 18pt; line-height: 107%;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span><o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 18pt; line-height: 107%;"><o:p> </o:p></span></p>Aimé LEBONhttp://www.blogger.com/profile/00878038497989136917noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2128013045933653737.post-17675900707797721002022-11-18T20:22:00.001-08:002022-11-18T20:22:51.780-08:00<p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Étape
19 : Dimanche 20 mai 18 : La Virgen del Camino (date de l’étape) –
publication de l’article, le <o:p></o:p></span></span></b></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3UuUq3kaYuQAQqaFDSDniSOkz4x29rbk_BYT9m9ag_0ec8RKNXUW_a7jWvd-m7m6Tk6wzOSYEbxT75vrT9ncW-HbJeDyi9Wi6z2SQBjASUQ0GoXt7ot8YJ3qBboH-YVi03Ov_fELcAmOjs93IKngdLlAWhTHzWAnD5q5gtrvlAdQ0igEYHUyH8Nac/s550/virgen333.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="412" data-original-width="550" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj3UuUq3kaYuQAQqaFDSDniSOkz4x29rbk_BYT9m9ag_0ec8RKNXUW_a7jWvd-m7m6Tk6wzOSYEbxT75vrT9ncW-HbJeDyi9Wi6z2SQBjASUQ0GoXt7ot8YJ3qBboH-YVi03Ov_fELcAmOjs93IKngdLlAWhTHzWAnD5q5gtrvlAdQ0igEYHUyH8Nac/s320/virgen333.jpg" width="320" /></a></span></div><span><ol style="text-align: left;"><ol style="font-size: large;"><li style="text-align: left;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-size: medium;"><b>Photo: belle place à la Virgen del Camino</b>.</span></span></li></ol><ul><br /><li style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Une étape qui passe par la traversée de la
ville de <a name="_Hlk523560451">León</a> et un passage incontournable sur la
place de la cathédrale. Et quelle animation sur ce site en ce dimanche !
Il y a un peu de toutes les nationalités. La Virgen est en quelque sorte dans
le prolongement assez long de <a name="_Hlk119649498">León</a> et il faut
encore « ramer » pour y arriver – toutes les petites côtes marquent
en fin d’étape</span></li></ul></ol></span><span style="font-size: medium;">Photo: </span><b><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: medium;">Étape
19 : non loin de la cathédrale de Léon.</span></b><div><span style="font-family: Times New Roman, serif; font-size: medium;"><b><br /></b></span><div><span style="font-size: medium;"><a name="_Hlk523560451" style="text-align: justify;"></a><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a name="_Hlk523560451" style="text-align: justify;"></a><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLiZDTC66_95pkwSH4hbZhBbLtw--YmLSt6Ct36ZFavNRWYPT_-1EtkZb9XNSk7W-twmoRZvEsvQifhTAWs3Uq86pUeiezoXmlIv7HZLbANblt5iUaYD04td-xWs8hKUidzR1IpbrgxWqtWJPdIIm2_xSqBeVnhNludCnW_Zk0Oj5_7lumRc1SYAkS/s550/virgen444.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="339" data-original-width="550" height="197" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjLiZDTC66_95pkwSH4hbZhBbLtw--YmLSt6Ct36ZFavNRWYPT_-1EtkZb9XNSk7W-twmoRZvEsvQifhTAWs3Uq86pUeiezoXmlIv7HZLbANblt5iUaYD04td-xWs8hKUidzR1IpbrgxWqtWJPdIIm2_xSqBeVnhNludCnW_Zk0Oj5_7lumRc1SYAkS/s320/virgen444.jpg" width="320" /></a></div><br /><br /></span></div><div><span style="font-size: medium;"><a name="_Hlk523560451" style="text-align: justify;">León</a><span style="text-align: justify;"> et un passage incontournable sur la
place de la cathédrale. Et quelle animation sur ce site en ce dimanche !
Il y a un peu de toutes les nationalités. La Virgen est en quelque sorte dans
le prolongement assez long de </span><a name="_Hlk119649498" style="text-align: justify;">León</a></span><span style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"> et il faut
encore « ramer » pour y arriver – toutes les petites côtes marquent
en fin d’étape. Voir photo, sur cette place de León, en 2011, je marchais alors
avec deux autres pèlerins, où Babou était en admiration devant… </span>:</span><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: medium;"><o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: medium;">Avant d’arriver à cette place, et après
une belle descente dans des bois, la traversée de la ville est interminable, et
je l’ai faite dans la première partie en contrôlant une certaine envie – la
règle, que j’ai apprise aussi en 2 011, est qu’il faut tenir compte de ses
besoins naturels avant toute grande agglomération. Pourtant, dans la descente
boisée qui mène à Léon, j’avais obéi à cette règle, sentant alors une toute
petite envie. Mais je n’aurai jamais pensé que peu de temps après ce serait une
grosse qui se ferait sentir. Et j’ai dû serrer tous les freins de la nature.
J’ai finalement trouvé un bar, spécial petit déjeuner, et tout s’est très bien
passé, y compris pour un bon petit déjeuner, qui s’est révélé utile pour le
reste de l’étape, car il y a encore pas mal de chemin avant la Virgen, même si
le plus gros parcours de cette finale d’étape se fait en zone urbanisée. La
ville est en effet partout maintenant, sauf au sommet d’une petite cote qui
mène à une zone industrielle en construction avant d’entrer vraiment dans la
Virgen del Camino. <o:p></o:p></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNRi4GyoWqmBH7i8Ns5CIcLwblMlYtU3E0RO6J6jZtHh9T6b4ZJ_qfvlreopMsj0xwRCM20PrF48FM_dmeAz3HwJfkunUikXOM7CGhGVSdU5uCqgYEJchboWQCtUSTDS95_yF4YxDEzUPyYAWg7wJOdOcLu3DjrN6NDKyfws_uq2GGCO0csEbwcew0/s550/Virgen5555.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="507" data-original-width="550" height="295" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNRi4GyoWqmBH7i8Ns5CIcLwblMlYtU3E0RO6J6jZtHh9T6b4ZJ_qfvlreopMsj0xwRCM20PrF48FM_dmeAz3HwJfkunUikXOM7CGhGVSdU5uCqgYEJchboWQCtUSTDS95_yF4YxDEzUPyYAWg7wJOdOcLu3DjrN6NDKyfws_uq2GGCO0csEbwcew0/s320/Virgen5555.jpg" width="320" /></a></span></div><p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: medium;"><b>Photo: dans la ville de la Virgen del Camino.</b></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: medium;">Au gîte, c’est encore l’impression d’un
nouveau public, pas de ceux que j’ai rencontrés jusqu’ici – que j’ai eue, un
peu comme si la plupart, étaient des pèlerins qui se font transporter – un
élément me le confirme encore plus, bien que je refuse à généraliser : la
quantité de pièces de linge dans les lessives faites sur place que beaucoup
portent à sécher sur les fils dans la grande cour de ce gîte – tout en me
disant que toutes les formes de pèlerinage sont respectables. Et de toutes
jeunes filles, propres, maquillées, ce qui est une bonne chose, bien
entendu ; et quelques hommes qui se rasent avec précision, qui mettent des
produits sur le visage comme s’ils allaient à une réception – il y en avait de
ce type à Mansilla. Mais tout est respectable, chacun fait le chemin à sa façon
– quel que soit le choix, il pourra toujours tirer de bonnes leçons de son
expérience – et c’est là l’essentiel !<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: medium;">Au fil des étapes les méthodes s’affinent
pour ranger efficacement les affaires, marche, gîte, réserve, etc. Équipement
de nuit : lampe, effets de toilette et serviette. Et garder un ordre de
rangement des affaires dans le sac – c’est qu’il y a à gagner en temps dans
l’organisation de sa marche, tout en se demandant : à quoi cela
sert-il ? Faire preuve d’intelligence pour faire face aux situations, et
améliorer les méthodes sur tous les plans. Le but étant tout simplement de
mieux vivre quels que soient les circonstances. La maitrise de l’espace-temps
en quelque sorte. Cette maitrise passe donc aussi par l’organisation du sac
dans le vécu sur le chemin. Surtout pour ceux qui viennent de loin, et qui
comptent aussi visiter après la marche des membres de leurs familles établis en
France métropolitaine depuis des années.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: medium;">Dans ce gite, il y a tout ce qu’il faut
pour se préparer un dîner acceptable, mais j’ai préféré aller dans un quartier
voisin du gîte où il y a de bons petits restaurants. Même si au retour j’avais
à passer dans une zone, pourtant en pleine ville, mais où il n’y a pas
d’éclairage public… ce qui fait que s’installait parfois en moi une sorte de
crainte de rencontrer de mauvais citoyens. <o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: "Times New Roman",serif;">À</span><span style="font-family: "Times New Roman",serif;"> mon retour du restaurant, en entrant dans
le dortoir, j’ai entrevu une pèlerine qui s’installait à côté de mon lit et qui
surtout s’attelait à construire autour de sa couche une « protection »
avec des draps et un éclairage particulier de son espace. J’avais choisi comme
d’habitude un lit relativement près de la porte d’entrée. J’en ai bien ri, mais
en moi-même, sur tous les chemins que j’ai faits depuis 2 011, et quels
que soient les types d’albergues, je n’ai jamais vu cela. Je me suis rapidement
installé dans ma couche, mais en jetant un petit regard discret dans l’espace
d’à-côté… je n’ai même pas aperçu son visage. Ah si seulement j’avais une
gentille petite souris dans mon sac. À mon réveil le lendemain, ma voisine
dormait profondément… et je n’ai pas cherché à savoir si elle avait encore
auprès d’elle un pèlerin protecteur…Ah, si l’on peut se payer tous les plaisirs
du monde sur un chemin de Compostelle… Et pourquoi pas ? Mais à condition
quand même de ne pas négliger l’essentiel : apprendre à se redécouvrir, à
mieux comprendre les autres et à donner du sens à la vie que l’on mène
d’ordinaire<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-family: "Times New Roman",serif;">À la Virgen, l’albergue a une belle salle
de détente ; on y passe un bon moment à l’arrivée, et à la préparation
avant le départ le lendemain.</span><span><o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br /></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br /></p></div></div>Aimé LEBONhttp://www.blogger.com/profile/00878038497989136917noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2128013045933653737.post-3052299987113378432022-11-10T20:47:00.002-08:002022-11-13T19:58:21.183-08:00<p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Étape
18 : samedi 12 novembre 2 022 : Mansilla de las Mulas (date de la publication)<o:p></o:p></span></span></b></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="mso-spacerun: yes;"></span></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguFL_q7eo2VGPE-PIz_WHCqDEpLbPkcdf4rmZfFEWMQQhFSRovhxdfoEd6KtoNLoUR0ByPUmThvZGVyrLR7XqGHL8U5Ld7zGupKN-p4W3DQ8oDquuXPlUSbiNgypHeytF5C_xvqLo7djnVncnS8BmkuZjUIbmVJ06CcGHbYZwXzqMfjpzfe1BS2THz/s550/Mansilla12.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="550" data-original-width="457" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguFL_q7eo2VGPE-PIz_WHCqDEpLbPkcdf4rmZfFEWMQQhFSRovhxdfoEd6KtoNLoUR0ByPUmThvZGVyrLR7XqGHL8U5Ld7zGupKN-p4W3DQ8oDquuXPlUSbiNgypHeytF5C_xvqLo7djnVncnS8BmkuZjUIbmVJ06CcGHbYZwXzqMfjpzfe1BS2THz/s320/Mansilla12.jpg" width="266" /></a></span></div><p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><b>Photo : dans la cour de l’albergue,
les pèlerins s’activent à de petits travaux indispensables à l’arrivée de
chaque étape (lavage de vêtements entre autres).</b><span style="font-size: 16pt;"><o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>À
l’albergue de Calzadilla de los Hermanillos, on m’a dit que cette variante que
j’ai découverte par hasard existe depuis toujours. Mais il y avait un petit
doute en moi. Il est vrai cependant que la modification de mon parcours qui
s’est faite au pont de Cazaldo del Coto était bien claire. Rien n’empêche les
rêveurs en marche de se tromper. Mais tout reste positif sur les chemins de
Compostelle. Et ce d’autant plus que cette fois-ci j’en ai tiré un certain
bénéficié de cette variante, parce que mon étape s’est trouvée un peu plus
courte, et que j’ai eu aussi l’occasion de me replonger concrètement dans
l’Histoire de cette région.</span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOUy_ACJV3GthIlU4tqwOjk7hofUmeG7kg0AvK83pCJm12K7MBMy2-q78R6HYk00u60DEC5ihy7xQAFfmtJZ1aDj5oKnPgH49kzSuHs8c98nq1thXjanbfa-vKjyUvkbW0DlAsNEhT8g87pf1LA5Ft3tRs45htfkPbzcw-zmr_X2egWN8Atacr7AOi/s400/Mansilla111.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="369" data-original-width="400" height="295" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOUy_ACJV3GthIlU4tqwOjk7hofUmeG7kg0AvK83pCJm12K7MBMy2-q78R6HYk00u60DEC5ihy7xQAFfmtJZ1aDj5oKnPgH49kzSuHs8c98nq1thXjanbfa-vKjyUvkbW0DlAsNEhT8g87pf1LA5Ft3tRs45htfkPbzcw-zmr_X2egWN8Atacr7AOi/s320/Mansilla111.jpg" width="320" /></a></span></div><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><b>Photo : très belle place dans cette
petite ville en pleine campagne.</b></span><p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 16pt;"><o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">J’ai donc découvert la Cazalda romaine, de
longues pistes utilisées autrefois par les cavaliers romains, aujourd’hui
parfois gravillonnées, qui m’ont rapproché de Religios où j’ai retrouvé mon
chemin habituel, tout en essayent de voir dans ma tête les chars des soldats
romains qui l’utilisaient dans l’Antiquité quand Rome dominait une bonne partie
de l’Europe.Et aujourd’hui rien que de beaux paysages de plaines parfaitement cultivées
qui invitent vraiment à la marche pour peu que l’on essaye d’imaginer aussi les
chars des Romains qui déboulaient dans cette zone. Et j’étais encore plus
content quand j’ai rattrapé ensuite la classique belle petite route toute
droite à l’ombre des arbres qui m’a conduit, en avance cette fois, à Mansilla
de las Mulas.<o:p></o:p></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;"><b>Photo: l'église de Mansilla de las Mulas</b></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjmP-xFDfy_dyHGjlv0zwOSLUxOkrkMxSMUrYCAkgB_vOSNgEJ3Xfg_ra1uHBFloI-eDxsw_BRKcUFjjBTYJcuTPAUeUsRQM1O3hQIEU9w1ejbu51TClF04veh9hmzfE3aBsjKFr2pegqhxHy9fgdB76nR91SZoA6evah-fw2VXCTjpSAwOQa8rgPge" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="368" data-original-width="400" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjmP-xFDfy_dyHGjlv0zwOSLUxOkrkMxSMUrYCAkgB_vOSNgEJ3Xfg_ra1uHBFloI-eDxsw_BRKcUFjjBTYJcuTPAUeUsRQM1O3hQIEU9w1ejbu51TClF04veh9hmzfE3aBsjKFr2pegqhxHy9fgdB76nR91SZoA6evah-fw2VXCTjpSAwOQa8rgPge" width="261" /></a></span></div><span style="font-size: medium;"><br /><br /></span><p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><p></p>Aimé LEBONhttp://www.blogger.com/profile/00878038497989136917noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2128013045933653737.post-77229765830957234732022-11-05T20:36:00.001-07:002022-11-05T20:39:41.790-07:00<p> </p><p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 107%;"><span style="font-size: medium;">Étape 17 : dans la vie, rien n’est figé…
Compostelle le montre<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="line-height: normal; mso-hyphenate: none; text-align: justify; text-autospace: ideograph-other; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;"><span style="mso-spacerun: yes;"></span></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEi9eYvj6cPA0KfQ5p6WI16f-yNufcSWRwRUNT2hTnXVoSiIJV8RJWNhhIiiC1612yIzHqFcIORLb2VH0KIROp9FzQrUbbSL1B_t-25jWqPC-SmBcybLTIpdvKLgr0hBEMhl-zRyOduhCwX5F86wkPt-tcvf6wGdHHRIUpPSQAxlkLhooiX-wGlNYOgk" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="550" data-original-width="417" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEi9eYvj6cPA0KfQ5p6WI16f-yNufcSWRwRUNT2hTnXVoSiIJV8RJWNhhIiiC1612yIzHqFcIORLb2VH0KIROp9FzQrUbbSL1B_t-25jWqPC-SmBcybLTIpdvKLgr0hBEMhl-zRyOduhCwX5F86wkPt-tcvf6wGdHHRIUpPSQAxlkLhooiX-wGlNYOgk" width="182" /></a></span></div><span style="font-size: medium;"><br /> Jusqu’à Sahagún, c’était du
connu, à quelques petits contournements près où je ne me suis pas immédiatement
retrouvé, mais globalement c’était dans le classique de 2 011 et 2 014. <o:p></o:p></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="line-height: normal; mso-hyphenate: none; text-align: justify; text-autospace: ideograph-other; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhhYhna6Dk_b-XT1I9v9XEgdAJfcKGp61Q6vaX_enizPi2CHjeWbqF3qw2mhVF2hZsjzWoto-Nf2n9ep9DMfbXxtKEVXMi_SYJZmbwDoZQ2njZOwyzt1ByiIyRF9MC_NjsIv3HPqc-zfF6-QXriElkXDx8OaimEtram3HWCSXSpk4m1ChfCAkzayVI6" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img alt="" data-original-height="400" data-original-width="396" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhhYhna6Dk_b-XT1I9v9XEgdAJfcKGp61Q6vaX_enizPi2CHjeWbqF3qw2mhVF2hZsjzWoto-Nf2n9ep9DMfbXxtKEVXMi_SYJZmbwDoZQ2njZOwyzt1ByiIyRF9MC_NjsIv3HPqc-zfF6-QXriElkXDx8OaimEtram3HWCSXSpk4m1ChfCAkzayVI6" width="238" /></a></span></div><span style="font-size: medium;"><br />J’ai suivi le balisage qui conduit à Bercianos. Mais j’ai senti dans
la dernière partie que le chemin était bien long, et surtout qu’il me baladait
dans des paysages de grande beauté (voir cette immense étendue verte de blé),
un peu comme s’il me faisait visiter une belle et nouvelle campagne, et aussi à
travers des bois de différentes couleurs.<o:p></o:p></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="line-height: normal; mso-hyphenate: none; text-align: justify; text-autospace: ideograph-other; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Et je marchais tout en rêvant, en essayant de me détacher de tout le
réel qui m’entourait… et arrivant à un pont avec une belle flèche qui
m’invitait à monter sur cet édifice, j’y suis allé tout en pensant qu’il
pouvait y avoir une petite modification en ce lieu… Retrouvant le balisage
au-dessus, je me replongeais dans mes rêveries. En me disant que je ne devrais
pas tarder à me retrouver dans ce petit plongeon juste avant de remonter vers
mon albergue habituelle dans cette étape. Mais une réalité était toujours
là : je passais d’un bois à un autre… le balisage étant toujours présent,
mais je ne m’en inquiétais pas. D’autant que je n’ai pas tardé à me retrouver
sur les pas d’une pèlerine. Je me suis finalement décidé à la doubler… pour la
rassurer peut-être ! Je la sentais un peu anxieuse : c’est que nous
étions les deux seuls marcheurs à travers ces beaux paysages. Je ne l’ai plus
revue les jours suivants. <o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="line-height: normal; mso-hyphenate: none; text-align: justify; text-autospace: ideograph-other; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Et je trouvais que Bercianos n’arrivait toujours pas. À un moment j’ai
vu le clocher d’une église au-dessus d’un village, je me suis dit alors que
cette année l’arrivée à Bercianos ne se faisait peut-être pas par le chemin
habituel. Mais en entrant dans ce village une belle pancarte me fit comprendre
que je n’étais pas du tout à Bercianos, mais à Calzadilla. <o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="line-height: normal; mso-hyphenate: none; text-align: justify; text-autospace: ideograph-other; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjKIECaSJmObJCp4cHUtR6oA_a7TL9kEvqVnMqe2e6_DnENWoWtrX1FCA0EgFi395hb76-_4-n7yloQhMZGc13oiAsscNQ8oA-yf-4YKBv3C3uNe8qU-_LuD-ceYRO3RI3dXevb8lNXVGT22W3F-UwdTTyBXQiXmJ6i80nMRzhHToKBx1eKdSyZi5QU" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="368" data-original-width="400" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjKIECaSJmObJCp4cHUtR6oA_a7TL9kEvqVnMqe2e6_DnENWoWtrX1FCA0EgFi395hb76-_4-n7yloQhMZGc13oiAsscNQ8oA-yf-4YKBv3C3uNe8qU-_LuD-ceYRO3RI3dXevb8lNXVGT22W3F-UwdTTyBXQiXmJ6i80nMRzhHToKBx1eKdSyZi5QU" width="261" /></a></span></div><span style="font-size: medium;"><br />Passant devant un petit hôtel, je fus interpellé par un homme qui m’a
semblé être un responsable de cet établissement, et qui me demanda jusqu’où
j’allais. Quand je lui ai dit Bercianos, il se mit à rigoler, et m’a dit :
mais c’est de l’autre côté, vous allez mettre pas mal de temps pour y aller… et
faire du chemin en plus. Et il m’invita dans l’albergue à voir une carte
affichée au mur. Et c’est ainsi que j’ai compris que je suis passé par le pont
échangeur à Cazalda del Coto pour prendre la variante qui va à Cazaldilla – et
comme il y avait encore des places dans cette albergue j’ai terminé mon étape
dans cette petite agglomération – et ce n’est que le lendemain que je me suis
retrouvé sur le chemin « classique », avant l’arrivée à Mansilla, une
étape me semble-t-il plus courte qu’en partant de Bercianos. Perdre d’un côté,
et se rattraper de l’autre ! Compostelle, c’est bien la vie en général !<o:p></o:p></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="line-height: normal; mso-hyphenate: none; text-align: justify; text-autospace: ideograph-other; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><span style="font-size: medium;">Mais le chemin rassure vite…<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="line-height: normal; mso-hyphenate: none; text-align: justify; text-autospace: ideograph-other; vertical-align: baseline;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif;"><o:p><span style="font-size: medium;"> </span></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 16pt; line-height: 107%;"><o:p> </o:p></span></p>Aimé LEBONhttp://www.blogger.com/profile/00878038497989136917noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2128013045933653737.post-16588408973470178892022-11-03T04:31:00.002-07:002022-11-03T04:33:20.681-07:00<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 16pt;">Étape
16 : jeudi 17 mai 2 018 : Ledigos<o:p></o:p></span></b></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 16pt;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXxNTeuThEmDHHy8phTV7VX1ngc7V_ZSEXqyZDuXYKlMJWZwkUtBVz7Ghw7YlUkPIs0VYvmSFUarg1rcgrkoQzImqExZ8fLfKJEiqJOxXjQhZ5C6pntA9j15w0aOMa9KUceUl1MJQg24IFh4HyMFfQDY1Maca_XItIfIlluaZYZIqRYYWXxXt7b-CT/s400/Ledigos1b.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="369" data-original-width="400" height="295" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXxNTeuThEmDHHy8phTV7VX1ngc7V_ZSEXqyZDuXYKlMJWZwkUtBVz7Ghw7YlUkPIs0VYvmSFUarg1rcgrkoQzImqExZ8fLfKJEiqJOxXjQhZ5C6pntA9j15w0aOMa9KUceUl1MJQg24IFh4HyMFfQDY1Maca_XItIfIlluaZYZIqRYYWXxXt7b-CT/s320/Ledigos1b.jpg" width="320" /></a></div><br />À Ledigos, ce fut aussi le traditionnel
gite (2 011 ; 2 014) ; j’étais parmi les premiers arrivants
à mon « vieux gîte » qui présente l’avantage d’être bien équipé, avec
dans ses murs la possibilité de bien boire et de bien manger (voir photo). Un
bon point d’appui, et ce d’autant qu’il n’y a pas grand-chose à visiter, à
découvrir, dans le coin.<o:p></o:p><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 16pt;">Sur la fin du parcours, je me suis laissé
aller à un peu de compétition parce que je voyais de nombreux marcheurs qui
arrivaient en belle forme alors que je ne les avais pas aperçus tout au long de
l’étape. Tout dépend du découpage de chacun.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 16pt;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYk3gtipuHv4KiMPhf-qlKBs75_2dq-HRUw2WVsPRNT-wXWWXomgobt9WUyeMAps7yo3_EK26m0vcVEAJpBnudLEwv4w6q_tOlXtlvh_uidW97XCEDlKEOGgwnX3Rh-3GwGYzAd4pg3o39I8jjH3wG7hLca7_rxHrzi9AH8RPiiJI3LTF-ID_YHW-0/s400/Ledigos1d.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="300" height="283" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgYk3gtipuHv4KiMPhf-qlKBs75_2dq-HRUw2WVsPRNT-wXWWXomgobt9WUyeMAps7yo3_EK26m0vcVEAJpBnudLEwv4w6q_tOlXtlvh_uidW97XCEDlKEOGgwnX3Rh-3GwGYzAd4pg3o39I8jjH3wG7hLca7_rxHrzi9AH8RPiiJI3LTF-ID_YHW-0/w212-h283/Ledigos1d.jpg" width="212" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgE48egJacK2TfudK5cPlkrYJB5fdmsWBkvDqL9atAgEtIfXj9i6xBsN5UKUDG4bqXdyK1E6ApX1TrSN31w9aLYTlR_hYjqV1Owr_rdEwLizytH1ye57R5l8zd4j7W0LD6o2NhFmVw3clJpWjtrVrcJK2Dnz0nZ-JpIfxU4r7lpnvvFjVSpSaEYT_Yf/s550/Ledigos22.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="411" data-original-width="550" height="239" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgE48egJacK2TfudK5cPlkrYJB5fdmsWBkvDqL9atAgEtIfXj9i6xBsN5UKUDG4bqXdyK1E6ApX1TrSN31w9aLYTlR_hYjqV1Owr_rdEwLizytH1ye57R5l8zd4j7W0LD6o2NhFmVw3clJpWjtrVrcJK2Dnz0nZ-JpIfxU4r7lpnvvFjVSpSaEYT_Yf/s320/Ledigos22.jpg" width="320" /></a></div><br />Une nouveauté cependant, et c’est ce qui
m’a quelque peu surpris : on n’entre pas dans ce village de la façon que
j’ai connue, en 2 014 et en 2 018 : j’avais d’ailleurs en fin de
parcours compris que l’approche était cette fois bien différente et un peu plus
longue. On entre vraiment dans le petit village par le haut, du côté de
l’église. Je suis passé devant un nouvel albergue avec une grande terrasse au
bar où plein de marcheurs se faisaient plaisir après qu’ils eurent à développer
longuement des capacités personnelles sur le terrain. D’ailleurs, cette arrivée
était une découverte pour moi, dans une vraie descente après un long cheminement
sur un plat plus ou moins bosselé qui n’en finissait plus et sous un soleil qui
pesait.<o:p></o:p><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 16pt;">Espace, perception de l’infini – et le
temps ne peut rien à l’affaire. Quand un petit village apparaît, c’est pour se
rendre compte que l’on n’est pas au bout de ses efforts. Dans cette étape, je
me suis même arrêté à un petit bar qui proposait entre autres des fruits et
divers jus, mais comme il y avait pas mal de marcheurs dans l’attente de se
faire servir, je suis reparti sans rien prendre. Et toujours une affluence de
Nordiques, surtout d’Anglais et d’Allemands, et aussi quelques Espagnols. En
majorité des jeunes ! Et beaucoup de fraiches jeunes filles !<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 16pt;"><br />Mais Compostelle rappelle aussi que tout
change relativement vite dans la vie. Le restaurant de mon albergue habituel
était à moitié vide en fin de journée, alors que lors de mes deux précédents
passages, il fallait être vigilant pour se faire accepter au premier service.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 16pt;">Voir ci-dessous le nouvel albergue, à la
nouvelle entrée dans ce petit village – on y arrive maintenant par l’église
située en haut du village. Mais en pleine fréquentation au mois d’août, il doit
y avoir suffisamment de clients pour les deux établissements. <o:p></o:p></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPKUBARGpL_UaQ1Au-ITl8U0ndRb8qfY3tSqCJSeZadezgQjotgU84AuHe66xQ_1sROZ3N1dJa_0oAgZGGCnIRZhKtNXWkMryR9Y0MjxGM_QuX0ZjqndWH8PC7ZuFk2-Rs6QugLSoBLaLiLPyNZMwiIX5G_lxC-Eq41nYvfNNlVJRvHi9Y_14IVjuT/s550/Ledigos44.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="454" data-original-width="550" height="264" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiPKUBARGpL_UaQ1Au-ITl8U0ndRb8qfY3tSqCJSeZadezgQjotgU84AuHe66xQ_1sROZ3N1dJa_0oAgZGGCnIRZhKtNXWkMryR9Y0MjxGM_QuX0ZjqndWH8PC7ZuFk2-Rs6QugLSoBLaLiLPyNZMwiIX5G_lxC-Eq41nYvfNNlVJRvHi9Y_14IVjuT/s320/Ledigos44.jpg" width="320" /></a></div><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 16pt;">En reconnaissance en fin de journée, j’ai
découvert qu’il y avait un autre établissement neuf à la sortie habituelle de
cette bourgade, avec sans doute des chambres, mais surtout un bar restaurant
moderne – j’en ai d'ailleurs profité le lendemain pour prendre un bon petit
déjeuner, celui de mon gîte ne s’ouvrait que bien plus tard – je pars toujours
un peu avant 7 heures. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 16pt;">Dans mon dortoir habituel, il y avait un
ronfleur mais il ne m’a pas vraiment gêné – et j’avais aussi bien fait dès le
début de mon installation en évitant de me placer en face de la porte d’entrée,
car des pèlerins se lèvent la nuit pour aller aux toilettes, qui sont à
l’extérieur dans un autre petit bâtiment, et oublient de bien fermer la porte
au retour, laissant ainsi un petit courant d’air frais venir caresser les
autres dormeurs avec un risque de refroidissement. <o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 16pt;">En général, je mets un certain temps à
choisir mon lit – quand c’est possible, compte tenu de l’affluence et du moment
de l’arrivée en fin d’étape. C’est ainsi que je me suis retrouvé non loin d’une
Allemande – les femmes, en général, ronflent moins que les hommes - elle
maitrisait bien le Français, et nous avons pu discuter d’un peu de tout. Elle a
tenu à me faire comprendre qu’elle prenait tout son temps sur le chemin et
qu’en aucun cas elle n’entendait se placer dans une sorte de compétition sur un
Chemin de Compostelle.<o:p></o:p></span></p>
<p><span style="font-family: "Times New Roman", serif; font-size: 16pt; text-align: justify;">J’ai passé une bonne nuit ; et une
belle étape m’attendait, celle de Bercianos del Real Camino où il y a un bel
accueil dans un grand établissement, que j’ai bien apprécié en 2 011 et
2 014. Et je me disais que refaire un chemin de Compostelle, c’est se
donner les moyens et le temps de découvrir et d’apprécier tout ce que l’on a
quelque peu survolé la première fois.</span> </p>Aimé LEBONhttp://www.blogger.com/profile/00878038497989136917noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2128013045933653737.post-25242458672652747112022-10-29T21:22:00.001-07:002022-10-29T21:22:51.369-07:00<p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 107%;"><span style="font-size: medium;">ARCC réunion du 29/10/22<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b><span style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 107%;"></span></b></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9dw0hyoy30TG7YsnrnBuAl2m7iuJN-oZSs2sXfLiHRtGc99zEOWnaSfYQtsAUwUE4wATbUpP8PcsKwTDeKcyqpv1qvNRVq_rve9LP8A5pxImE1dXMf-rqdYwu3nhgsiLRjl7Du1gy0u6PUt4QuOvfa_-ag1qEwpQDlUiJYt4CDXi9mjYwZsp5wPsK/s450/ARCC2222a.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="403" data-original-width="450" height="287" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9dw0hyoy30TG7YsnrnBuAl2m7iuJN-oZSs2sXfLiHRtGc99zEOWnaSfYQtsAUwUE4wATbUpP8PcsKwTDeKcyqpv1qvNRVq_rve9LP8A5pxImE1dXMf-rqdYwu3nhgsiLRjl7Du1gy0u6PUt4QuOvfa_-ag1qEwpQDlUiJYt4CDXi9mjYwZsp5wPsK/s320/ARCC2222a.jpg" width="320" /></a></b></span></div><span style="font-size: medium;"><b><br />Samedi 29/10/22 :
réunion de l’ARCC (association des Amis Réunionnais des Chemins de Compostelle)
dans la salle paroissiale de l’église de Saint-Gilles-les-Bains (Réunion)</b><span style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 107%;"> :
<b>Photo1</b> : de droite à gauche : les deux responsables qui pilotent la
réunion, Dominique Masson et Jacques Viot – où ceux qui sont allés sur un
chemin de Compostelle viennent présenter leurs expériences.<o:p></o:p></span></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 107%;"><span style="font-size: medium;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2WH3hyKrblNyUizxWX2x5yeO4ch6zLEwPIEuOduJcc0pEbl1qqpCm9TJPEssuy21I_iSMvg8lLAJbcwtdnhto2dKeGek_qZizQ3IwrRLIzhrdbXq0W7ftT9trbpFRj5gRobRDuy0Rf0qTeE0aDIZGmrEun7r0FH16MLLAwqpJhTVkJ79XONbiPdo7/s395/ARCC00222.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="395" data-original-width="328" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2WH3hyKrblNyUizxWX2x5yeO4ch6zLEwPIEuOduJcc0pEbl1qqpCm9TJPEssuy21I_iSMvg8lLAJbcwtdnhto2dKeGek_qZizQ3IwrRLIzhrdbXq0W7ftT9trbpFRj5gRobRDuy0Rf0qTeE0aDIZGmrEun7r0FH16MLLAwqpJhTVkJ79XONbiPdo7/s320/ARCC00222.jpg" width="266" /></a></span></div><span style="font-size: medium;"><b>Photo2</b> Ceux qui
sont allés sur les chemins de Compostelle viennent donner avec à plaisir leurs
ressentis ; et dans la salle l’écoute reste à son meilleur niveau – et c’est
sûr que dans pas mal de têtes une première approche d’un futur départ pour les
chemins commence à se mettre en place.<o:p></o:p></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 107%;"><span style="font-size: medium;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2OgWa-Q5ouI4BzVL1GCPvCtZGGWjIDEzDFTjmAifn6L7LtVmqeN7zzr2vf1DzDUe6GK7BlY_A1deOCDeHPjH691XR_jshrqhCd6w63GopnNGXeBaiE-XfjW8bfgtGHzyH7m_aCaoQQl44TZavsTD3rDSZuH65Tj8yBoOQ0qe4-Pcdl72dLimV0ftO/s932/ARCC0033.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="932" data-original-width="699" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh2OgWa-Q5ouI4BzVL1GCPvCtZGGWjIDEzDFTjmAifn6L7LtVmqeN7zzr2vf1DzDUe6GK7BlY_A1deOCDeHPjH691XR_jshrqhCd6w63GopnNGXeBaiE-XfjW8bfgtGHzyH7m_aCaoQQl44TZavsTD3rDSZuH65Tj8yBoOQ0qe4-Pcdl72dLimV0ftO/s320/ARCC0033.jpg" width="240" /></a></span></div><span style="font-size: medium;"><br /><b>Photo3 </b>: cette
année, le public a eu droit à pas mal de ressentis de jeunes qui ont fait des
chemins et qui n’hésitent pas à faire part de leurs idées pour l’avenir.<o:p></o:p></span><p></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 107%;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 107%;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 107%;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 107%;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 107%;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 107%;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 107%;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 107%;"><span style="line-height: 17.12px;"><span style="font-size: medium;"><b>Photo4</b> </span></span><span style="font-size: large;">: il n’y a pas de rencontres de Compostelle sans de larges échanges à table. Marcher, échanger, bien se nourrir, construire l’avenir…tout en confortant son équilibre personnel, voilà l’essentiel des contenus des rencontres de Compostelle.</span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 107%;"><span style="font-size: medium;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKVBcegblsMaomIb5UVV9IhMsixrWMruligVdVsv9N9tt1aOP_O_QMXEP53WEv2FpsArBKmOa7dGRyfGCUFwYN3921CmxZqCwk0DjtJzBs3m_Hhs5oQ3GcPkJ2wm54-4knHPeY3jecz-GavHw8qsyJrZrVtf94barxCJcGlShcseCsnyalDkiznaDO/s1067/ARCC004.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; font-size: large; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="1067" data-original-width="800" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjKVBcegblsMaomIb5UVV9IhMsixrWMruligVdVsv9N9tt1aOP_O_QMXEP53WEv2FpsArBKmOa7dGRyfGCUFwYN3921CmxZqCwk0DjtJzBs3m_Hhs5oQ3GcPkJ2wm54-4knHPeY3jecz-GavHw8qsyJrZrVtf94barxCJcGlShcseCsnyalDkiznaDO/s320/ARCC004.jpg" width="240" /></a></span></div><p></p><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px; text-align: left;"><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 107%;"><span style="font-size: medium;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><br /></span></div><p></p></blockquote><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 107%;"></span><span style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 107%;"><span style="font-size: medium;"><br /></span><br /></span></p>Aimé LEBONhttp://www.blogger.com/profile/00878038497989136917noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2128013045933653737.post-71880299478267644192022-10-24T23:39:00.002-07:002022-10-24T23:51:32.280-07:00<p> </p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 18pt;">Étape
15 : mercredi 16 mai 2 018 : <a name="_Hlk117584054">Villalcázar</a>
de Sirga, 24,9 km</span></b><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 18pt;"> :<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 16pt;">Les lignes droites depuis Fr<a name="_Hlk521942384">ó</a>mista n’en finissaient pas, après une partie qui
monte régulièrement depuis le départ d’Itero de la Véga pour descendre ensuite
dans une plaine, et continuer ainsi jusqu’à l’arrivée – elle aussi modifiée, et
aujourd’hui au bout de la grande route. Au point que je me demandais si
Villalcázar existait toujours.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpOpTUgWv6M5uxeVuADgT4ftEYYxLaMZFMdqoAvzLbXu5m5KIHqCkxTZpTKP5j0Tpvaond8Y8BJzb2HjBVV5kLrQdvkPIwU--M07rb0eAhn_zaUi096ZcZ0DKkMFPKpEWzKbmtVKMWDAl-gz_VdB9WrBXTcH54muU21oV9FwZyKl_NpbJ09MmQyYtd/s600/villalcazar55aa.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="337" data-original-width="600" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhpOpTUgWv6M5uxeVuADgT4ftEYYxLaMZFMdqoAvzLbXu5m5KIHqCkxTZpTKP5j0Tpvaond8Y8BJzb2HjBVV5kLrQdvkPIwU--M07rb0eAhn_zaUi096ZcZ0DKkMFPKpEWzKbmtVKMWDAl-gz_VdB9WrBXTcH54muU21oV9FwZyKl_NpbJ09MmQyYtd/s320/villalcazar55aa.jpg" width="320" /></a></div><br /><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 16pt;"><br /></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 16pt;">J’ai été le premier à attendre l’ouverture
du mon gîte habituel (voir photo) ; il s’est rempli toute l’après-midi –
sans doute en récompense du Bon Dieu – en fin de journée, le seul lit inoccupé
était celui au-dessus du mien près de la porte d’entrée de la chambrée, je
pouvais donc l’utiliser pour étendre mes affaires. 3 passages en ce lieu et le
même lit, à l’entrée de cette grande chambre qui s’est vite remplie – et pas un
seul bruit pendant la nuit : le pèlerin pouvait vraiment récupérer de ses
efforts de la journée.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 18pt;">Villalcázar</span></b><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 16pt;"> Photo :<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>au premier plan, mon approche de </span><b style="mso-bidi-font-weight: normal;"><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 18pt;">Villalcázar en 2 011 : <o:p></o:p></span></b></p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyQY7dI6Jz0hYbcn0Em1nnjF1Y6-sZxPeoXcXMzQyDYC9VYjN81nQLAN6FE7ojw2AIPNyzAZPXa1kNxcEH236FVgsl1F4x_ePYL-zi6SuiEOgpAQ5qyR4vfQww6LBxSbYOLOFAfP6lP8dGcVf0P54-hkr8E9QIRB4UVAHKh0gpM842TNjawoCNBsf1/s400/Villalcazar666.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="380" data-original-width="400" height="304" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyQY7dI6Jz0hYbcn0Em1nnjF1Y6-sZxPeoXcXMzQyDYC9VYjN81nQLAN6FE7ojw2AIPNyzAZPXa1kNxcEH236FVgsl1F4x_ePYL-zi6SuiEOgpAQ5qyR4vfQww6LBxSbYOLOFAfP6lP8dGcVf0P54-hkr8E9QIRB4UVAHKh0gpM842TNjawoCNBsf1/s320/Villalcazar666.jpg" width="320" /></a></div><br /><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br /></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 16pt;">Je me disais : il faut que j’apprenne
à faire de vraies pauses en chemin. Donc, même gîte, et même restaurant que les
deux fois précédentes. J’ai eu l’occasion de discuter avec des responsables de
cette albergue, à qui j’avais dit que c’était mon 3<sup>e</sup> et dernier
camino… mais l’un d’entre eux m’a répondu avec sérieux et assurance : tu
ne peux pas savoir vraiment s’il n’y aura pas un 4<sup>e</sup> passage ici… Et
aujourd’hui, il m’arrive de penser qu’en ce qui concerne mes pèlerinages tout
reste ouvert… bien que je ne cesse de me répéter que s’il y en a un prochain,
un nouveau, ce sera le Del Norte.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 16pt;">Il y a de belles visites à faire – voir
photo :<o:p></o:p></span></p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiarX285IoRefmDT7OrYXzuqhidAktImg_S0NF7iFfrmqHMY1hqEhIVAq-c44nCltPoKnTBqDyiPLlIRJMuG6hkfsOvq4e_GMLc0YrPsaVIsY924VgcAHnijo2oBuhmM4in-HCGgLEKqd3t4tUWJQ4KawZj50XTXuoFqxEJ6iiONyAFSyXqrcwNw4M_/s400/Villalcazar54321.jp.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="329" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiarX285IoRefmDT7OrYXzuqhidAktImg_S0NF7iFfrmqHMY1hqEhIVAq-c44nCltPoKnTBqDyiPLlIRJMuG6hkfsOvq4e_GMLc0YrPsaVIsY924VgcAHnijo2oBuhmM4in-HCGgLEKqd3t4tUWJQ4KawZj50XTXuoFqxEJ6iiONyAFSyXqrcwNw4M_/s320/Villalcazar54321.jp.jpg" width="263" /></a></div><br /><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br /></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 16pt;">Un regret, et de taille encore !
Cette fois-ci, mon passage au restaurant a été d’un calme absolu : pas le
moindre bruit – il est vrai que j’y suis allé de bonne heure, et j’étais bien
loin de l’ambiance de 2 011, où le restaurant était plein à craquer, et
que dans le groupe où j’étais il y avait de bons animateurs.<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 16pt;">Temps et espace : après la lente
progression au départ d’Itero, ce fut un passage à un sommet et petite descente
pour arriver en plaine – curieux, j’avais en mémoire une descente plus nette et
plus longue – comme quoi la mémoire ne cesse de bouger ! -<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>… en revanche, la plaine, je l’ai ressentie
cette fois bien plus longue que celle que j’avais dans mes souvenirs.
Interminable ! Un petit coup de cogne au pouce gauche à un dallage… un thé
au bar de la dernière fois (2 014 et 2 018), ce fut ensuite </span><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 16pt;"><span style="mso-spacerun: yes;"> </span>le
chemin le long du canal de Castille – et à partir de Frómista, même topo
jusqu’à l’arrivée – mais j’ai vraiment trouvé que dans la dernière partie le
balisage restait un peu trop collé à la grande route, et ce jusqu’à l’entrée de
<span style="mso-bidi-font-weight: bold;">Villalcázar.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 16pt; mso-bidi-font-weight: bold;">Photo : sur
la place de l’église<o:p></o:p></span></p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi60nI1BNQOIoXzZs605csyi8YQ2GIDAB6kwj7StImIQZZB0cQJWMFbpmsGV_uxEGPdLHykxCO0-jaSvMSqeAzwd_MTuB99B_zr9gY8ePidwCGgG9888dcpsN8U89hpyR6N_6bxCc3wFPTiJ-hZReJcwbocMpVPrVCOEoDN8_PhswbtGgN6_FjHTFDA/s444/Villalcazar6666.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="444" data-original-width="373" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi60nI1BNQOIoXzZs605csyi8YQ2GIDAB6kwj7StImIQZZB0cQJWMFbpmsGV_uxEGPdLHykxCO0-jaSvMSqeAzwd_MTuB99B_zr9gY8ePidwCGgG9888dcpsN8U89hpyR6N_6bxCc3wFPTiJ-hZReJcwbocMpVPrVCOEoDN8_PhswbtGgN6_FjHTFDA/s320/Villalcazar6666.jpg" width="269" /></a></div><br /><p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><br /></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 16pt;">Le lendemain matin, au départ de ce gîte,
les deux hospitaliers avec qui j’avais discuté la veille ont tout fait pour que
mon petit-déjeuner soit complet ; ils ont en effet apprécié hier que je
n’ai pas repris 1 euro parce que leur système de mise en route de l’eau chaude
ne marchait pas – j’étais le premier à y aller – et j’ai remis la pièce dans la
boite de donativo ; et ils ont aussi vu que pour le gite j’avais donné un
billet de 10 €. Alors je leur ai dit que j’en étais à mon 3<sup>e</sup> passage
dans ce gite (2 011, 2 014 et 2 018), le plus jeune m’a assuré
que c’était en aucune façon « l’ultimat », selon sa propre
expression. Je leur ai dit en effet que personne ne peut vraiment l’affirmer
bien qu’au fond de moi-même, dans mon esprit, cette forme de pèlerinage à pied
c’était vraiment la toute dernière sur ce type de chemin. Mais aujourd’hui, le
temps ayant fait son oeuvre, je me reverrais bien passer sur ces terres, dans
ces mêmes paysages. Mais Dieu seul le sait vraiment…<o:p></o:p></span></p>
<p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 16pt;"><o:p> </o:p></span></p>Aimé LEBONhttp://www.blogger.com/profile/00878038497989136917noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2128013045933653737.post-3218201748253560622022-10-18T23:34:00.000-07:002022-10-18T23:34:35.462-07:00<p> </p><p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><b><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">Étape 14 :
Hornillos del Camino – Itero de la Vega, mardi 13 mai 2 014, ~ 30 km</span></b><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"><o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><b><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"></span></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEGN7Dj6D3HBRRgDdDM5EsPHWHpRl146S5K1cSYOUOYZtiJFHdMzkgqaGb6LQtM2dPclIRKbtK6tsaJ1craA5rEidKOflP96_x3JAMtwyNBU9r8DwQHeNtKtP168zRrkrOW_AfO1xYh03XF9ePRtgjYRhUfEzoOp0IJMK5sQD7OwN_qRXxPXctnObW/s500/Itero7.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="281" data-original-width="500" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEGN7Dj6D3HBRRgDdDM5EsPHWHpRl146S5K1cSYOUOYZtiJFHdMzkgqaGb6LQtM2dPclIRKbtK6tsaJ1craA5rEidKOflP96_x3JAMtwyNBU9r8DwQHeNtKtP168zRrkrOW_AfO1xYh03XF9ePRtgjYRhUfEzoOp0IJMK5sQD7OwN_qRXxPXctnObW/s320/Itero7.jpg" width="320" /></a></b></div><b>Photo : </b><span style="font-size: 14pt;">l'albergue
d'Itero de la Vega.</span><p></p><p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgL2mQL9focl172nig_QI0V639iJJRthdXHKA2YsCIUwtNsmzM4xr-JBTDBmEt20m9pNvqHVawu1bIn9ljH5iMKQwq3XQBpta28BjdpvKEkWyPTj1O_Qsk_rCvxHVYoBEk3CqoRaJBAKmylhLcGGYliWuSJsqKuPgMuAdy53--s0PRGFvDSXd1NFaB6/s400/Hontanas11.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; display: inline !important; float: right; font-size: 14pt; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="357" height="266" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgL2mQL9focl172nig_QI0V639iJJRthdXHKA2YsCIUwtNsmzM4xr-JBTDBmEt20m9pNvqHVawu1bIn9ljH5iMKQwq3XQBpta28BjdpvKEkWyPTj1O_Qsk_rCvxHVYoBEk3CqoRaJBAKmylhLcGGYliWuSJsqKuPgMuAdy53--s0PRGFvDSXd1NFaB6/w238-h266/Hontanas11.jpg" width="238" /></a><b><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">Résumé de
l'étape :</span></b><span style="font-size: 14pt;">Si tant est
qu'il soit possible de définir une belle étape par la variété des paysages, des
profils géographiques avec montées, descentes et lignes droites, toutes bien
franches, par un type de temps qui allie un assez bon ensoleillement, des
températures propices à la marche et de bonnes rencontres au cours de la
journée qui aident à supporter les distances, et par une réactivité plus
personnelle cette étape en est une</span></p><p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglTv3CjlmXiyCBWNTKPeCNRTg9fOC_6WbCIzzTaTnvwHueb6PztpS8dEtaqts871va3I5f-pnX_lUnbsce8nSdiuPsMhyJSWo6gjmMWkSjGGAs-6nCfID0nJtnDxl8aUTm37R8k7su0lX1dRR_FQ5RpLoACkhFrSMDc6Q2fPP8_hduGIE4shJA172h/s436/San%20Anton11.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; display: inline !important; float: left; font-size: 14pt; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="436" data-original-width="325" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEglTv3CjlmXiyCBWNTKPeCNRTg9fOC_6WbCIzzTaTnvwHueb6PztpS8dEtaqts871va3I5f-pnX_lUnbsce8nSdiuPsMhyJSWo6gjmMWkSjGGAs-6nCfID0nJtnDxl8aUTm37R8k7su0lX1dRR_FQ5RpLoACkhFrSMDc6Q2fPP8_hduGIE4shJA172h/s320/San%20Anton11.jpg" width="239" /></a><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">Au sortir
d’Hornillos, c'est le passage par des plis de terrain avant de retrouver la
Meseta et ses champs de blé tout verts à cette époque et la plongée dans le vallon
où s'abrite le village d'Hontanas (<b>voir photo</b>), dans un
vrai décor de western – il ne manquait plus que les cavaliers sur les crête</span></p><p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">Puis, c'est un cheminement par des petits vallons qui conduisent aux ruines de
San Anton (<b>voir photo</b>) toujours pimpantes grâce au chemin de Compostelle
avant d'arriver au village de Castrojeriz accroché au flanc
d'une colline aux courbes bien nettes au sommet de laquelle les ruines d'un
château continuent de défier le temps. Et enfin, la célèbre montée de l'Alto de
Mostelares, un véritable mur à franchir, un test de fraîcheur par excellence
pour le pèlerin compte tenu du toujours lourd du sac-à-dos avant de descendre
dans la plaine pour trouver un peu plus loin les bois de hêtres qui annoncent
l’arrivée à Itero de la Véga.</span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgiHnefBZYYWW8b2g8d17pmFYms_m8ObpzzdzIBt1j4EpdQc7fARcVgs66wC3K_c6RkEY6ZJ4icx4LycUIVBJIR-8vDgsf89xYrfn1AwS76kmOCoicTqpdlp-sxvyTcrEb-bQZnZrdB8zukadbmKJik4Q8dvjch7s3qZAQ5fvQ5xDwzzvuHkZ2h9xLq/s400/Castroreriz11.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="369" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgiHnefBZYYWW8b2g8d17pmFYms_m8ObpzzdzIBt1j4EpdQc7fARcVgs66wC3K_c6RkEY6ZJ4icx4LycUIVBJIR-8vDgsf89xYrfn1AwS76kmOCoicTqpdlp-sxvyTcrEb-bQZnZrdB8zukadbmKJik4Q8dvjch7s3qZAQ5fvQ5xDwzzvuHkZ2h9xLq/s320/Castroreriz11.jpg" width="295" /></a></div><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><o:p></o:p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">Revoir Hontanas</span></b><span style="font-size: 14pt; text-align: justify;"> :</span></div></span><p></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhiuij3elquudTKPrJ2e2p-YNgK-KAGzSXXTsgbf_RxbsessRr-ZMt6QDCmOG1lWrtnuHd_m0Do09h0vbomB1EDAL-3JfuW7RstHnLnJ9b2gDWGcbUmvF5R90VLfqitwFmbl0dJOoNLIahr9Swr0GNiOvFu4SjxzZyBb8ohI-ikH6wn1Qp_ZK2RwXFV" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="281" data-original-width="500" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhiuij3elquudTKPrJ2e2p-YNgK-KAGzSXXTsgbf_RxbsessRr-ZMt6QDCmOG1lWrtnuHd_m0Do09h0vbomB1EDAL-3JfuW7RstHnLnJ9b2gDWGcbUmvF5R90VLfqitwFmbl0dJOoNLIahr9Swr0GNiOvFu4SjxzZyBb8ohI-ikH6wn1Qp_ZK2RwXFV" width="320" /></a></div><br />Comme tous les
matins sur le haut plateau, il faisait froid en remontant la rue principale
d'Hornillos, mais chacun pouvait lire dans le ciel que la journée s'annonçait
belle. Quand je suis arrivé à la sortie du village, presque en face de la
bascule de pesage qui est sur la droite, j'ai pensé aux bons moments passés à
la caravane des Martin (Françoise et Olga en 2 011 ; Henri faisait toutes
les étapes à vélo et Jojo conduisait le fourgon qui tractait la caravane) où,
en 2 011, avec Jean-Paul, Babou et Christian où nous avons pris l'apéritif
avant d'aller dîner ensemble au centre du village.<o:p></o:p><p></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">En montant dans
un petit bois, je m'attendais à retrouver au plus vite la Meseta - ce plateau
d'une grande austérité, torride en été et glacial en hiver, 800/900 m
d'altitude. Et ces champs de blé à l'infini, et les éoliennes. Ce que j'attendais le plus en ce début de matinée, c'était le
basculement dans la cuvette d'Hontanas. J'ai dû patienter pendant assez
longtemps et « apprécier » le poids de mon sac, et me faire dépasser par des
pèlerins. Mais j'ai dû, moi aussi, doubler d'autres dont certains en plein
effort me souriaient quand je passais à leur hauteur – telle cette Allemande de
forte corpulence que j'avais déjà rencontrée, qui souffrait véritablement mais
qui ne renonçait pas.<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">Enfin ce fut le
point le plus haut, et il a fallu encore un moment avant que je ne
redécouvrisse le clocher de l'église du village émergeant de la crevasse, pour
entamer ensuite la descente vers Hontanas – l'approche du village a été bien
aménagée.<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">J'attendais
surtout de revoir une petite boulangerie-pâtisserie à ma gauche, mais je ne
l'ai point trouvée. Existe-t-elle encore ? C'est un café sur la droite qui
attira mon attention. Il fallait patienter, car il y avait autant de pèlerins à
l'extérieur qu'à l'intérieur. Mais le service était ultra rapide, efficace –
pour une fois ils étaient deux à la tâche. J'ai fini par trouver une petite
place à une table, et j'ai pris tout mon temps pour apprécier un bon petit déjeuner.<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: center;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"><o:p> </o:p></span><b><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">Revoir San
Anton et Castrojeriz</span></b><span style="font-size: 14pt;"> </span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">Ensuite, le
chemin conduit naturellement à la sortie du village, et file par un petit
vallon, pour devenir un sentier à travers des herbes, quelque peu creusé dans
le sol par endroits, et à flanc de colline. Il débouche sur une piste un peu
plus large qui mène à la route de Castrojeriz. Et en peu de temps, les ruines
de San Anton, cet ancien couvent, étaient en vue.<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">De nombreux
visiteurs sur le site, des gens en habits de ville, débarquaient de petits
transports de voyageurs ou s'y engouffraient – je ne me suis pas rendu de près
pour aller le vérifier, j'avais des photos à faire, mais il m'a semblé que
l’équipe des « précieuses » en faisait partie, mais je ne saurai
vraiment l'affirmer. J'ai fait un petit tour à l'intérieur où j'ai vu un petit
refuge plutôt sommaire, une nuit froide ici doit être une vraie épreuve.<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">J'ai repris la
route de Castrojeriz, et dans cette longue
ligne droite qui mène à la colline où trônent les ruines d'un château, et à ses
pieds l'église Notre-Dame-du-Pommier. Des marcheurs
défilaient devant moi. Mais cela ne m'a mis aucune pression, beaucoup
s'arrêtent ici pour mieux répartir les difficultés du terrain. Il faut dire
aussi que le village d'Itero la Vega n'est pas d'un grand attrait pour les
pèlerins.<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><b><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">Mieux découvrir
le village de Castrojeriz</span></b><span style="font-size: 14pt;"> :</span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">Ce village est
accroché au bas du flanc de la colline. Après un passage à
l'église que j'ai perçue une fois de plus comme un musée – il est vrai qu'une
chorale y donne de belles prestations, mais, en deux fois, je n'ai eu ni le
temps ni l'occasion d'assister à une telle démonstration –, le chemin emmène le
marcheur au centre du village ; puis, dans la remontée par une petite rue
au cours de laquelle le fait d'être carrément sous le sommet de la colline
impressionne, je suis tombé sur un bar-restaurant, qui m'a
paru bien fonctionnel. J'étais le seul client, et j'ai pris un 2e
petit-déjeuner, car je savais qu'une difficulté majeure m'attendait un peu plus
loin. C'était aussi l'occasion de me faire préparer un sandwich à mon goût pour
midi. Mais la priorité des priorités était de trouver une pharmacie. Pour le
serveur, c'était simple : faire un petit retour sur ses pas, prendre la
route qui descend à gauche, et c'est en bas ! Mais la réalité n'est pas si
évidente : dans cette descente, il y a toutes sortes de petits
embranchements, et en bas je n'ai rien trouvé. Il a fallu que je demande à une
dame qui m'a donné des indications un peu plus précises. J'ai fini par
atteindre mon but : cette pharmacie était presque sur la grande route qui
passe tout en bas du village. J'ai pu me procurer mon arnica, ce n'était pas le
gel habituel que j'utilise, mais le pharmacien qui parle un peu le français m'a
proposé une formule qui s'est révélée par la suite pas mal non plus : il y
avait d'autres composants pour l'entretien de mes pieds. J'ai pu aussi me
procurer une formule autour du paracétamol, car ma petite gêne à la gorge était
toujours présente. Mais, pendant cette recherche, j'ai pu résoudre un autre
problème en attente depuis Burgos. Dans cette dernière grande ville, j'avais
essayé de me procurer un peu de liquide à un gabier non loin de la place de la
cathédrale, mais l'appareil refusait ma carte bancaire à chaque tentative –
j'avoue que j'ai même pensé à une arnaque. Je suis tombé par hasard sur une
banque qui était fermée, mais l'accès à un distributeur extérieur était
possible. J'ai pu ainsi refaire ma petite réserve d'argent liquide,
indispensable pour régler les dépenses courantes sur le chemin.<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><b><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">Et le passage
de l'Alto de Mostelares</span></b><span style="font-size: 14pt;"> :</span></p><div class="separator" style="clear: both; font-size: 14pt; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8z7DDEW9GoxhadjaCBjqd4Wrj2nKGUdgc-HV46Z9yA8_P1XJSdZOjqJwnF5YQb7TimXTI2Kd7V48pnVD4iz81h098z-gAIVnWmfigPc9O_0xNHc_V0gtHy6olwnZX2_mOpZvd57Uflum6NZi5VnHt5KqFslunfH93Q9akj-dc_F4Tf2G56Hx6EIz5/s500/Mostelares2.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="485" data-original-width="500" height="310" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8z7DDEW9GoxhadjaCBjqd4Wrj2nKGUdgc-HV46Z9yA8_P1XJSdZOjqJwnF5YQb7TimXTI2Kd7V48pnVD4iz81h098z-gAIVnWmfigPc9O_0xNHc_V0gtHy6olwnZX2_mOpZvd57Uflum6NZi5VnHt5KqFslunfH93Q9akj-dc_F4Tf2G56Hx6EIz5/s320/Mostelares2.jpg" width="320" /></a></div><b><span style="font-size: 14pt;">Photo: au loin, en </span><span style="font-size: 18.6667px;">arrière-plan,</span></b><span style="font-size: 14pt;"><b> le tracé de cette montée de l'Alto de Mostelarès</b>.</span><p></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">Pour retrouver
le chemin que je venais de quitter en haut du village, j'ai décidé simplement
de suivre la grande route qui devait me conduire aussi à la sortie de cette
agglomération. Je ne m'étais pas trompé, je suis tombé sur un grand rond-point
avec plein d'embranchements, mais je m'étais bien orienté dans le paysage (par
la boussole solaire aussi !) puisque d'un coup d'œil, j'avais repéré au loin la
fameuse montée de Mostelares. C'est en fait un véritable mur de plus de 130 m
de haut à gravir ! Et la piste pour y aller part en face de mon point
d'arrivée dans ce rond-point. Pour se rapprocher de ce mur, je suis passé sur
un ancien pont romain à arches et j'ai franchi le rio Odrilla sur une
passerelle en bois. J'étais au pied de cette montée. Le soleil, bien présent,
n'était pas cuisant comme en 2 011. Deux pèlerins se reposaient à l'ombre et ne
semblaient pas pressés de partir. J'ai déposé mon sac pour refaire quelques
petits réglages et boire calmement une bonne rasade d'eau. J'ai attaqué ensuite
la montée, mais vraiment « petit braquet ». Dans le premier tiers la
pente est rude, mais j'étais à l'aise parce que très motivé, et surtout heureux
de me sentir mieux qu'en 2 011, à cet endroit, pour autant que je m'en
souvienne ; dans le deuxième tiers, la pente s'assouplit légèrement, mais la fatigue
commençait à se faire sentir, et la tendance était plutôt à bien lever la tête
pour entrevoir le sommet ou encore à se retourner pour tenter de se faire une
idée de l'ascension déjà faite en appréciant la différence d'altitude entre le
point où je me trouvais et le village en bas dans la plaine ; dans le dernier
tiers, la pente se redresse à nouveau, et c'est comme toujours dans les
ascensions en montagne : après le dernier virage attendu, il y a encore un
autre, et encore un autre, ainsi de suite. L'arrivée sur le plateau au sommet
est une délivrance, un bonheur ! Cette fois-ci, il n'y avait pas ce vent
froid de 2 011 qui avait entraîné un refus de m'arrêter alors que les autres du
groupe voulaient faire une pause, car tout en sueur je craignais de prendre
froid.<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">J'ai traversé
un plateau aride sur près d'un km avant d'entamer une descente raide sur une
piste plus ou moins bétonnée et je me suis retrouvé dans une belle plaine avec des champs – j'ai constaté
aussi que le chemin qui se glisse dans cette plaine est bien plus large
aujourd'hui et que le balisage est aussi bien meilleur. J'ai retrouvé une
légère remontée pour arriver à une aire de repos où j'ai descendu mon sac sur
un banc pour souffler un peu et manger mon sandwich. Petite déception : je
n'ai pas revu le vendeur de fruits qui juste à côté proposait aussi un très bon
jus d'orange nature. Je savais que dans cette étape difficile l'essentiel était
fait et qu'il ne me restait plus qu'à rallier Itero de la Vega ; mais, pour une
fois, je n'avais plus de souvenir de ce village étape.<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><b><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">Retrouver Itero
de la Vega</span></b><span style="font-size: 14pt;"> :</span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">Après que j'ai
quitté cette aire de repos, et à un peu plus d'un km, j’ai revu sur la gauche
de la piste le refuge construit à partir des bâtiments d'un ancien hôpital. Il
m'a semblé un peu plus attractif que la dernière fois. Et aussi cette rivière
que j'ai franchie sur un grand pont, et, bien entendu, le panneau annonçant
l'entrée dans la région de Palencia. Puis, j'ai pris un chemin gravillonné qui
serpente sous les arbres tout en restant proche de la rivière – cette approche
de l’arrivée a été modifiée en 2 018. Ce fut le déclic, bien avant que je ne
découvrisse la plaque annonçant Itero de la Vega (voir photo). Instantanément,
j'avais retrouvé l'image du gîte qui est un peu caché par un bois de hêtres. Je
me suis surtout souvenu du pollen de ces arbres, qui fait penser à de la neige
dans le décor, et qui envahissait toute la cour et se déposait un peu partout,
y compris sur les vêtements lavés étendus sur les cordes à linge. C'est ce qui
a en quelque sorte réinitialisé ma mémoire. Mais cette fois-ci, il n'y avait
pas encore le moindre « flocon. J'allais retrouver les équipements de
cette albergue que j'avais déjà eu l'occasion d'apprécier. Et surtout le bar et
le restaurant ! Et ce d’autant qu’il n’y a rien à visiter dans le coin…<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><b><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">Un bon gîte (voir photo)</span></b><span style="font-size: 14pt;"> :</span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzVcOzanVycXLIeT5xCCDXPlytZsZc6H7zWm54m6hbWU9LFbnaFZNwwKK5EZalJqDFoV5qnVo1jgl5Wuyr75C9zraSJUTGGRLC9T54Qg8avT3W6CNJ9H54i8SP_jnQNygfayWYXc8cwk8iEN94ONT_xP5iXJ7-0cHFauQOaARcpeol901iQVg5rKIA/s400/Itero6789.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="368" data-original-width="400" height="294" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhzVcOzanVycXLIeT5xCCDXPlytZsZc6H7zWm54m6hbWU9LFbnaFZNwwKK5EZalJqDFoV5qnVo1jgl5Wuyr75C9zraSJUTGGRLC9T54Qg8avT3W6CNJ9H54i8SP_jnQNygfayWYXc8cwk8iEN94ONT_xP5iXJ7-0cHFauQOaARcpeol901iQVg5rKIA/s320/Itero6789.jpg" width="320" /></a></div><br />De bons petits
dortoirs, un bar-restaurant où il est possible de se faire servir un peu de
tout et à n'importe quel moment de la journée, une boutique d'alimentation et
une grande cour. Et surtout du
wi-fi ! En cette année 2 014, j'ai vu arriver une Française en fin de
journée, pas très causante, de la catégorie de pèlerins qui n'arrivent pas à se
détacher du chemin et qui ont l'air d'être un peu perdus – si tant est que l'on
puisse dire qu'une telle catégorie existe, et qu'il soit possible de cerner la
personnalité des gens rencontrés en si peu de temps. Très difficile de s'en
faire une idée objective. Je ne l'ai pas revue au restaurant, et nous sommes partis
à peu près en même temps le lendemain.<o:p></o:p><p></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div>Le soir, j'ai
dîné avec Ulrich, un Néerlandais sympathique, sans doute parce qu'il parlait
passablement le français : un grand gabarit, qui ne laissait pas perdre la
moindre miette des aliments. Il avait un appétit qui faisait plaisir à voir, à
un moment j'ai même craint qu'il ne mangeât son assiette. Et pourtant, nous
avons été très bien servis, pour 10 € seulement, et j'ai même laissé des frites
qui accompagnaient une belle viande, après une conséquente assiette de
charcuterie et de la salade, et le tout bien arrosé de vin. Je me suis même
permis un dernier verre de rouge au bar avant de regagner le dortoir. Nous
étions onze au restaurant, alors que les jours précédents, il fallait ruser
pour passer à table. Ne pas retenir comme point d'arrivée des agglomérations
plus grandes, fussent-elles d'un haut niveau dans le symbolique et le
religieux, cela me convenait bien. C'est une façon de sortir des gros flux de
pèlerins sur ce Camino Francés. J'ai relancé une disposition pour m'adapter à
ces étapes longues, et à mieux gérer cette impatience de voir la fin de
certaines portions : je me fonde plus sur ma montre, en considérant le
temps pour faire x kilomètres compte tenu que je marche à 5 km/h sur le plat et
à un peu moins de 4 en montée. Et il arrivait que mes prévisions soient un peu
larges, j'en riais !<o:p></o:p><p></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";">En 2 018,
le même dispositif était en place ; à ceci près que, cette fois-ci je fus
placé dans une grande chambre avec tous les équipements tout près du dortoir de
2 014. Une jeune femme y était déjà ; et des lits à l’approche de la
nuit furent encore disponibles. Et c’est avec cette dernière que je suis allé
au restaurant… pour découvrir une pèlerine un peu particulière : tout à
fait prête à discuter d’un peu de tout, sauf de sa situation personnelle. Mais
c’était sa liberté ! Qui devait être respectée ! Pour découvrir le
lendemain de bon matin qu’elle ne portait pas son sac sur le dos mais sur une
espèce de petit chariot qu’elle trainait derrière elle. Elle a filé comme le
vent, et je ne l’ai jamais plus revue sur la suite du Chemin !<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><b><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"><o:p> </o:p></span></b></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt; mso-bidi-font-family: "Times New Roman";"><o:p> </o:p></span></p>Aimé LEBONhttp://www.blogger.com/profile/00878038497989136917noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2128013045933653737.post-12038962402349692252022-10-13T22:13:00.000-07:002022-10-13T22:13:31.075-07:00<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Étape
13 : Hornillos del Camino :<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNsUeWLIiSrXeupxr9S3xF839xf5KDBPk9tVQvkqzi9mI-R1eo8rAeUlsVYJhEke-b6u5zaR1VOZtUmtEFzHvIK1snEwZ0yNxWYkMsX7puavCMmnFe8rGNTpEwMODnA8zZEMEyBFKiC-e03ifNSowHn3XzNKNJUeUdNq94qwAbEQxmcs8240eqZpwJ/s400/Hornillos11.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="332" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNsUeWLIiSrXeupxr9S3xF839xf5KDBPk9tVQvkqzi9mI-R1eo8rAeUlsVYJhEke-b6u5zaR1VOZtUmtEFzHvIK1snEwZ0yNxWYkMsX7puavCMmnFe8rGNTpEwMODnA8zZEMEyBFKiC-e03ifNSowHn3XzNKNJUeUdNq94qwAbEQxmcs8240eqZpwJ/s320/Hornillos11.jpg" width="266" /></a></span></div><span style="font-size: medium;"><br />Dans
le Camino Francés, Hornillos del Camino est un point d'étape classique après
Burgos. Cependant, les grands marcheurs, quoique la programmation des étapes
obéisse à plusieurs facteurs, se payent 10 km de plus pour aller jusqu'à
Hontanas, question pour eux d'attaquer franchement cette Meseta où il est
difficile de faire de petites étapes jusqu'à León, compte tenu des variantes
possibles et des gîtes. Le village est dans la vallée de la rivière
Hormazuelas. L'albergue tout près de
l'église San Román (voir photo) et le bar-restaurant La « Casa
Manolo » (voir photo) sont deux points d'appui importants pour les
pèlerins qui s'y arrêtent.</span><p></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHyPQAapOi4enNJQCoCqhACpm6hW07H2oZrYMRDDkp8u8YuIc6gOTpOeKebJSSmLSVLV_iPzMhLSCffoGvpVV60RtxmoHLCeUQSbcsDbR2hj-IF_l7lB3ZxQr3m6wZfzCcaFFHMvTXkKsySpHe7fzWwYhXr1Rjl0pwPxibQQEDPkQfaV0YLcaCVsSs/s400/hornillos888.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="363" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHyPQAapOi4enNJQCoCqhACpm6hW07H2oZrYMRDDkp8u8YuIc6gOTpOeKebJSSmLSVLV_iPzMhLSCffoGvpVV60RtxmoHLCeUQSbcsDbR2hj-IF_l7lB3ZxQr3m6wZfzCcaFFHMvTXkKsySpHe7fzWwYhXr1Rjl0pwPxibQQEDPkQfaV0YLcaCVsSs/s320/hornillos888.jpg" width="290" /></a></div><span style="font-size: medium;"><o:p> </o:p><span style="font-family: "Times New Roman", serif;">La succession de petites
montées et de plats avant de descendre sur Hornillos n’est pas une difficulté,
mais sur ces hauts plateaux la première partie de la journée, bien souvent sous
le vent et le froid, est quand même une difficulté. Dans cette vraie montée,
une belle rangée de pierres et de gros rochers permet à ceux qui ont quelques
petits problèmes intestinaux de se soulager à l’abri des regards. La nature est
à la disposition des marcheurs.<br /></span></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 107%;"><span style="font-size: medium;"><br />Je voulais à mon 3<sup>e</sup>
passage dans Hornillos changer de gîte, mais dans la ligne droite droite
légèrement montante à partir de l’entrée du village, c’était partout complet,
en réservations. J’ai dû rejoindre comme lors de mes deux précédents passages
le gîte municipal, et je ne l’ai pas regretté : il a été légèrement
réaménagé, et il y a toujours un bon espace pratique pour laver des vêtements,
où le soleil pénètre bien. Il y a surtout une possibilité de petits déjeuners à
partir de 6H – j’ai bien fait de partir tôt le matin. <o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 107%;"><span style="font-size: medium;"></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFZF8IYf3g6mr-khyKeN6RoxX-2OWPjtYfCWFUTf7i7nLGejigDpxAW5ehm9A9sEvDTOcQHa9qXvlAL3fNq7H0QiGlgu3de7YPHKv7aFODKNrUSfPCNXlpFUAlx9jPak-QZuYSMgD1cnWQ3UsaG4-iWHZyIzBLBPHibdW9-uDipzVYoUMIgHd_aFVL/s400/hornillos222.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="299" data-original-width="400" height="239" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhFZF8IYf3g6mr-khyKeN6RoxX-2OWPjtYfCWFUTf7i7nLGejigDpxAW5ehm9A9sEvDTOcQHa9qXvlAL3fNq7H0QiGlgu3de7YPHKv7aFODKNrUSfPCNXlpFUAlx9jPak-QZuYSMgD1cnWQ3UsaG4-iWHZyIzBLBPHibdW9-uDipzVYoUMIgHd_aFVL/s320/hornillos222.jpg" width="320" /></a></span></div><span style="font-size: medium;"><br />Dans ce gîte, j’étais
cette fois-ci dans la partie à droite en entrant, petite salle et non pas la
grande, et qui se remplit assez vite… avec cette fois-ci une forte présence de
pèlerines et de pèlerins d’origine asiatique. Et le plus important, je n’ai pas
entendu un seul ronflement pendant toute la nuit.<o:p></o:p></span><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 107%;"><span style="font-size: medium;">En fin de journée, avant
d’aller manger, j’ai fait l’effort de visiter l’église du coin, ce que je
n’avais pas fait auparavant.<o:p></o:p></span></span></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 107%;"><span style="font-size: medium;">Je suis parti très tôt au
bar-restaurant habituel, à deux pas de l’albergue pour éviter l’affluence du
soir. La tactique habituelle consiste toujours à se caser au premier service,
pour bénéficier pleinement de toute la nuit. Cette fois-ci, j’ai été servi
rapidement. Mais j’ai trouvé que c’était moins bon que la dernière fois… un
reste du service de midi ? Les restaurateurs doivent aussi faire face à la
forte affluence à certains points du Chemin.<o:p></o:p></span></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivb8rqcP1yaaTfGl6CIh5SDEClQ5iLosh8Yt9DcCu6iuZSAMRb2ujQrZ8CjpUOPyDJbQ1QObQ498I7b9mU8bRthb5IBVuZg9KAZe-0Wcla3ktKa4pb1KHWM8yMoqg2CsAyNFEux3_QssFOy2xsLelJb5hkvUqFsoHosynF1Xhm6yi7rUpTg2vVr_Ib/s400/Hornillos22.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="369" data-original-width="400" height="295" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivb8rqcP1yaaTfGl6CIh5SDEClQ5iLosh8Yt9DcCu6iuZSAMRb2ujQrZ8CjpUOPyDJbQ1QObQ498I7b9mU8bRthb5IBVuZg9KAZe-0Wcla3ktKa4pb1KHWM8yMoqg2CsAyNFEux3_QssFOy2xsLelJb5hkvUqFsoHosynF1Xhm6yi7rUpTg2vVr_Ib/s320/Hornillos22.jpg" width="320" /></a></span></div><p></p>
<p class="MsoNormal" style="text-align: justify;"><span style="font-family: "Times New Roman", serif; line-height: 107%;"><span style="font-size: medium;">J’ai passé une excellente
nuit – il le fallait bien puisqu’une longue et belle étape m’attendait le
lendemain : Hornillos – Itero de la Vega, un peu plus de 30 km.</span><span style="font-size: 16pt;"><o:p></o:p></span></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 16.0pt;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="MsoNormal"><span style="font-family: "Times New Roman",serif; font-size: 16.0pt; line-height: 107%;"><o:p> </o:p></span></p>Aimé LEBONhttp://www.blogger.com/profile/00878038497989136917noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2128013045933653737.post-54643567881997334362022-10-08T06:51:00.001-07:002022-10-08T06:59:09.592-07:00<p> </p><p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"><b>Étape
12 : San Juan de Ortega – Burgos, dimanche 11 mai 2 014, ~ 28 km – et quelques
éléments du même Camino en 2 011 et en 2 014/</b><o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><b style="font-size: large;"></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b style="font-size: large;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFAyuhS1zTUZoaDDYPRCTVseQCcVDkw_HrVZklUqnarPHLQz2b2NNvQdf0mfEbGdcaIVDkhIrSvVPF8znOCMWyl_3PTqtDFuKqjSE0kIY3fTrSTUzKD-6yKzkGmUvKfLAX0fwN0MC3ttzO295HliamPURcR_x4qw_zZIhPw_6k79duYeYOGTnPWqVi/s500/Bugos111.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="375" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjFAyuhS1zTUZoaDDYPRCTVseQCcVDkw_HrVZklUqnarPHLQz2b2NNvQdf0mfEbGdcaIVDkhIrSvVPF8znOCMWyl_3PTqtDFuKqjSE0kIY3fTrSTUzKD-6yKzkGmUvKfLAX0fwN0MC3ttzO295HliamPURcR_x4qw_zZIhPw_6k79duYeYOGTnPWqVi/s320/Bugos111.jpg" width="240" /></a></b></div><ol style="text-align: left;"><li><span>Photo :
à l’entrée de la cathédrale de Burgos. Un
résumé de l'étape : Burgos
est un des trois objectifs phares du Camino Francés, avec León et
Santiago ; pour des pèlerins qui n'ont pas beaucoup de disponibilité ou
qui rencontrent quelques difficultés à supporter toute l'épreuve, c'est déjà un
but à atteindre et qui laisse espérer que la suite viendra dans un proche
avenir. J'ai retenu pour cette étape trois points intermédiaires : Agés,
après un peu moins de 4 km de San Juan, où j'ai pris un excellent
petit-déjeuner ; Atapuerca – on ne
finit jamais d’essayer de penser ce qu'a pu être ce lieu dans la préhistoire,
compte tenu des découvertes archéologiques sur ce site, et c'est aussi le lieu où, dimanche 15 mai 2 011, deux
pèlerins, « Sapiens Reunionnicus », se sont croisés et ne se sont pas
reconnus (voir plus loin le récit que j'en ai rapporté et que je republie tel
quel aujourd'hui) ; le passage sur le dôme de Matagrande qui domine la
plaine de Burgos et qui annonce la place de la cathédrale de ce grand point de
rencontre en Espagne où la découverte est permanente, passionnante.L'étape : Un
départ rapide : Je
suis parti du gîte de San Juan de bon matin pour retrouver un peu de calme
après le concert de ronflements qu'un jeune nous a servi dans le dortoir, qui
nous a tenus éveillés jusqu’en fin de nuit et qui nous a obligés de nous
réveiller plus tôt que prévu. J'avais hâte de me retrouver dans le silence de
la nature même si je n'avais pas grand-chose sur l'estomac. Dans la première
partie qui se résume plus ou moins à du plat, le marcheur s'enfonce dans une
forêt de chênes pour atteindre ensuite une clairière. Je me suis même permis de prendre le pas d'un
sportif pendant un bon moment, rien que pour me réchauffer, car il faisait
froid ; le chemin continue avec des chênes d'un côté et des conifères de
l'autre. J'ai pris plus loin dans une petite descente une piste qui m'a mené au
petit village d'Agés après un peu moins de 4 km où j'ai pu prendre un
petit-déjeuner.Un
bon passage à Agés : Je
suis entré dans ce village par une rue qui monte entre de vieilles bâtisses, et
un bar-restaurant sur la gauche est tout de suite visible. C'est un vieux
bâtiment qui a été requinqué, relooké ; à l'intérieur de petits espaces
sur plusieurs niveaux où les clients peuvent s'attabler ont été emménagés. J'ai
été bien accueilli et vite servi. Très cool : Jus d'orange, pains grillés,
confitures, beurre et double thé. J'ai aussi demandé à la serveuse de me
préparer un sandwich pour mon déjeuner sur la route. Je suis ressorti de là
bien retapé. Mon départ de San Juan ayant été un peu précipité ; sur le
banc à l'extérieur j'ai pris mon temps pour refaire les réglages de mon sac.Atapuerca :
retour sur un site où dimanche 15 mai 2 011, deux hommes de la catégorie
Sapiens « Reunionnicus » se sont croisés sans se reconnaître : J'ai
passé Agés sur sa petite colline, je suis descendu dans la plaine et j'ai vite
compris que de longues portions toutes droites de routes asphaltées
m'attendaient. Il n'y avait pas de vent, mais il faisait froid et une petite
brume continuait à s'évacuer, et je sentais bien que le soleil n'allait pas
tarder à tout réchauffer avant Atapuerca. Dans ces lignes droites, mais avec
quand même deux larges virages, j'ai eu une petite hésitation : ne voyant
plus les balises, je décidais de repartir à une intersection plus près d'Agés,
mais comme j'ai vu qu'une pèlerine prenait la même route, j'ai repris mon
chemin...pour arriver bientôt à la grande pancarte annonçant Atapuerca. J'étais bien dans l'un des principaux sites archéologiques mondiaux où
le dimanche 15 mai 2 011 j'avais croisé Daniel Dumont sans le reconnaître. Je
me permets ici de citer exactement ce que j'ai écrit, en 2 011, lorsque j'ai
relaté cette rencontre ratée :</span></li><li><img border="0" data-original-height="420" data-original-width="400" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgIs-SIG2yUccYkcYDgKFoXze9Dtu2XDdQgPvlnO9ZEAxR0y-tudCNmvu8BeF8IXZIuk-zcWAl4-2_1iR_RZzlzjYwHXoLcaTokheK0WgADaFFzCuE-WfloPcifji1sGuJu54xid2muh3SaxczvoBU0buIr6bGqBIMXxrfNMBNF_H_FvnKxZZr5qZM8/s320/Dumont77.jpg" width="305" /></li><li><br /></li><li>« ...j'ai
vu dans une ligne droite, le GR longeait alors une grande route asphaltée, un
pèlerin qui revenait de Santiago, le regard le plus souvent rivé au chemin
comme pour mieux le faire défiler sous ses pieds, l'air concentré, plongé dans
ses pensées, le capuchon de son coupe-vent bien enfoncé sur la tête. J'en avais
déjà croisé deux ou trois, avec à peu près la même posture, à croire que tous
ceux qui sont à ce niveau dans la pratique du pèlerinage arrivent à se détacher
de leur environnement de façon à rassembler suffisamment de ressources pour
réussir pleinement leur expérience. À 30 m, la perception d'ensemble m'a fait
penser un court instant à Daniel Dumont, sans doute parce que Marie-Thérèse,
une amie de mon village qui anime un petit groupe de marche, qui a déjà fait la
voie du Puy-en-Velay, m'avait laissé entendre avant mon départ de la Réunion
que Daniel devait se retrouver aussi quelque part sur le chemin, sans que j'aie
jugé utile de lui demander des précisions. Au moment où il arrivait
pratiquement à ma hauteur, j'ai chassé cette idée de mon esprit, car l'homme ne
correspondait plus du tout au Dumont que j'ai toujours connu - il est vrai que
je ne l'avais pas revu depuis quelque temps : il était amaigri, et surtout
barbu, et je n'ai jamais connu l'homme avec seulement un soupçon de barbe. Je
ne me suis même pas retourné après l'avoir croisé, tellement que j'étais sûr
que le profil ne collait pas du tout à une connaissance, préoccupé aussi que
j'étais à lutter contre le vent et le froid ».</li><li><span style="font-size: large;">Mais
tout s'était éclairci le lendemain, à Hornillos del Camino, quand des amis qui
marchaient derrière moi, m'ont confirmé que c'était bien Daniel Dumont (ici avec sa petite-fille) –
Françoise qui avait discuté avec lui m’a donné le numéro de son GSM, et nous
avons pu ainsi échanger quelques SMS.</span></li><li><b style="font-size: large;">Le
passage du dôme de Matagrande</b><span style="font-size: large;"> :</span></li><li><span style="font-size: large;">En
peu de temps, j'ai quitté la route asphaltée et je suis monté dans un chemin de
terre plus ou moins tortueux, défoncé, dans une partie de prairies bien
déboisées où une pèlerine à vélo s'échignait à faire avancer sa machine bien
chargée ; puis, au milieu de la pente, j'ai abordé une partie boisée de
petits de chênes, avec des barbelés du terrain militaire à gauche et c'est là
que j'ai vu cette jeune dame souffrir à pousser son lourd vélo. Même avec mon
sac sur le dos, j'ai failli l'aider à un petit passage délicat quand je me suis
retrouvé à sa hauteur. Elle n'en pouvait plus la pauvre, mais elle ne renonçait
pas. Je l'ai doublée, et je ne l'ai plus revue – il n'est pas impossible
qu'elle ait emprunté avant le sommet un itinéraire différent, plus adapté, les
voies pour les marcheurs et celles pour les cyclistes divergent par endroits.
Un peu plus haut, dans une partie de forêt, la piste redevenait plus
fréquentable, mais toujours très pentue.</span></li><li><span style="font-size: large;">Sur
ce dôme de Matagrande, un peu avant le sommet, ma vue a été attirée par un
cairn constitué de plusieurs cercles concentriques faits de petits cailloux et
centrés sur une croix. Et de là des pistes partent dans tous les sens.
Généralement, ces constructions de pierre marquent un lieu, un passage, où il
est possible qu'autrefois des événements étaient commémorés. Rien n'interdit de
penser un moment que cela peut être aussi vu comme un dispositif pour ramasser
toutes les énergies dépensées en ce lieu ; mais c'était plus par curiosité
que j'avais franchi ces cercles pour me mettre au centre du dispositif, quoique
inconsciemment il eût pu me booster quelque peu ; mais il n'est pas
impossible non plus que dans les temps préhistoriques un rite religieux y fut
pratiqué, ce que sans doute certains aujourd'hui tenaient à nous le rappeler de
façon symbolique, bien que le sens véritable de ces constructions nous échappe
quelque peu.</span></li><li><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="375" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcCvaJYjMvedTyYyVOW_uDCJoKGxiwuBpEodIB36W_HIniapLkjEOA-NAuPNMMK0gc6rlTjrJLDohaPu82sEURMiAg5rb9PBkij0W0XJoVsO89ks9hpgSnZ6eiJziMXDx1I8kV7Q9wk9ZzkozZ8RRNCQp5HJBiyUjx9TWB_fWpMoWukKzvA1pWFzoH/s320/Bugos111.jpg" width="240" /></li></ol><p></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: medium;"></span></b></p><p></p><p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: large;"></span></p><p></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><b style="font-size: large;"></b></p><b><br /><b><b>Et
il a fallu marcher et marcher à n'en plus finir pour atteindre le gîte de
Burgos</b><span> : </span><span>La
descente, en longeant les barbelés du terrain militaire, reste caillouteuse au
début et devient ensuite plus intéressante. J'ai bien retrouvé plus bas le
panneau indiqué par mon guide : suivre la route à droite -</span><span> </span><span>« à</span><span>
</span><span>gauche, la piste descend vers Villaval ». Et plus loin le chemin
coïncide avec la rue principale du village de Cardeñuela Riopico qui émerveille
vraiment le passant : tout est propre, lustré, les devantures des maisons
décorées (voir photo), un peu comme si une haute personnalité du pays devait être
y accueillie dans la journée. Puis le chemin file vers l'autoroute.</span></b><br /></b><p></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Ce
fut ensuite le passage par un pont au-dessus de cette autoroute et quelques
mètres plus loin le choix de la voie de gauche pour éviter la zone industrielle
de Burgos. C'est là que j'ai eu encore des hésitations. En effet, au moment où
je commençais à descendre, j'ai vu un pèlerin qui avait choisi justement cette
voie de gauche, comme le recommande mon livre guide, mais, arrivé à
l'intersection, je n'ai pas vu de flèche confirmant cette direction. En
revanche, j'ai vu un panneau avec balise invitant à prendre l'autre direction.
Je me suis arrêté un moment ; une pèlerine est arrivée quelques instants
après et s'est retrouvée dans la même incertitude. Je ne sais pas ce qu'elle a
fait, mais moi j'ai choisi de suivre la recommandation de mon livre et qui
collait bien à la réalité du coin : « descendre à gauche une piste qui passe en
contrebas de logements fraîchement construits ». Et ce n'est que 2 à 300 mètres
plus bas que j'ai retrouvé des balises. Il ne me restait plus qu'à y aller,
Burgos était à ma portée.<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Il
m'a fallu encore beaucoup de temps pour continuer la descente, contourner les
barbelés délimitant le terrain d'aviation, et arriver à Castañarès où j'ai
décidé de suivre la N-120 alors que les balises poussaient à traverser cette
route et à passer de l'autre côté – j'ai suivi alors une piste contre la
nationale où j'ai retrouvé des bornes en béton avec des coquilles, et j'ai été
doublé par deux jeunes Chinoises en pleine forme qui m'ont semblé très
pressées, à la limite de la course. Je suis presque certain qu'elles n'étaient
pas poursuivies. Après le passage d'un nœud routier, je me suis aperçu que de
l'autre côté de cette nationale des pèlerins défilaient, j'ai alors traversé
cette grande route pour reprendre cette voie que j'avais écartée, tout en
vérifiant au fur et à mesure que j'avançais qu'elle restait bien parallèle à la
nationale qui est l'axe de pénétration dans Burgos.<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Les
faubourgs de cette ville ne semblaient plus avoir de fin. Dans le centre, de
place en place, de carrefour en carrefour, j'avançais dans l'attente de voir
une petite rue qui montait vers le gîte municipal. Elle n'arrivait pas, mais le
balisage était toujours présent, ce qui me rassurait. Mais, plus loin, sur une
grande place, où de grands travaux étaient en cours, les flèches avaient
disparu et j'ai rencontré des difficultés à coller à la continuité du chemin.
J'ai interpellé une dame qui par gestes précis m'a indiqué la bonne direction –
les Espagnols sont très sympathiques avec les pèlerins. Je suis finalement
arrivé dans un quartier où j'ai commencé à reconnaître des bâtiments... pour
finir par arriver sur « ma » petite rue qui mène au gîte municipal.<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: medium;">Un
bon gîte, mais pas de Wi-Fi !</span></b></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMq5z2R77NK3ty_iWh6tzS88wgJPYPstPM2gqehNsXJYuFH9TpFS0rd0kRi2mkxJNLrMIQbad2XvP0AlHEUhGw1IvllSqBvQQCfSViNrxg4qrIChgfe5kZGkif7W49ITbjpsbdEAyshNEZBBIWA44prtRc1_Tf5-EoQGMHtSAnxmTVZYpicZHrtvPg/s500/Burgos7.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="243" data-original-width="500" height="156" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMq5z2R77NK3ty_iWh6tzS88wgJPYPstPM2gqehNsXJYuFH9TpFS0rd0kRi2mkxJNLrMIQbad2XvP0AlHEUhGw1IvllSqBvQQCfSViNrxg4qrIChgfe5kZGkif7W49ITbjpsbdEAyshNEZBBIWA44prtRc1_Tf5-EoQGMHtSAnxmTVZYpicZHrtvPg/s320/Burgos7.jpg" width="320" /></a></span></div><span style="font-size: medium;"><br />Une
petite surprise : des pèlerins sur le trottoir étaient déjà nombreux sur
place ; mais ce qui m'a gêné, voire agacé un moment, c'est d'avoir devant
moi, dans la file, deux jeunes femmes qui poussaient leurs vélos. Je croyais
que la règle voulait que la priorité soit accordée aux pèlerins à pied. Et au
fil du temps à attendre pour se rapprocher tout doucement de la porte d'entrée,
je me suis raisonné : à pied ou à vélo, ce sont des pèlerins qui comme les
autres méritent un lit et un toit après avoir enduré sur le chemin – j'ai pensé
à nouveau à la dame dans la montée du col de Matagrande. Je ne craignais pas
qu'il y eût un manque de place compte tenu de l'affluence, ce gîte est
grand ; mais il reste quand même que j'ai vu plus tard une petite dizaine
de marcheurs qui se concertaient en sortant de la salle d'accueil (voir photo,
et photo) pour aller chercher un autre gîte. Il y a toujours une place quelque
part dans une grande ville comme Burgos, mais le temps pour cette recherche se
fait au détriment de toutes ces petites choses incontournables à entreprendre
avant de se coucher.<o:p></o:p></span><p></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">Cette
fois-ci, j'étais au 3e étage dans un petit box de 8 lits ; quand je m'y
suis installé, il n'y avait qu'un lit qui était marqué par un sac-à-dos, mais à
mon retour après le dîner, toutes les places étaient occupées, et par des
jeunes ! Les nuits se suivent, mais ne se ressemblent pas toujours : j'ai
bien dormi, il n'y a eu aucun bruit dans ma partie de dortoir.<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><b style="font-size: large;">Toujours
un grand plaisir à se promener sur la place de la cathédrale</b><span style="font-size: large;"> :</span><span style="font-size: large;"> </span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2jxfULmlcN7zEzGDcVFjM_ntg-UKz9l6dUL1RbrAUifoq0SkkuVVYNWi9XBTW5KFfJ0MVJbRVv5uif5iBmetdEfnxNngTZQOf6YwMGGhtxzg3P2uiWlr8PvrjumvynnF8ndLsKyKc2eWP50MeydDa7Z7n05GfAQWveFX6t7eFDkp5KXfDu989Sjj9/s500/Bugos9.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="375" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj2jxfULmlcN7zEzGDcVFjM_ntg-UKz9l6dUL1RbrAUifoq0SkkuVVYNWi9XBTW5KFfJ0MVJbRVv5uif5iBmetdEfnxNngTZQOf6YwMGGhtxzg3P2uiWlr8PvrjumvynnF8ndLsKyKc2eWP50MeydDa7Z7n05GfAQWveFX6t7eFDkp5KXfDu989Sjj9/s320/Bugos9.jpg" width="240" /></a></span></div><span style="font-size: medium;"><br /></span><blockquote style="border: none; margin: 0px 0px 0px 40px; padding: 0px; text-align: left;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-size: medium;"><span style="font-size: medium;">Ce
gîte, même lorsqu'il est plein, le grand nombre ne donne pas l'impression de
peser sur l'atmosphère, les box sont en effet répartis sur trois étages et à
chaque niveau une grande salle bien équipée est à la disposition de ceux qui
veulent manger, discuter, préparer l'étape du lendemain, etc. Et c'est ainsi
que j'ai pu entr'apercevoir à une table les « précieuses » de Logroño
qui s'apprêtaient à prendre leur repas –<span style="mso-spacerun: yes;">
</span>je ne les avais pas revues depuis quatre jours.<br /></span></span></span><span style="font-size: medium;">Dans
l'après-midi, je suis allé bien entendu me promener et revisiter la place de la
cathédrale. Cette fois-ci, je me suis
particulièrement mêlé à la cohue du dimanche dans la rue qui débouche sur cette
place. Je voulais manger quelque chose, mais tous les bars
restaurants étaient bondés. Je suis finalement entré dans un de ces
établissements en pensant prendre quelque chose au comptoir, mais il n'y avait
plus une</span></blockquote><span style="font-size: medium;"><o:p></o:p></span><p></p>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1GQKtzTAN8cHrLQwCSzL5ZgxYat5IU5GTlaUbvz-qhInhGvCw52wLv0MNaXn3EqV4LRrR8IsndTM6s4maH2VGbDhO16OI0y-vmRRaFflrBiOAvqzo8jYbHJvmRB7zz72ZVCxi-4dxauwQSdMo_WbNXJm4-K3ozLfSaioRIigGLgbWB7x1Hbb_OCUO/s550/Burgos3.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="309" data-original-width="550" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh1GQKtzTAN8cHrLQwCSzL5ZgxYat5IU5GTlaUbvz-qhInhGvCw52wLv0MNaXn3EqV4LRrR8IsndTM6s4maH2VGbDhO16OI0y-vmRRaFflrBiOAvqzo8jYbHJvmRB7zz72ZVCxi-4dxauwQSdMo_WbNXJm4-K3ozLfSaioRIigGLgbWB7x1Hbb_OCUO/s320/Burgos3.jpg" width="320" /></a></span></div><span style="font-size: medium;"><br />seule place de libre même à cet endroit. J'ai eu malgré tout de la
chance : une petite table dans un coin s'est libérée tout d'un coup, et
j'y suis allé. J'étais un peu gêné quand je regardais tous ces gens : ce
n'étaient pas des piliers de bars, facilement reconnaissables en quelque pays
que ce soit, mais des familles endimanchées, des jeunes couples bien habillés
et qui s'esclaffaient, mais aussi des mémés qui ne buvaient pas que du jus de
fruits, et de tout jeunes enfants qui s'amusaient à la table de leurs parents.
Une ambiance extraordinaire ! </span><p></p><p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUSPpXhoVubRGxPOtGnmGRUwJc3_VY9Fq6TETcb-4i9nT3VTI7RNV56Vp8_vGgGxvgVfGfti0WdDq_wInhpwwheVTaoeKpvL18HF2NjkGRBoJrdVyzuUTLa6Wk9rlbGdAcG9Og4TWsr2FKWK5mFNtvNK66n3aDwrguAFwOltwQO8DMwQ0UT2hlIU_k/s550/Burgos6.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="411" data-original-width="550" height="239" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUSPpXhoVubRGxPOtGnmGRUwJc3_VY9Fq6TETcb-4i9nT3VTI7RNV56Vp8_vGgGxvgVfGfti0WdDq_wInhpwwheVTaoeKpvL18HF2NjkGRBoJrdVyzuUTLa6Wk9rlbGdAcG9Og4TWsr2FKWK5mFNtvNK66n3aDwrguAFwOltwQO8DMwQ0UT2hlIU_k/s320/Burgos6.jpg" width="320" /></a></span></div><span style="font-size: medium;"><br />Et j'étais le seul « déguisé » en quelque
sorte, j'avais ma tenue de gîte qui est le double de ma tenue de marche, avec
mes savates, mais sans mon chapeau que j'avais laissé au dortoir. Dès que je me
suis assis, un employé est venu prendre ma commande, et j'ai été servi en un
temps record. Il n'y a pas eu de la part des autres de regard d'interrogation,
de curiosité, à mon endroit ; je me sentais même comme partie intégrante
de ce public, et c'est, entre autres, ce qui fait que ce chemin en Espagne est
formidable. J'étais heureux ! Avec un regret bien sûr : ne pas
pouvoir échanger en raison de la langue.<o:p></o:p></span><p></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="font-size: medium;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjj_w4wPiJdqRjNUPD7rcja5sUUqX_XvdOf3ZKHAmqLYjCMadgDs3ttN_uaXRzhU6Z6bqTVuyBfUHdqMaYdTpojK2us839R4x1f-Hge79UlHX4fVzivCy2-zRaQDcjbCj2XKqKasIKbi5t48OST2uJtLHb9UpCHzPJHo9UWFMzO3cbrEXIujU4qM6b5/s550/Burgos4.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="320" data-original-width="550" height="186" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjj_w4wPiJdqRjNUPD7rcja5sUUqX_XvdOf3ZKHAmqLYjCMadgDs3ttN_uaXRzhU6Z6bqTVuyBfUHdqMaYdTpojK2us839R4x1f-Hge79UlHX4fVzivCy2-zRaQDcjbCj2XKqKasIKbi5t48OST2uJtLHb9UpCHzPJHo9UWFMzO3cbrEXIujU4qM6b5/s320/Burgos4.jpg" width="320" /></a></span></div><span style="font-size: medium;"><br /><ol style="text-align: left;"><li><span style="font-size: medium;"><span style="font-size: medium;">Une
deuxième tournée en fin de journée pour aller dîner : J'ai choisi un petit
restaurant tout près de la cathédrale (voir photo), et une table à l'intérieur,
car le froid commençait à monter bien que le soleil fût encore présent ; mais
les baies vitrées permettaient d'avoir un bon coup d'œil sur la place, qui
était toujours animée. Et un menu pèlerin intéressant, pour pas cher !
J'ai reconnu dans la salle des Anglais, que j'avais côtoyée avant, et nous nous
sommes salués.</span></span></li></ol><o:p></o:p></span><p></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: medium;">En
m'endormant le soir, j'avais déjà la tête dans l'étape du lendemain ;
compte tenu de l'affluence – j'avais aussi revu une bonne partie des cohortes
de Néerlandais –, il me fallait partir assez tôt et ne pas traîner en chemin,
car à Hornillos del Camino, le gîte près de l'église du village n'a qu'une
trentaine de places, et la capacité d'hébergement de ce petit village n'est en
rien comparable à celle de Burgos.</span><span style="font-size: 16pt;"><o:p></o:p></span></p>Aimé LEBONhttp://www.blogger.com/profile/00878038497989136917noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2128013045933653737.post-87311994628309882402022-10-01T06:47:00.000-07:002022-10-01T06:47:39.440-07:00<p> </p><p class="Standard" style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: 14.0pt;">Étape
11 : Belorado – San Juan d'Ortega, samedi 10 mai 2 014, ~ 25 km</span></b><span style="font-size: 14.0pt;"><o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: 14.0pt;"><o:p> </o:p></span></b><b><span style="font-size: 14.0pt;">Photo :
Le monastère de San Juan d'Ortega</span></b><span style="font-size: 14pt;">.</span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: 14.0pt;"><o:p> </o:p></span></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXw1PCTaGJ-W6gsPmpNE1mgrZV42HZ0j801jglGxza8L7SbugDpj1bAC0fygYoV48qxl_5-gnlhYjgVIOBzCn1gJ0AeBzWb2f-PznpDKsM_29PGEcYPTVpR4_iIARrjeJ17_FTJaWIQB8Z8zFlznp0bqPMUCvZWQAJ4MKKO92_9Cr_Q0URO5d5qfnb/s410/San%20Juan611.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="307" data-original-width="410" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgXw1PCTaGJ-W6gsPmpNE1mgrZV42HZ0j801jglGxza8L7SbugDpj1bAC0fygYoV48qxl_5-gnlhYjgVIOBzCn1gJ0AeBzWb2f-PznpDKsM_29PGEcYPTVpR4_iIARrjeJ17_FTJaWIQB8Z8zFlznp0bqPMUCvZWQAJ4MKKO92_9Cr_Q0URO5d5qfnb/s320/San%20Juan611.jpg" width="320" /></a></b></div><b><br /></b><p></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: 14.0pt;">Un
résumé de l'étape : </span></b><span style="font-size: 14pt;">La
première partie de cette étape est comparable à celle de la précédente, un
chemin plus ou moins vallonné dans des terres à blé, et qui passe par de
modestes villages ou des hameaux qui semblent reprendre vie (Tosantos, Espinosa
del Camino) ; en arrivant à Villafranca, le terrain change du tout au
tout : c'est la Montes de Oca, à la pente sévère, parmi la forêt et la
lande, un paysage qui explique un peu des légendes du Moyen Âge : des
brigands détroussaient les pèlerins, et il se répétait aussi que ces derniers
redoutaient les attaques des loups. Après la lande, c'est la forêt, pour
arriver à la ligne de crête parcourue par une large voie forestière, qui après
un passage au col de la Pedraja (1 150 m d'altitude), marqué aujourd'hui par
une stèle qui rappelle à la mémoire des passants ces républicains exécutés par
les troupes du général Franco pendant la guerre civile. C'est dans un paysage
de landes et de conifères que le chemin finit par descendre sur San Juan
d'Ortega où le monastère (à 1 000 m d'altitude) se repère vite – Juan d'Ortega,
un disciple de Santo Domingo de la Cazalda, qui s'est mis au service des
pèlerins, est le fondateur du monastère.</span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: 14.0pt;">L'étape</span></b><span style="font-size: 14pt;"> :</span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt;">Le
passage devant l'église de Belorado tout près d'un gîte qui est juste vers 6H30
s'est fait sans que j'aie rencontré un quelconque marcheur ; cette partie
de Belorado m'a même semblé bizarre : le silence était total, tout
semblait figé, et ce jusqu'au carrefour un peu plus loin.</span></p><p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Point
n'était besoin d'avoir bien consulté le plan pour se rendre compte que cette
étape allait se faire encore en compagnie de la N-120. Passerelle, piste,
sentier, chemin un peu plus large, mais toujours dans les environs de cette
route nationale.</span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt;">À
l'approche de Villafranca de Oca, je savais que j'allais quitter la plaine, les
terres à blé, pour attaquer un massif forestier et arriver devant la vraie
difficulté du jour. Et ce qui me faisait plaisir, c'est que le soleil était
toujours bien présent, et que les meilleures conditions étaient réunies pour
affronter cette partie que j'avais faite sous l'orage en 2 011 ; un coin
qui devait être vraiment à l'écart des territoires fréquentés au Moyen Âge, où
la légende dit que des brigands détroussaient les pèlerins, sans compter que
les loups y semaient une certaine terreur.<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt;">J'ai
franchi une rivière pour entrer dans cette ville, et je me suis arrêté cette
fois-ci au bar-restaurant qui me tendait les bras, afin d'être en meilleure
condition pour attaquer cette montée. J'ai suivi la N-120 dans l'agglomération
et un couple qui marchait devant moi est parti tout droit, sans tourner à
droite comme l'indique le balisage.<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt;">La
montée est toujours bien là ; une véritable rampe qui part de la nationale, et
qui passe devant l'église ; j'étais alors seul, personne devant et personne
derrière, et j'avais les yeux grands ouverts, car je ne voulais rien rater
cette fois.<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt;">Au
départ de cette montée, qui est un véritable test de forme au bout de 10 jours
de marche, j'ai refait les réglages de mon sac-à-dos, et j'ai bu de grandes
gorgées d'eau pour être dans les meilleures conditions. Un virage à droite, un
passage le long d'un mur, puis un chemin plus herbeux. Enfin, un petit plateau
pour bien reprendre sa respiration. Mais il faut continuer dans la foulée pour
garder son rythme. Un premier bilan de cette ascension peut être fait. Passage
ensuite dans une petite forêt et auprès d'un abri où en 2 011 notre groupe
avait fait une halte sous une pluie battante qui ne nous lâchait pas.<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt;">Puis,
c'est un plateau avec la possibilité d'avoir un point de vue, et
l'occasion de tomber le sac pour faire reposer un court moment les épaules.<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt;">J'arrivais
alors vraiment dans la grande forêt ; j'entrais dans un monde de
fraîcheur, de tranquillité ; et cette forêt, je l'ai trouvée quand même
pentue, le chemin étant très humide parfois et même glissant. J'ai été doublé
par deux jeunes qui étaient en quelque sorte en compétition, mais avec de
petits sacs, et il ne m'est pas venu un seul instant de sauter dans leur pas. À
vrai dire, il me tardait d'arriver au sommet et de retrouver cette longue ligne
droite sur la crête.<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt;">Le
temps était toujours magnifique, et il ne faisait pas vraiment froid. Je me
suis rendu compte que ma mémoire n'était pas très fidèle dans cette
partie : la piste forestière n'est pas aussi large que dans l'image que
j'avais gardée dans des conditions atmosphériques difficiles ; les fossés
de chaque côté de la piste ne sont pas aussi nets et profonds, les arbres
bordant ce chemin n'étaient pas aussi imposants – y a-t-il eu abattage des
belles pièces depuis 2 011 et replantation voire repousses ? La forêt dans
son ensemble m'a paru beaucoup moins imposante que la dernière fois ; de
même, je n'avais pas retenu des petits dénivelés, Et encore moins la passerelle
sur le ravin de la Cerrada et la remontée assez raide sur l'autre rive.<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt;">Cette
fois-ci, j'ai mieux ressenti le passage à l'alto de la Pedraja, repérable par
la stèle à la mémoire des républicains fusillés pendant la guerre civile. Ce
qui me préoccupait, c'était que je ne voyais pas arriver le sentier de descente
sur la gauche qui mène à San Juan, et j'avais un peu peur de le rater. Et,
finalement, après avoir pris tout mon temps pour manger à l'ombre des arbres –
cela ne servait à rien d'arriver plus tôt et attendre l'ouverture du gîte, même
lorsqu'il fait beau, et ensuite marché dans une partie où la lande prend le pas
sur la forêt, je me suis retrouvé dans la descente. C'est en réalité une large
piste dans une forêt de conifères qui m'emmena en bas dans une partie de
prairies qui annonçait l'arrivée à San Juan. Je me suis senti bien
mieux à la vue du monastère.<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt;"><o:p> </o:p></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLlO5zpRoOukIjcDT1ZyPEF9Ymwx1im8iQO4CqKExIDDf506P-NuN82v6zT8guTJ1l_BrcPHtkZqVPC9DHiPASA43PISs6BfB2L0g-sqlfnqeerF4_bOU6s5PwTXusMKvc8RVCAVe4yL1S9p_jkoR7Fdpq9bbFeUlXP_eZ5NyCS6u8bx-brHXLOmoC/s550/San%20Juan33.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="309" data-original-width="550" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLlO5zpRoOukIjcDT1ZyPEF9Ymwx1im8iQO4CqKExIDDf506P-NuN82v6zT8guTJ1l_BrcPHtkZqVPC9DHiPASA43PISs6BfB2L0g-sqlfnqeerF4_bOU6s5PwTXusMKvc8RVCAVe4yL1S9p_jkoR7Fdpq9bbFeUlXP_eZ5NyCS6u8bx-brHXLOmoC/s320/San%20Juan33.jpg" width="320" /></a></div><br /><b><span style="font-size: 14.0pt;">Une
première leçon de patience, d’humilité, de respect de l'autre</span></b><span style="font-size: 14pt;"> :</span><p></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Arrivé
sur la place, j'ai constaté que l'albergue était déjà ouverte ; en y
entrant dans la petite salle qui sert de bureau d'accueil, j'ai constaté que 6
personnes attendaient, et découvert au premier coup d'</span><span style="font-size: 18.6667px;">œil</span><span style="font-size: 14pt;"> le fonctionnement
d'un petit système : devant un bureau, où deux hospitaliers enregistraient
les entrées (inscription, tamponnage de la créanciale et encaissement pour une
nuit), était placée une chaise sur laquelle le pèlerin prenait place quand
arrivait son tour ; à côté de ce bureau, le long du mur, un banc servait
en quelque sorte de guide pour la file après que les entrants eurent déposé
leurs sacs à dos dans un coin de la salle, et sur lequel les suivants
attendaient leur tour en soufflant un peu. À mon entrée le banc était
totalement occupé, et j'ai dû patienter un petit moment avant que ne se libérât
une place. Et assez rapidement j'ai progressé sur ce banc pour me rapprocher de
la chaise. Et tout d'un coup entre un pèlerin qui n'avait pas compris le
système ou qui avait l'habitude de court-circuiter les files d'attente :
d'autorité, et sans avoir jeté le moindre regard aux autres, il s'est installé sur
la chaise. Personne n'a bronché, y compris les hospitaliers, et il s'est même
permis d'entrer dans des détails concernant les conditions d'enregistrement.
C'est dans ces échanges qui touchaient à son passeport que j'ai compris que
c'était un Polonais. Ce que j'ai trouvé formidable, c'est qu'il n'y a pas eu la
moindre réaction des autres, pas le moindre échange de regards, le moindre
soupir chez ceux qui ont été ainsi lésés. Il n'empêche que si c'était un
pèlerin que je connaissais bien, je lui aurais dit calmement mais
nettement : ici, nous sommes tous fatigués et pressés, alors tu respectes
les autres, tu attends ton tour. Il n'est pas impossible non plus, que voyant
les autres assis et presque figés, qu'il ait cru que l'inscription était déjà
réglée pour eux. Mais, même dans ce cas, il devrait y avoir par précaution un
rapide regard interrogateur en direction des présents, car eux aussi étaient
quelque peu pressés de choisir leurs lits et surtout de prendre une douche.
Mais je me suis dit aussi qu'avant Santiago, le Chemin se chargera de lui
donner quelques petites leçons à ce sujet. Je ne l'ai plus revu, le
Polonais ; j'en ai rencontré d'autres, qui d'ailleurs parlaient assez bien
le français, et, bien entendu, je ne leur ai pas soufflé un mot de ce petit
incident à San Juan.</span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHsaNuQSRAAC5w2XqoXCoHJyRkK_-h-s7_xCubvWoQaSLFenDamA5O9ANX9nTFKc53DClzky_FzF58bP5f9laG8KAMhoLq5wccsNJQZ75hI4mkmnXPdKSbJcz498Kkum69JaADKXC7FEZjtPrD2bithF7AdskevebBPNG03VZpk83OfpQOl57Qeucv/s550/San%20Juan44.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="398" data-original-width="550" height="232" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjHsaNuQSRAAC5w2XqoXCoHJyRkK_-h-s7_xCubvWoQaSLFenDamA5O9ANX9nTFKc53DClzky_FzF58bP5f9laG8KAMhoLq5wccsNJQZ75hI4mkmnXPdKSbJcz498Kkum69JaADKXC7FEZjtPrD2bithF7AdskevebBPNG03VZpk83OfpQOl57Qeucv/s320/San%20Juan44.jpg" width="320" /></a></div><br /><o:p></o:p><p></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: 14.0pt;">Un
gîte qui n'a pas changé</span></b><span style="font-size: 14pt;"> :</span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt;">Sitôt
ces formalités accomplies, je me suis précipité à l'étage pour constater que le
premier dortoir où j'avais dormi, en 2 011 était pratiquement plein, que
beaucoup de jeunes s'affairaient à préparer leurs lits et à ranger leurs
affaires, et qu'il ne restait plus que quelques places disponibles, mais des
lits en haut ! Sans m'arrêter, je me suis dirigé vers la 2e salle, et là
j'ai eu quand même le choix pour me poser : pas trop près de la porte d'entrée,
ni de celle qui débouche sur les toilettes, ni trop près d'une fenêtre pour
éviter de prendre froid si quelqu'un devrait l'ouvrir toute grande la nuit, ni
trop loin non plus pour bénéficier d'une entrée d'air et mieux respirer. Et
surtout un lit en bas ! Ensuite, comme d'habitude, faire vite pour sauter
sur une douche de libre, et enfin laver et étendre le linge. La suite était
d'un classique des plus ordinaires – à noter que même si ce sont les mêmes
gestes et les mêmes actions, les lieux et les circonstances étant différents
les ressentis ne sont jamais les mêmes, que ce soit pour boire et manger ou
visiter un lieu prétendument connu. Je veux parler, d'aller prendre un sandwich
et une bière au bar-restaurant du coin, prendre des photos pendant les visites,
y compris de l’église, et revenir pour une petite sieste de façon à évacuer un
peu la fatigue avant la nuit, tout en pensant à l'étape du lendemain. À ce
propos, c'est l’étape de Burgos qui m'attendait avec ses 27 – 28 km ...Encore
un passage mythique, du moins par la part que chacun y met. Et toujours la même
interrogation : sous quel temps ?</span><span style="font-size: 14pt;"> </span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: 14.0pt;">Une
fin d'après-midi, pour les visites</span></b><span style="font-size: 14.0pt;"> :<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt;">Cette
albergue n'a pas changé, mais j'ai trouvé même qu'elle tenait bien le coup.
J'ai revu le patio et les vieilles pierres apparentes, et les tuiles romaines
du toit ; le tour de ronde à l'étage est toujours décoré par les vêtements
des pèlerins à sécher – c'est en effet le seul endroit par où le soleil entre
jusqu'à tard dans la journée (voir photo), où, sous les bords du toit, des nids
d'hirondelle attestent que le lieu est convenable et sécurisant.<o:p></o:p></span></p><p class="Standard" style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLtrVeijV5XIeN8zmsMg6OP7jC7LIdwe-Hf8OSpnOByHfYwsy3LqPbueReT9Kv3rhy_GkcUSOYg6G3sb9IM6_NyeQvOyinStezMUNf1RvFwNUe7_QYYzuUiN7WHo6pM6vRisbnqy5cx1aK5FHSGLXEO9mbpOMRaQtNg-qvFvHUUVtZog8sYRJPRgFa/s550/San%20Juan55.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="309" data-original-width="550" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgLtrVeijV5XIeN8zmsMg6OP7jC7LIdwe-Hf8OSpnOByHfYwsy3LqPbueReT9Kv3rhy_GkcUSOYg6G3sb9IM6_NyeQvOyinStezMUNf1RvFwNUe7_QYYzuUiN7WHo6pM6vRisbnqy5cx1aK5FHSGLXEO9mbpOMRaQtNg-qvFvHUUVtZog8sYRJPRgFa/s320/San%20Juan55.jpg" width="320" /></a></div><br /><span style="font-size: 14.0pt;"><br /></span><p></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt;">Le
flux des pèlerins est bien présent, les dortoirs sont pleins. J'ai commencé à
essayer de m'expliquer pourquoi ils sont pleins alors que j'ai marché le plus
souvent seul, que j'ai doublé à peine 4 personnes, que j'ai moi-même été doublé
par encore moins, et que j'en ai vu d'autres qui ne s'arrêtaient même pas à San
Juan, sans doute pour se rapprocher de Burgos, l'étape suivante, une des
grandes villes de ce Camino Francés qui demande un peu plus de temps à
l'arrivée. C'est qu'ils sont sûrement partis d'un point après Belorado,
peut-être même de Villafranca, au pied de cette montée. J'ai trouvé que dans
l'albergue il y avait un bon équilibre jeune et vieux, de toutes les
nationalités. Une preuve s'il en fallait, de la vitalité de ce
pèlerinage !<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt;">Je
n'ai toujours pas revu les gros bataillons de Nordiques ; dans mon flux,
ce sont les Anglaises et les Anglais qui « dominaient », j'ai
d'ailleurs mangé au restaurant le soir avec un couple d'Anglais. L'homme
parlait assez bien le français, et nous nous sommes présentés assez
complètement – quand je lui ai parlé de la Réunion, il s'est vite repéré - j'ai
toujours sur moi un stylo et du papier pour préciser des repérages sur le
globe ; il a été surtout été intéressé par la place de la Réunion dans la
République française – un discours que j'ai eu souvent à tenir sur les chemins
et qui commence à être bien rodé. Sa femme, qui ne parlait pas du tout la
langue de Molière, se contentait de sourire... et d'apprécier le vin. Vu
l'affluence dans ce restaurant, nous avons dû attendre le 2<sup>e</sup>
service. Ce fut encore un moment de réapprentissage de la patience ; mais
je dois reconnaître que l'établissement fonctionne bien, que les personnels
sont très efficaces dans le service et que ma foi le repas n'est pas mal non
plus !<o:p></o:p></span></p><p class="Standard" style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi81j_I8O4GkLLQl7iN-E8N14dY8XnNi6qpB-kn9yuE2dZ6SmozKED-csFyhATuquuay6r6x0-TEk83YdeIf8vlNkJFhvwvqeaZuxr2pGkTF6zPwtNeWTRA5D-P9nakz6i-RmkFIx0nsXbAMErlLG_LAGHjk3EnHTQKuXY94QLfyYmTAihzqLTI1Dvt/s550/San%20Juan77777.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="381" data-original-width="550" height="222" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi81j_I8O4GkLLQl7iN-E8N14dY8XnNi6qpB-kn9yuE2dZ6SmozKED-csFyhATuquuay6r6x0-TEk83YdeIf8vlNkJFhvwvqeaZuxr2pGkTF6zPwtNeWTRA5D-P9nakz6i-RmkFIx0nsXbAMErlLG_LAGHjk3EnHTQKuXY94QLfyYmTAihzqLTI1Dvt/s320/San%20Juan77777.jpg" width="320" /></a></div><br /><span style="font-size: 14.0pt;"><br /></span><p></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt;">Tout
s'est donc bien déroulé, à ceci près : dans la 2<sup>e</sup> partie de la
nuit, j'ai été – pardon ! nous avons été réveillés par un
« pro » du ronflement, un jeune, qui sous la couverture et la tête
couverte d'une capuche a tenu tout le monde éveillé jusqu'au moment où il a
fallu se lever pour se préparer. Il était sur un lit en haut, presque à la
porte qui donne sur un petit couloir menant aux toilettes. Et pendant que tout le
monde passait et repassait auprès de son lit pour aller dans la salle d'eau, et
aussi pour refaire le sac-à-dos dans l'espace couloir de façon à ne pas gêner
ceux qui restaient malgré tout au lit, lui, il ronflait toujours, et de plus
belle ! Là encore, il n'y a eu aucune remarque, aucun mauvais geste.<o:p></o:p></span></p>Aimé LEBONhttp://www.blogger.com/profile/00878038497989136917noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2128013045933653737.post-71941129217536497112022-09-25T21:41:00.000-07:002022-09-25T21:41:04.880-07:00<p> </p><p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><b><span style="font-size: 14.0pt;">Étape 10 : Santo Domingo de la Cazalda -
Belorado, vendredi 9 mai 2 014, ~ 23 km</span></b><o:p></o:p></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><b><span style="font-size: 14.0pt;"><o:p> </o:p></span></b></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><b><span style="font-size: 14.0pt;">Photo : L'albergue de Belorado</span></b><span style="font-size: 14.0pt;"> .</span><o:p></o:p></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><b><span style="font-size: 14.0pt;"><o:p> </o:p></span></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigezRVaDaF2EeFJNjU2ZTfJ2RzcDHhVGnF1o_f_xKT4nbf3VaHdyk2-j-5U5sHdeF5vDhzIbmW5kIHM0OYNkl75iBFO8-nEUSC4-eowlIbK0K1yHFw161-owq6l4aociEpFDMedZc4_Ek_6LjdTolujZKM05rqZ13ykHhrIiPQpdAld6-JGelgoLJn/s550/Belorado333.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="338" data-original-width="550" height="197" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEigezRVaDaF2EeFJNjU2ZTfJ2RzcDHhVGnF1o_f_xKT4nbf3VaHdyk2-j-5U5sHdeF5vDhzIbmW5kIHM0OYNkl75iBFO8-nEUSC4-eowlIbK0K1yHFw161-owq6l4aociEpFDMedZc4_Ek_6LjdTolujZKM05rqZ13ykHhrIiPQpdAld6-JGelgoLJn/s320/Belorado333.jpg" width="320" /></a></b></div><b><br /></b><p></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><b><span style="font-size: 14.0pt;">Attention </span></b><span style="font-size: 14.0pt;">:
je reviens ici sur le Camino 2 014, le découpage en étapes étant le même
qu’en 2 018, mais où j’ai dû faire l’impasse sur certaines étapes en
raison du décès de mon frère à Marseille. Ici mon frère Benjamin, à un centre
funéraire marseillais, retrace devant parents et amis venant d’un peu partout
de la France Métropolitaine les grands moments de la vie du disparu. <b>Voir
Photo</b>.</span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhl3oDuCLh6yFtAm_NL8uDeTtJlTxMTbqDZI6a2UQGN4GYHpBtVlZwd6EwhActn1bj0Ecfkk36bVz1Y6jK37yw9vAVZq4aVqyKYrbiwZnZ0oR7H445hBkClLIpp28AOFV0dqSNnyTdmdFhDqbSGVhejveRgR4ZZo9WbLxpntAKhBWbO1LCecLYhkF8J" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="369" data-original-width="400" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEhl3oDuCLh6yFtAm_NL8uDeTtJlTxMTbqDZI6a2UQGN4GYHpBtVlZwd6EwhActn1bj0Ecfkk36bVz1Y6jK37yw9vAVZq4aVqyKYrbiwZnZ0oR7H445hBkClLIpp28AOFV0dqSNnyTdmdFhDqbSGVhejveRgR4ZZo9WbLxpntAKhBWbO1LCecLYhkF8J" width="260" /></a></div><br /><o:p></o:p><p></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><b><span style="font-size: 14.0pt;"><o:p> </o:p></span></b></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><b><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWL2EPLNFYk0g8pwZuFayR6Y9Fz2fs2doqGWd-UpU56q1qmm6p13ZE0L8n-Nx7HMV-uyeD7GkMaor50DcJy5f0rH564vpNPoL08UDIlFyHGbYR_SkkHiHBjwnrX-FryYS9IjEO36h9Giq01RZMooMI_MJvYVvzxa238EMaN2XApIfCmxOhXtwrl1rb/s400/Belorado1111.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="319" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjWL2EPLNFYk0g8pwZuFayR6Y9Fz2fs2doqGWd-UpU56q1qmm6p13ZE0L8n-Nx7HMV-uyeD7GkMaor50DcJy5f0rH564vpNPoL08UDIlFyHGbYR_SkkHiHBjwnrX-FryYS9IjEO36h9Giq01RZMooMI_MJvYVvzxa238EMaN2XApIfCmxOhXtwrl1rb/s320/Belorado1111.jpg" width="255" /></a></b></div><b><br /></b><p></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><b><span style="font-size: 14.0pt;">Résumé de l'étape</span></b><span style="font-size: 14.0pt;"> :</span><o:p></o:p></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt;">Ce fut une étape sans vraie difficulté, accomplie sous
un beau soleil après un départ où le froid était pénétrant. Les villes
rencontrées : Grañón, après un peu plus de 2 H de marche, un passage
inoubliable devant ces grands édifices marqués par le temps et qui font penser
à toutes ces générations de pèlerins qui y sont passés ; puis Redecilla
del Camino, et j'ai dû mettre encore 1 H pour atteindre Viloria de Rioja, où
j'ai pris mon temps pour bien manger sur une petite placette au centre où il y
avait des bancs et un point d'eau (<b>voir photo</b>). Il ne me restait plus
qu'un bon trois quarts d'heure pour me retrouver dans le centre de Villamayor
del Rio, et sensiblement 1H30 pour atteindre l'albergue à l'entrée de Belorado.</span><o:p></o:p></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><b><span style="font-size: 14.0pt;">Le déroulé de l'étape</span></b><span style="font-size: 14.0pt;"> :</span><o:p></o:p></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt;">Je suis parti de Santo Domingo de la Cazalda à 6h45
après un bon petit-déjeuner dans le bar-restaurant où j'avais pris mon dîner la
veille. J'avais à peine commencé quand j’ai vu arriver Suzy, qui était à
l'albergue d'à côté ; elle a bu rapidement un café ; je ne suis pas
sûr, mais je pense qu'elle avait mangé un petit quelque chose avant qu'elle
quittât la table. Vraisemblablement, elle devait partir dans un groupe qui
s'attaquait alors à une longue étape – elle est très bonne marcheuse.<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt;">J'ai pris mon temps, car je savais que mon étape
aujourd'hui ne présentait pas de difficultés particulières, et qu'à l'arrivée,
j'avais toutes les chances de me caser dans un hébergement.<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt;">Il faisait froid au départ, aussi j'avais enfilé
par-dessus la polaire un coupe-vent, d'autant que ma petite toux sèche que j'ai
découverte hier était bien installée et que j'avais le nez qui commençait à
s'activer. Mais j'étais toujours dans les mêmes dispositions : attendre le
soir à l'arrivée pour voir si je devrais mettre en route un petit traitement.
D'ailleurs, il n'y avait pas que de ce côté-là qu'il fallait apporter quelques
petits soins : comme je n'aime toujours pas mettre de gants lorsqu'il fait très
froid, je commençais à ressentir une petite fissure à mon pouce droit et une
autre à mon index, la conséquence du froid et du vent mais aussi des pressions
pour tenir les bâtons et surtout monter et descendre le sac toute la journée.
Mais je savais que je devais passer par là comme pendant les années précédentes
sur le chemin – sans doute que c'était aussi une carence d'une « vitamine
Z », que je n'ai toujours pas identifiée ; comme je n'aime pas mettre
du gel sur mes mains, je sais comment traiter ces fissures : bétadine et petit
pansement de protection, jusqu'à ce que la fissure soit comblée.<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt;">Après le passage devant la cathédrale de Santo
Domingo, j'ai continué la calle Mayor<span style="mso-spacerun: yes;">
</span>que j'ai trouvée intéressante par les devantures des maisons, et j'ai
retrouvé plus loin la N-120. Sur une bonne partie de l'étape, la piste est
parallèle à cette grande route. Elle s'en écarte un peu dans une portion ;
elle est parfois gravillonnée et même caillouteuse. Et dans la première partie
de cette étape, les marcheurs empruntent de longues lignes droites dans les
champs de blé.</span><o:p></o:p></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt;">Après un peu moins de 2H de marche, ce fut le passage
à Grañón. Il a fallu ensuite passer par quelques points un peu hauts dont
Redecilla del Camino et surtout Viloria de Rioja, où j'ai mangé le sandwich que
j'avais pris soin de prendre le matin au bar-restaurant de Santo Domingo. J'ai
pu alors écouter à plaisir une tourterelle qui n'arrêtait pas de chanter dans
son nid sous le toit d'une grande maison. Ce fut ensuite, après avoir passé
quelques petites bosses, et le plus souvent sur une piste aménagée qui
accompagne la N-120, ce qui assure une bonne sécurité pour les marcheurs, que
j'ai dû traverser cette nationale pour emprunter une petite rue qui devient
même une ruelle cimentée pour accéder à l'albergue.</span><o:p></o:p></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><b><span style="font-size: 14.0pt;">Un bon gîte</span></b><span style="font-size: 14.0pt;"> :</span><o:p></o:p></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg28PTb0oQffrTdwLnkAseGOG-rwx2E7rKQEM5eLNjN82nVKvDcnXEBBIDG3VOKYrq7aQNToLXK0NRzjvqq0bnGXfWwicDDoGKcbVHxhfD68wFOm54jVHIQJ3aXIbq9F1LKqgc8KK4bnJJnQh7OJ6XzeSm4VeUs6ira5CkGzYYiYZg6k0U50j6hp4__/s400/Belorado2000.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="300" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg28PTb0oQffrTdwLnkAseGOG-rwx2E7rKQEM5eLNjN82nVKvDcnXEBBIDG3VOKYrq7aQNToLXK0NRzjvqq0bnGXfWwicDDoGKcbVHxhfD68wFOm54jVHIQJ3aXIbq9F1LKqgc8KK4bnJJnQh7OJ6XzeSm4VeUs6ira5CkGzYYiYZg6k0U50j6hp4__/s320/Belorado2000.jpg" width="240" /></a></div><br />Pour une fois, je n'ai pas eu à patienter pour me se
faire enregistrer à l'accueil ; et j'ai remarqué des aménagements sans
doute récents par rapport à 2 011, dont un espace piscine, mais c'était
peut-être pour ceux qui prennent des chambres d'hôtel ; cependant, je n'ai
vu aucune pancarte interdisant l'accès à quelque structure que ce soit dans ce
complexe. J'ai donc retrouvé l'albergue (<b>voir photo</b>), avec des petits
dortoirs de 8 à 10 lits dans un bâtiment tout au fond du terrain.<o:p></o:p><p></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt;">J'étais dans le même dortoir qu'en 2 011, le N°6, et
j'ai eu un lit en bas, le N°8 <b>(voir photo</b>). Une jeune pèlerine s'est
installée au numéro 7 beaucoup plus tard ; je l'ai vue arriver assez
fatiguée, et elle dormait encore quand je suis parti le lendemain matin.
J'étais le premier à m'installer dans la chambrée, ce n'est qu'en fin de
journée que notre dortoir s'est complètement rempli.</span><o:p></o:p></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt;"></span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNVubmI-rts0kX6LCHG425jZ9AOrfIAL6670HLKzpVUaEzwYCoZG_-zRUHeUYWhzAtt33wr6lgmjzd8kBNbsfwsyydPO-hgu-d3mggUTlZz3dDLxkHNjMO4IzwtXIzyjddAAiJFvptauN-d69GgLyMEZmUtW8R5JKFBj5D7E6_UjcQ-doz8I4BQLwC/s400/Belorado2222.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="327" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNVubmI-rts0kX6LCHG425jZ9AOrfIAL6670HLKzpVUaEzwYCoZG_-zRUHeUYWhzAtt33wr6lgmjzd8kBNbsfwsyydPO-hgu-d3mggUTlZz3dDLxkHNjMO4IzwtXIzyjddAAiJFvptauN-d69GgLyMEZmUtW8R5JKFBj5D7E6_UjcQ-doz8I4BQLwC/s320/Belorado2222.jpg" width="262" /></a></div><br />J'étais toujours parmi des Italiens, des Espagnols, et
aussi quelques Anglais, mais c'étaient tous des nouvelles têtes, les variations
peuvent être importantes, compte tenu du découpage des étapes des uns et des
autres.<o:p></o:p><p></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt;"><o:p> </o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><b><span style="font-size: 14.0pt;">Mon dispositif d'installation dans les gîtes</span></b><span style="font-size: 14.0pt;"> :</span><o:p></o:p></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt;">Il ne varie pas. Il s'agit de prendre des habitudes
pour retrouver facilement ses affaires, y compris dans la nuit, et ne pas
perdre du temps à les rechercher pour partir le lendemain. Sur mon lit, du côté
de ma tête, mon chapeau avec mes objets « précieux » : lampe,
GSM (réveil), ceinture (papiers officiels), et, de ce côté, au pied du lit mes
bidons d'eau et mes savates ; sur le lit à côté de mon sac de couchage une
couverture prête à être dépliée la nuit en cas de besoin ; au pied du lit,
sur la barre, ma polaire de gîte pour me couvrir si je dois quitter mon lit, ma
serviette de toilette, mon sachet d'effets de toilette et mon poncho ; et
au-dessous mes chaussures et mes bâtons. En un mot, occuper son petit espace
dans un ordre donné, et toujours le même !</span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /> <o:p></o:p><p></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt;">Et une fois l’installation faite, un incontournable
moment de plaisir : bien manger et bien boire, question de récupérer au
mieux (<b>voir </b><b>photo de Jean-Paul</b>).</span><o:p></o:p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmtYvq6BS_L1wZFeYixQ__zOZC9kB5i4hwa9vRmMLsFdTRCDtmBb2Te0JsW-fhlIH4dQPQye1pQs08zjeq_8t1JAHTbOGokwAWsVBXyZnO6iGw4p6K5y9EDkl-RX2c9CeAokkTs1LVvvGBpmop4SIgCWhoyzkJvOhjo-WiCCU4_6Fdsn3OvxeVTMiF/s550/Belorado55.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="550" data-original-width="512" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmtYvq6BS_L1wZFeYixQ__zOZC9kB5i4hwa9vRmMLsFdTRCDtmBb2Te0JsW-fhlIH4dQPQye1pQs08zjeq_8t1JAHTbOGokwAWsVBXyZnO6iGw4p6K5y9EDkl-RX2c9CeAokkTs1LVvvGBpmop4SIgCWhoyzkJvOhjo-WiCCU4_6Fdsn3OvxeVTMiF/s320/Belorado55.jpg" width="298" /></a></div><p></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt;"><o:p> <br /></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><b><span style="font-size: 14.0pt;">La fin de journée</span></b><span style="font-size: 14.0pt;"> :</span><o:p></o:p></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify; text-justify: inter-ideograph;"><span style="font-size: 14.0pt;">En fin de journée, j'ai fait aussi la connaissance
d'un Français qui venait de s'installer sur un lit en face du mien, le dernier
encore libre, et qui me disait, alors que je le voyais très sportif et en
excellente forme, qu'il avait tout entrepris y compris la compétition de haut
niveau en montagne, et qu'il était aujourd'hui cassé de partout. Et, pourtant,
il ne pouvait s'empêcher de continuer à marcher sur les chemins de Compostelle.
Et aussi d’admirer le chemin qui m’attendait le lendemain (<b>voir photo</b>). </span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGH2d-L3BGol0XGsEG3YuV-0Nkff-LAL7AaFOOYIAr14OIrz9wsYQ6iz1R4pI1e7YHwW4VV9hoiZZZ9rTRZkBxF89a6_JzoHgdnYHleePYHAdPkHDtZK4b915JjPB8hgDnSNqGIyiaUp7UTQL7FNpqst6rOgQvnqR4BYwbkhzlvxtpsSj63abhMIpu/s550/Belorado222.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="344" data-original-width="550" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiGH2d-L3BGol0XGsEG3YuV-0Nkff-LAL7AaFOOYIAr14OIrz9wsYQ6iz1R4pI1e7YHwW4VV9hoiZZZ9rTRZkBxF89a6_JzoHgdnYHleePYHAdPkHDtZK4b915JjPB8hgDnSNqGIyiaUp7UTQL7FNpqst6rOgQvnqR4BYwbkhzlvxtpsSj63abhMIpu/s320/Belorado222.jpg" width="320" /></a></div><br /><o:p></o:p><p></p>Aimé LEBONhttp://www.blogger.com/profile/00878038497989136917noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2128013045933653737.post-31187144455210512192022-09-09T21:30:00.000-07:002022-09-09T21:30:19.022-07:00<p class="Standard" style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: 14.0pt;">Étape
9 : Nájera – Santo Domingo de la Calzada, jeudi 08 mai 2 014, ~ 21 km</span></b><span style="font-size: 14.0pt;"><o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: 14.0pt;"> </span></b><b><span style="font-size: 14.0pt;">Photo :
</span></b><span style="font-size: 14pt;">La cathédrale de Santo Domingo de la
Cazalda.</span></p><p class="Standard" style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqChv2ES13o_14ZTHcpWSyFCGQV-W4rvRU1jXdkUxpbi3OsEPt_pqXj6sJUqj80atnDis3Qf3A-7J6zXv8kG7xJ0Xx9UiRV3L3HKC3WSDz0ud29vpQtNjOVjtokYrIIAsKoN2-bm5H4B1gUNLRwRmDXLpCtz731uHqYoXk3EkVd1DnnT2n_1omwVuR/s550/Domingo1.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="349" data-original-width="550" height="203" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgqChv2ES13o_14ZTHcpWSyFCGQV-W4rvRU1jXdkUxpbi3OsEPt_pqXj6sJUqj80atnDis3Qf3A-7J6zXv8kG7xJ0Xx9UiRV3L3HKC3WSDz0ud29vpQtNjOVjtokYrIIAsKoN2-bm5H4B1gUNLRwRmDXLpCtz731uHqYoXk3EkVd1DnnT2n_1omwVuR/s320/Domingo1.jpg" width="320" /></a></div><br /><span style="font-size: 14pt;"><br /></span><p></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: 14.0pt;"> </span></b><b><span style="font-size: 14.0pt;">Résumé
de l'étape :</span></b></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMop23l9Ll9tFh9zB-x6B0-YLydzNR3-0MrSkWzH_N8oa2gYysitd2UWABO82dMMiaPcnLMUcawx8MM2kpIUE9AbwYghLVR7n4Qi9i82rZz3Mxs-KzHLCD2i1_Sig8XV9J9XJ_nfo4i81jfd14KJu8cyBLyYJu6riCoseTzihtCwTH2VtrqDfDBu5E/s542/Santo%20domingo444.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="542" data-original-width="488" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiMop23l9Ll9tFh9zB-x6B0-YLydzNR3-0MrSkWzH_N8oa2gYysitd2UWABO82dMMiaPcnLMUcawx8MM2kpIUE9AbwYghLVR7n4Qi9i82rZz3Mxs-KzHLCD2i1_Sig8XV9J9XJ_nfo4i81jfd14KJu8cyBLyYJu6riCoseTzihtCwTH2VtrqDfDBu5E/s320/Santo%20domingo444.jpg" width="288" /></a></div><span style="font-size: 14.0pt;">Dans
cette étape de 21 Km, se présentent toutes les difficultés habituelles du
chemin : ces longues lignes droites à travers des champs, dont certaines
donnent une idée de la notion de l'infini (voir photo) et un entretien de cette
nécessaire patience dans toutes les entreprises de la vie. </span><span style="font-size: 14pt;">Je
suis le dernier du groupe, avec mon bâton en bois.</span><p></p><p class="MsoNormal"><span style="font-size: 14pt; text-align: justify;">Et une montée bien
prononcée dans la 2e moitié du parcours, là où il faut savoir modérer l'allure
pour ne pas puiser dans les réserves et ménager tendons et articulations ;
Et pour finir une belle descente qui fait toujours un peu mal, et qu'il faut
donc savoir bien négocier.</span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt;"> </span><b><span style="font-size: 14.0pt;">L'étape :</span></b></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt;">Un
petit désordre intestinal dans la nuit, et je reste persuadé que la belle
salade au restaurant y était pour quelque chose. Pourtant, au départ le matin,
vers 6H, je me sentais bien ; et c'est presque dans le noir que j'ai
repris le chemin qui démarre juste derrière l'albergue. Il monte tout de suite
après les premières maisons, passe ensuite dans une forêt de conifères, pour
redescendre dans les vignes.<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt;">J'avais
décidé de marcher un peu vite, pour me tester, et surtout pour arriver
rapidement à une cafétéria, de façon à prendre quelque chose de chaud, et à ne
pas louper comme hier le premier point de restauration possible pour me
retrouver dans l'obligation de marcher pendant des heures presque sans
ravitaillement. Comme attendu, c'est à Azofra, où après avoir pris la rue
principale, que je suis entré dans une cafétéria. Je me suis fait plaisir en
buvant un jus d'orange nature et en mangeant une belle part de gâteau maison
arrosée de deux tasses de thé.<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt;">Il
y a une ambiance dans ces lieux où les pèlerins qui sont dans le même flux font
une halte, et comme généralement il n'y a qu'un serveur ou une serveuse,
l'important en y arrivant est de ne pas se faire « voler » son tour,
d'être attentif, prêt à passer commande, et à trouver un coin de table pour
manger. En effet, comme en tout temps et en tout lieu, il y a des gens qui ne
se gênent pas : arrivés les derniers, surtout s'ils sont de grande taille, en
se penchant par-dessus les têtes de ceux qui sont accoudés au bar, ils tentent
de se faire servir rapidement, et ce d'autant que la concurrence se fait aussi
avec d'autres clients de la région qui passent en ces lieux pour leur petit
déjeuner avant de vaquer à leurs occupations. Mais tout finit par bien
s'ordonner. La gestion du temps se fait aussi dans les bars et les restaurants.<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt;">Puis,
après le reste de la traversée de ce village en descente, ce sont de longues
lignes droites à travers les champs de blé qui attendent les pèlerins, où le
vert à l'infini est toujours reposant, pour peu que le soleil ne cogne pas trop
et que le vent ne pousse pas des tourbillons de poussière sur la piste, ce qui
est fort désagréable.<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt;">Dans
la 2e moitié du parcours, une longue et dure montée attend le pèlerin, et je
n'ai pas hésité à m'arrêter dans une autre cafétéria, d'autant qu'il a fallu
que je subisse toute une séquence de montagnes russes avant d'arriver au point
le plus haut pour finalement d'entamer une longue descente pratiquement
rectiligne vers Santo Domingo de la Calzada.<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt;">Ce
qui retient l'attention à ce point le plus haut, après le passage près d'un
super golf, c'est cette étrange ville de Cirueña où ses maisons, ses aires de
jeu, ses routes sont étrangement désertes, un peu comme si l'anticipation de
vouloir construire une ville à la campagne fût un peu trop brutale.<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt;">Et
après avoir traversé une zone industrielle, ce fut l'arrivée par la c/Mayor de
la vieille ville, et la redécouverte d'un refuge que j’ai déjà pratiqué.<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: 14.0pt;">Les
vieux quartiers de Santo Domingo de la Calzada :<o:p></o:p></span></b></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt;">Je
n'ai pas reconnu cette arrivée dans la Call Mayor, et j'ai même été surpris de
voir qu'une file de sacs-à-dos commençait à se mettre en place devant les vieux
murs de l'abbaye Cistercienne (voir photo). </span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjw2UfCJh5EFhlLNE-m_DosR6_wwHEr5S4c-YJT1N1GUijVwNLtDzeht2nORHg33aF5vaw4B5OZEcHmODYzlcwV8f220rQD3NKAmRnz6p9RqaWrT46Cfic75UK9LtPpuUGCyaTBajjBoO7kN7iaCqAJxIUNYqTnI3gOO1ID8QUmGmWYRgAHG8szKm9m/s450/Domingo0002.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="287" data-original-width="450" height="204" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjw2UfCJh5EFhlLNE-m_DosR6_wwHEr5S4c-YJT1N1GUijVwNLtDzeht2nORHg33aF5vaw4B5OZEcHmODYzlcwV8f220rQD3NKAmRnz6p9RqaWrT46Cfic75UK9LtPpuUGCyaTBajjBoO7kN7iaCqAJxIUNYqTnI3gOO1ID8QUmGmWYRgAHG8szKm9m/s320/Domingo0002.jpg" width="320" /></a></div><br />L'explication est pourtant
simple : en 2 011, pour la fête du Saint, tous ces quartiers étaient décorés,
animés, et débordaient de familles endimanchées, qui s'amusaient sur les places
et se promenaient dans les rues, alors qu'en ce jour tout était si calme et les
rues pratiquement désertes (voir photo). J'ai un moment hésité sur le choix du
gîte – c'est l'ancienne maison du Chapelain qui a été transformée en albergue
–, car j'avais prévu d'aller dans celui qui est près de la cathédrale et du
café-restaurant. Mais quand j'ai vu que la file de sacs ne faisait que
s'allonger (voir photo et photo), que les arrivées se faisaient encore plus
nombreuses et que ce gîte ne s'ouvrait qu'à midi alors qu'il n’était qu’un peu
plus de 11 H, je m'étais dit, qu’étant en 4<sup>e</sup> position dans cette
file le mieux était de rester sur place, au cas où là-bas tout serait déjà
pris. Et même si je savais, quoique l'affluence des pèlerins en ce mois de mai
soit importante, que la capacité d'accueil de Santo Domingo est en principe à
la hauteur, dans tous les cas il y aura toujours une place pour caser un
pèlerin hésitant. Mais je tenais aussi à revoir cet hébergement une 2e fois. Et
je ne l'ai pas regretté ! Une petite préoccupation durant cette attente de
l'ouverture : sans doute, à rester à pic devant les murs de ce refuge, et
comme je ne m'étais pas suffisamment couvert, j'ai attrapé un léger froid.
J'avais une petite toux sèche, et je me demandais si je devais l'attaquer tout
de suite à l'aspirine. De ce côté-là aussi, il s'agit de bien gérer les
inconvénients dans la durée, en misant principalement sur la récupération et la
défense naturelle de l'organisme – j'étais à ma 9ème étape, il m'en restait 22,
mais il ne fallait pas trop y penser, et je devais les prendre l'une après
l'autre. « À chaque jour suffit sa peine ».<o:p></o:p><p></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><b><span style="font-size: 14.0pt;"> </span></b><b><span style="font-size: 14.0pt;">Un
bon vieux gîte :</span></b></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Je
me suis retrouvé à l'étage dans une chambre de 3X2 lits, mais celui qui est
au-dessus du mien n'étant pas occupé, je l'ai utilisé, comme d'habitude, pour
étendre et faire « respirer » mes affaires. À cet étage, il y a une
salle de toilette avec une douche et un </span><span style="font-size: 18.6667px;">WC</span><span style="font-size: 14pt;">, mais c'est au rez-de-chaussée que se
trouvent des équipements plus modernes et surtout une belle et spacieuse salle
où il est possible de prendre un petit-déjeuner, de réchauffer un plat, de lire
et d’écrire, et de recharger téléphone et autres appareils électriques – et
elle donne sur une grande cour, où les dispositifs de séchage du linge sont
suffisants. Donc, une vieille albergue qui fonctionne bien, et qui a un
avantage : vu la disposition des différentes salles, l'impression du plein
n'est pas perceptible.<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt;">Mes
compagnons de la chambrée, Brésiliens, Italiens, Espagnols ont été la nuit
d'une grande discrétion, et il en a été de même dans la chambrée d'à côté – le
gros bataillon de Néerlandais était ailleurs.
<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt;"> </span><b><span style="font-size: 14.0pt;">Une
petite visite de la ville</span></b><span style="font-size: 14pt;"> : </span><span style="font-size: 14pt;">Après
l'installation, je me devais de reprendre les bonnes habitudes : une
petite visite de la ville et une reconnaissance pour partir demain
s'imposaient. Et, bien entendu, il y eut un passage dans un restaurant-bar où
j'ai pris un sandwich et une grande bière ; et pendant que je mangeais,
j'ai vu un couple de Français arriver dans la rue, s'installer sur un banc à
l'extérieur de l'établissement et commander une boisson – et je les entendais
discuter sur les hébergements dans la ville en compulsant leur guide ; les
deux n'avaient pas l'air pressé, puis ils ont disparu rapidement. Et je ne les
ai jamais plus revus sur le chemin. Chacun son rythme, et le choix de ses
étapes. C'est dans ce même restaurant que j'ai pris un bon dîner pèlerin.</span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt;">Il
y eut, naturellement, la petite balade sur la place de la cathédrale (voir
photo, photo), célèbre pour s'attacher à un événement symbolique, marqué par
une cage abritant un coq et une poule, en référence à la légende du pendu,
dépendu. Voir la photo de Jean-Paul, un compagnon de route expérimenté.<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt;"> </span><b><span style="font-size: 14.0pt;">Un
retour sur cette légende du pendu, dépendu vivant :</span></b></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt;">La
cathédrale de Santo Domingo de la Calzada est un des passages incontournables
sur le chemin de Compostelle, en raison, entre autres, du témoignage vivant de
l'aide que le Saint apporte aux pèlerins. Mais aussi, et c'est ce qui sort de
l'ordinaire dans cette église, de la présence de gallinacés blancs, gérée par
des bénévoles de la Confrérie de Santo Domingo.<o:p></o:p></span></p>
<p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14.0pt;">En
effet, c'est un miracle qui a propagé le nom du Saint : un coq et une
poule après avoir été cuisinés ont chanté. Un document daté de 1 350 dans les
archives de la cathédrale le confirme, si tant est que l'on puisse être de
plain-pied dans le champ de la vérité historique. Croire vient avant vérifier,
et peut parfois suffire, et même s'imposer. Voir photo: </span><a name="_Hlk113690675" style="text-align: left;"><span style="font-size: 14.0pt; line-height: 107%;">D’où le déguisement proposé aux visiteurs – ici un compagnon
du groupe, Jean-Paul, un excellent marcheur. </span></a></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrjjXNTZdhkmYW3DFZTrplxd0jh1u6D_y9JyvQ5HhPBZu_R2NBOMO4q9wKLhNjoO5hpwXW7wj_hzXz6pINq7cSZq9QO5u-IbCYTnQDVgruIZRyUEjwEHlLmhy8ZwOmIKPjlk62zVmfXmXpZBk3uRWO5BShwMeptDV_a8bQ1HMDZSE4HqEJGlwOVJuU/s544/domingo555.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="544" data-original-width="378" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhrjjXNTZdhkmYW3DFZTrplxd0jh1u6D_y9JyvQ5HhPBZu_R2NBOMO4q9wKLhNjoO5hpwXW7wj_hzXz6pINq7cSZq9QO5u-IbCYTnQDVgruIZRyUEjwEHlLmhy8ZwOmIKPjlk62zVmfXmXpZBk3uRWO5BShwMeptDV_a8bQ1HMDZSE4HqEJGlwOVJuU/s320/domingo555.jpg" width="222" /></a></div><p></p><p class="Standard" style="text-align: justify;"><span style="font-size: 14pt;">Les
faits rapportés : un couple d'Allemands et leur fils en route pour Santiago de
Compostelle firent une halte dans cette ville. La fille de l'Auberge où ils ont
passé la nuit tomba amoureuse du jeune homme qui resta indifférent à ses
avances ; cette dernière pour venger l'affront plaça dans les affaires du jeune
homme une coupe en argent. Accusé d'être un voleur, il fut jugé, condamné et
pendu. Au retour du pèlerinage, les parents découvrirent que leur fils en
suspend était toujours vivant ; et le pendu leur déclara même qu'il était sous
la protection du Saint. Ils en informèrent le juge de la situation, qui exprima
son incrédulité en s’écriant : "Il doit être aussi vivant que le coq et la
poule qui rôtissent à la cuisine". Et ils assistèrent alors au miracle :
instantanément, les deux volailles se redressèrent, se couvrirent de plumes et
se mirent à chanter. C'est ainsi, pour rappeler ces événements, qu'un coq et
une poule sont présents dans cette cathédrale consacrée au Saint, un moine
bénédictin, Saint-Dominique de la Chaussée, qui au Xe siècle fut connu pour ses
constructions, ponts, églises, et hôtelleries destinées aux pèlerins.</span><span style="text-align: left;"> </span></p>Aimé LEBONhttp://www.blogger.com/profile/00878038497989136917noreply@blogger.com