Étape
26 : Samedi 2 juin 18 : Santiago
Photo1: à la cathédrale de Santiago, à
l’arrivée de cette Compostelle.
Il n’y a pas de petite étape, dans le sens
de plus facile que d’autres ; sur le Camino Francés il y a toujours des
pitons à franchir, et à l’approche de Santiago, le terrain est plus que
vallonné – il y a même une bonne petite montée dans les bois. La température
aujourd’hui est bien meilleure, et la pluie a fait un petit essai mais elle n’a
pas eu la force d’aller plus loin. L’affluence sur le chemin est multipliée par
2. Au fur et à mesure que je me rapprochais de l’arrivée les pèlerins sortaient
de partout – il est vrai que pour beaucoup, à l’avant-dernière étape les
pèlerins se rapprochent le plus près possible de Santiago afin d’arriver le
plus frais possible du but final, et de pouvoir ainsi disposer de beaucoup plus
de temps à la cathédrale.
Photo2: à l’intérieur de la cathédrale, le
sacré…
Après un certain bon temps dans ce haut
lieu religieux, je suis remonté vers mon habitation (réservation sur mon
portable), des pèlerins qui finissaient leurs épreuves et que je croisais me
disaient bonjour avec un grand sourire. Il m’arrivait aussi de reconnaitre
certains visages que j’avais entraperçus auparavant.
En ce samedi 2 juin 18, je me suis aussi
préoccupé de mon logement et du billet de train pour sortir d’Espagne lundi,
par le train des pèlerins – le dimanche étant réservé à une visite plus
approfondie de la cathédrale.
Photo3: dans le train des
pèlerins pour sortir d’Espagne.
Notes
générales espace-temps :
C’est extraordinaire comment le courant passe aussi entre pèlerins en dehors du chemin proprement dit : Michel et Mamet dans le train des pèlerins ; le jeune gars avec qui j’ai discuté en à peine 2 minutes sous une pluie battante en sortant de la gare de Hendaye sac au dos, et qui me disait qu’il allait à Irún à pied – c’est lui qui m’a interpellé comme si nous nous connaissions depuis de longues dates. Il a pris le trottoir de droite et moi celui de gauche – j’allais à un petit hôtel situé à peine à 100 m ; lui, il devait marcher pendant 10 bonnes minutes pour repasser la frontière et trouver un hôtel à Irún. J’ai lui ai dit que j’avais déjà fait cette expérience en 2 014, et qu’il avait toutes les chances de trouver là-bas un bon lit pour la nuit. Nous nous sommes dit bonne continuation, à distance. Et cela me rappelle ce qui s’est passé en ce même lieu, et pratiquement dans les mêmes conditions en 2 014 avant de prendre le train pour Paris, j’avais passé la nuit à Irún après avoir fait le trajet aller-retour à Hendaye, et je fus interpellé par un pèlerin qui avait connu aussi des difficultés pour se loger dans le coin après la sortie d’Espagne après son pèlerinage.