jeudi 12 mai 2022

 

Dimanche 24 avril 22 : la pratique des Chemins de Compostelle nous apprend que lorsque l’on traverse des moments difficiles, un peu de bien-être finit toujours par apparaitre pour mieux éclairer ce qui nous reste à faire. 



J’étais bien calé à ma place, et alors que le train était sur le point de démarrer, je vis arriver une belle jeune fille portant un chat en cage. Pendant le trajet, cet animal n’a pas lâché le moindre petit cri, ni changé d’orientation dans son petit espace. Cette belle jeune fille était ouverte à toutes les discussions… et capable de faire preuve de beaucoup d’humour (j’ai demandé la permission de prendre une photo). 







En voilà une qui a une belle vie devant elle !


mercredi 11 mai 2022

 

Dimanche 24 avril 22, suite : 

En entrant à Bayonne, la conductrice du bus me dit : mon terminus est un peu loin de la gare, mais vous n’aurez pas un trop grand bout de chemin à faire à pied pour y arriver : deux ponts pour traverser les fleuves de la ville, et tout de suite après vous y arriverez. Quel beau spectacle que cette traversée sous un beau soleil malgré le froid ! Bayonne est une belle ville, j’espère que j’aurai une franche occasion d’y revenir. Et après des heures en bus, j’avais vraiment envie de me dégourdir les jambes.



Il faisait beau, mais froid. Et au bout, la gare était devant moi. L’objectif immédiat : trouver une place dans un train pour Paris au plus vite dans la journée. Bien entendu, il y avait plein de monde… et pas un bureau ouvert ! J’ai repéré un attroupement autour d’une machine automatique, et j’y suis allé illico presto… pour constater que les deux femmes qui y étaient affairées n’arrivaient pas à sortir des billets… et qu’elles décrochaient.







Une chance pour moi ! à condition de maitriser cette machine informatique. Un véritable bonheur d’avoir un billet… à moins de 10 min de l’entrée dudit train en gare !


 

Hendaye : la suite du périple après le renoncement de la marche sur le Del Norte :

Dimanche 24 avril 22, alors que le mauvais temps embrassait toujours la région d’Hendaye, j’avais donc décidé une fois de plus de renoncer au Del Norte, et, après avoir constaté que je ne pouvais pas quitter les lieux par le train, j’ai été « sauvé » par quatre jeunes fêtards qui eux aussi désiraient en quelque sorte quitter ces lieux. L’un d’entre eux m’avait communiqué une information capitale : il y a un bus, qui permet de sortir de cette région. 


Mais, sans rire, ils ne savaient pas dans quel sens ce bus allait passer – ils se sont donc mis devant les deux arrêts de chaque côté de la route. Et c’est ainsi que je me suis retrouvé à l’avant d’un bus, piloté par une femme, qui allait circuler dans toutes les petites villes de région (de beaux villages d’ailleurs !), en faisant des multiples arrêts. Et toujours sous le vent et la pluie ! L’essentiel était de me rapprocher d’une ville d’où je pourrais prendre un train pour Paris. 





Mais j’ai eu l’occasion d’assister à un spectacle vraiment particulier : à un arrêt de bus en plein dans Hendaye, une petite construction couverte, une sans domicile fixe sur un matelas haut perché (voir la partie bleue de la photo), discutait avec les passagers qui attendaient le bus. Elle en avait fait sa chambre d’hôtel.