Vendredi 26 mai
2 017 : Le Bouscat, à l’approche de Bordeaux
Un beau geste de notre
logeur, près de Blaye : il nous a emmenés en voiture à un point sur le
classique parcours du chemin pour Bordeaux.
Patrick et Fabien, dès
le départ réel de la marche de cette étape, impriment une bonne cadence ;
je préfère les laisser prendre de l’avance et ainsi garder des réserves, étant
donné que l’étape du jour est longue, et ce d’autant que mon intention est
d’aller un peu plus loin que la ville de Bordeaux elle-même. Je préfère
toujours rester un peu en dedans de mes capacités.
Le paysage à travers les vignobles est vraiment captivant – surtout quand on passe à travers des propriétés porteuses de telle ou telle marque de vins de Bordeaux – cependant, un petit bémol pour moi : pour ce qui est du bon vin, je suis plutôt du côté de la haute vallée du Rhône, du « Saint-Joseph » par exemple.
Un peu plus loin, on
sent bien que l’on se rapproche de cette grande agglomération de Bordeaux, par
les belles maisons des propriétaires du coin – et les plaques bien visibles, et
les ensembles cours et maisons. Et, sans avoir consulté mon guide, j’ai compris
que je me rapprochais de la grande agglomération de cette ville de Bordeaux.
Patrick et Fabien n’étaient plus dans mon champ de vision, et au petit parc de
Bouscat, je suis resté un bon moment dans l’indécision : tout à côté de ce
parc il y avait bien un gîte, encore fermé à ce moment-là, mais qui présentait
alors un petit inconvénient à mes yeux à ce moment-là : il est carrément
accolé au cimetière du coin.
Pendant que je me reposais sur un banc dans le petit parc tout à côté, j’ai fait la connaissance d’un autre marcheur, un jeune en pleine forme qui lui avait décidé de s’arrêter en ce lieu, préférant me dit-il bien se réserver pour la visite de la ville de Bordeaux le lendemain. Pourquoi pas, me suis-je alors dit ?
Et j’ai eu raison de
poser mon sac : le gîte est même très moderne, et le responsable
accueillant – et de plus, de l’autre côté du parc il y a une belle petite place
avec bar et en restaurant, et donc de quoi reprendre des forces.
J’y ai passé une bonne
nuit et le lendemain matin, j’étais en pleine forme pour « attaquer »
cette grande visite de l’agglomération de Bordeaux – jusqu’à maintenant, je ne
connaissais de cette ville que le quartier de la gare, tout à fait en bas de
cette grande ville.