mercredi 11 janvier 2023

 

Étape 21 : Lundi 28 mai 18 : Sarria, 21,5 km

Une étape marquée pour bien plus de la moitié du parcours par le froid, un brouillard intense voire une petite pluie qui a nécessité en plusieurs fois la sortie du poncho. Le soleil a quand même fait une timide apparition en fin d’après-midi, ce qui m’a permis de faire sécher à peu près des chaussettes au gite.

Et puis, cette longue traversée de la ville de Sarria, en fin d’étape, pour retrouver cette partie où se concentrent en quelque sorte pas mal de pèlerins en raison du nombre de bars et de restaurants, et d’albergues – voir photos.

Donc le gîte habituel où, comme dans les passages précédents, en 2 011 et 2 015, presque à la fin de la traversée de cette ville, j’ai été le premier à m’inscrire, au pied des escaliers de la dernière montée pour quitter cet endroit tant prisé par les pèlerins, en raison des possibilités offertes pour se restaurer et bien se reposer. Voir photo.

Comme lors de mes précédents passages je suis allé à une banque toute proche de mon arrivée pour avoir un peu de liquide à un distributeur. Avoir des liquidités sur soi est important, pour faire face à toutes sortes de petits achats, indispensables au cours de l’étape, y compris pour se faire plaisir, et après l’arrivée d’étape.

Au retour de la traditionnelle visite de la sortie du lieu d’arrivée, question aussi de voir s’il n’y a pas eu de modifications par rapport au dernier passage, j’ai rencontré la jeune Emma qui allait encore plus loin que Sarria alors que moi je venais de me payer un gros sandwich au jambon et à la tomate et une grande bière. Elle allait poursuivre son chemin, sans doute avait-elle réservé un gîte pas trop loin – ce qui ne l’a pas empêchée d’échanger avec moi un bon bout de temps alors que nous étions proches de la fin de journée – Voir photo.

J’ai fait comme d’habitude une petite reconnaissance pour sortir de la ville, pour le cas où il y aurait eu des changements, question de ne pas perdre de temps en quittant la ville le lendemain.

Pour une fois, dans ce gîte de Sarria, où j’étais à un 3e passage et généralement plus que calme, ma nuit a été troublée par des ronfleurs qui se sont mis en concert pendant un moment, et même en relais, pour nous faire écouter leurs « musiques nocturnes ». Une nuit quand même globalement reposante !