Étape
23 : mercredi 30 mai 18 : Palas de Rei : 25 km
Difficile quand même, plus par le passage sur pas mal de pitons de la région dans la première moitié du parcours, et dans la deuxième par une approche ressentie comme interminable, surtout dans le final par une longue en descente.
Après un bon petit-déjeuner dans le
premier bar ouvert de Portomarin, presque en face du gîte où j’ai passé une
bonne nuit, il n’y avait pas à se tromper dans l’approche de la rivière et son
franchissement sur une longue passerelle – question de ne pas perdre du temps
au départ de cette étape – pour attaquer ensuite une longue montée à travers
des paysages variés (des petits bois, des zones cultivées, de la forêt
entretenue, et le plus souvent sur des petites routes asphaltées passant par de
petites zones habitées). Dans cette première partie j’ai été doublé par
plusieurs groupes, marchant à la belle allure de sportifs accomplis, mais sans
qu’il s’en ait suivi d’une quelconque modification de mon propre rythme.
Au fil du temps, j’étais toujours dans la recherche au loin des premiers toits de Palas de Rei, mais il m’arrivait aussi de me demander un court moment si ce final ne s’éloignait pas au fur et à mesure que j’avançais. Descendre, ça fatigue aussi ! Toutes les régions du monde se développent aussi, d’une façon ou d’une autre, aux alentours des agglomérations dont la fréquentation augmente de plus en plus : dès que j’ai vu les premiers toits de Palas de Rei, je me suis dit : ça y est, c’est fini ! Et je ne vais pas tarder à me retrouver au près de l’albergue municipale. Et bien non ! Il y a eu un développement de constructions aux alentours de cette ville que j’ai connue en 2 011 et en 2 018, dans des zones périphériques qu’il a fallu traverser avant de s’approcher sérieusement de l’arrivée.
Deux autres pèlerins étaient déjà sur
place et attendaient l’ouverture de ce gîte que j’ai apprécié en 2 018 – et il
a fallu gérer encore pas mal de temps avant que les enregistrements des
pèlerins arrivés sur place ne se fassent.
Et dans cette ville, j’ai été surpris par
un temps froid et venté qui casse un peu l’ambiance … et ce d’autant qu’il a
fallu attendre l’arrivée de la responsable pour s’y installer avant d’envisager
un classique petit tour dans certains commerces… et particulièrement de repérer
des coins pour bien manger.