Le
17 juillet 2 019
Pourquoi
revenir sur le Vézelay ?
Photo :
à deux pas du gîte tenu par les religieux, un bon point de restauration.
Quand
un marcheur emprunte un chemin de Compostelle, quel que soit son positionnement
philosophique et/ou religieux, se déclenche un enchainement qui le pousse à
aller sur d’autres voies de pèlerinage. Mieux encore : il lui arrive même
de refaire un même parcours, comme s’il n’avait pas complètement fini
d’embrasser telle ou telle partie historique. Comme s’il y avait à confirmer ce
qu’il avait (re)découvert en lui, et comme s’il était indispensable de
poursuivre ses recherches dans les relations avec les autres. C’est ainsi
qu’après avoir fait la voie du Puy en 2 011 (du Puy-en-Velay à Santiago de
Compostelle), et donc la partie espagnole de cette voie appelée le Camino
Francés, j’ai refait en 2 014 et en 2 018 cette même partie espagnole
qui est la plus fréquentée par les pèlerins du monde entier. Entre-temps, j’ai
aussi apprécié la voie d’Arles, qui se termine en Espagne à Puente la Reina,
avec ce beau passage des Pyrénées par le col du Somport.
Mais
je viens ici vous parler d’une autre voie de Compostelle bien campée dans
l’Histoire, celle qui va de Vézelay à Saint-Jean-Pied-de-Port dans les
Pyrénées, que j’ai faite en mai-juin 2 015. Avec toujours la redécouverte
de la magie du chemin.