dimanche 2 janvier 2022

  1. Nous sommes bien au tout début de « la saison des pèlerins », et je découvre à Tours un bel établissement d'accueil des pèlerins pratiquement désert : au réfectoire nous étions deux seulement dans une immense salle. 
  2. La voie de Tours (1ère et 2e parties)
  3. Mardi 10 mai 2 016 : après un Paris -Tours par le train, je débarque dans une ville qui me paraît bien moderne, par un temps bien éclairé et qui met en valeur le centre de cette ville, je suis allé à mon hébergement chez les Sœurs Bénédictines de St-Martin. 

Au réfectoire nous étions deux pèlerins seulement dans une immense salle : c’est ainsi que j’ai fait la connaissance de Jean Manchon, de Marseille, un habitué des chemins de Compostelle (voir photos 1 et 2). De bons moments de détente en attendant le lendemain pour une première étape. Et surtout de belles visites en ville avec, entre autres, la reconnaissance des balises pour sortir de cette ville demain matin de bonne heure.




Mercredi 11 mai 2 016 :  1ère étape : Sorigny 




Départ un ciel fermé, mais il n'y a pas de pluie - ce n'est qu'en 2e partie que j'ai commencé à être un peu mouillé - et cette petite pluie ne m'a pas quitté jusqu'à la fin de cette étape. Donc, une pluie énervante mais qui m'a fait prendre encore plus  conscience que j'avais bien fait d'emmener un vieux poncho.

Dès le départ, et ce depuis quelques jours d'ailleurs, une petite douleur au pied, près du petit orteil droit, s'est bien signalée à mon attention, ainsi qu'une petite gêne dans les jambes. Mais c'est un peu ma nature : je sais qu'au bout de quelques kilomètres mon corps arrive à les supporter assez bien. Les prévisions météo  indiquent que ce temps doit durer quelques jours.


Mais comme je me sentais un peu cassé, je me demandais si je ne couvais pas une grippe. D'ailleurs, dans le TGV, après des éternuements, j'avais pris un Doliprane. Et je me disais que pour le test, ce sera à la 2e étape. En gros, ce n'était pas l'optimisme. 

Je suivais les indications du "Lepère", et je n'ai trouvé le balisage rouge et blanc qu'après un chemin herbeux qui plonge dans un petit creux pour ressortir à Nouis. Et le balisage ne collait pas toujours aux indications de mon livre de route.

À l'auberge de la mairie, à Sorigny, le "patron" a reconnu mon petit accent de Réunionnais, parce qu'il a des gens qui travaillent avec lui et qui viennent de mon île - que je n'ai pas vus d'ailleurs!