lundi 10 janvier 2022

 

Étape 6 : Coulombiers, lundi 16 mai / 2 016 - 20 km


Je n’ai pas été seul dans cette étape ; j’ai reçu presque naturellement des aides de beaucoup de gens rencontrés : un gars m’a aidé à sortir de Poitiers par le bon chemin – plus précisément par la rue des Joncs ; plus loin un autre qui travaillait dans sa cour m’a indiqué un commerce pour faire des provisions de façon à bien tenir le chemin ; plus loin encore, une dame s’est arrêtée pour confirmer que j’empruntais était bien le bonne voie ; la jeune dame qui lavait sa voiture à Cadoue me confirma que j’avançais bien dans la bonne direction. Puis ce fut le déjeuner sous un chêne alors que la pluie commençait à goutter.

J’ai eu mal aux pieds et au bas du dos – une question d’équilibre de mon sac ? J’ai bien compris que les gens ne sont pas indifférents aux marcheurs de Compostelle. Bien sûr, on en trouve qui ne s’arrête pas quand on leur demande des informations.

J’ai toujours des petits problèmes d’interprétation avec les préconisations de mon guide, et, bien entendu, il me faut à chaque fois trouver une solution pour m’en sortir. Mais, qui se révèlent justes après avoir bien cerné les réalités du Chemin – Les rédacteurs synthétisent un peu trop vite, sans doute pour ne pas avoir trop de pages à publier.

Une femme s’est arrêtée à ma hauteur, dans sa voiture elle avait compris que j’étais en recherche d’orientation – sans doute parce que je n’étais pas le premier qu’elle voyait en recherche à cet endroit : elle m’a aidé à trouver une fameuse borne d’incendie comme repère pour le bon chemin. J’ai été quand même assez baladé dans le paysage avant d’arriver à Coulombiers. Et au bout, une satisfaction : la pluie avait vraiment cessé – mais un froid qui pique avait pris le relais.

À l’Hôtellerie de Coulombiers, j’ai eu une bonne discussion avec une dame, et je me suis aperçu qu’elle connaissait bien le monde des pèlerins.