Étape 3 : Les
Ormes, vendredi 13 mai 2 016 :
Mais dans la nuit, je n’écartais pas un abandon, échafaudant plusieurs plans. Et pourtant, au réveil, je me suis bien senti d’attaque. Et j’ai fait un excellent petit déjeuner, ce qui m’a donné encore plus du courage pour la suite.
Toute la journée je me
suis retrouvé sous la pluie, et j’ai même dû à un moment mettre mon coupe-vent
par-dessus mon poncho.
La nouveauté, c’est que
cela a coincé après Draché pour ce qui est du parcours, alors que je
m’apprêtais à couper la D910. Ce qui fait que je me suis « tapé »
toute cette départementale jusqu’à Saint-Avant, le port de pêche, et les Ormes.
Une vraie expérience ! Une leçon de plus du Chemin de Compostelle :
nous sommes en perpétuel apprentissage !
Le soir, des
coquillettes bolognaises, à la boutique du camping des Ormes où je me suis
arrêté, achat du plat et des accompagnements solides et
liquides, réchauffement et dégustation dans mon bungalow. Soins des ongles
des pieds ; et des journaux dans les chaussures pour absorber l’humidité
pendant la nuit.